Combien d’appartements pour être rentier ?

Combien d’appartements pour être rentier ?

Avoir des revenus passifs grâce à l’immobilier, ce serait une vie de rêve n’est-ce pas ? Encore faut-il savoir combien d’appartements il faut pour être rentier. En fait, tout dépend de leur loyer.

Si vous voulez gagner 2 000 euros par mois, il vous faut percevoir entre 6 000 euros et 7 000 euros de loyer mensuel. Nous y reviendrons plus en détail plus tard. Sachez que même en partant de zéro, c’est loin d’être un rêve inaccessible.

L’immobilier est même l’un des moyens connus et reconnus pour devenir rentier. Vous en retrouverez d’autres dans l’article sur le revenu passif.

Ainsi, dans cet article, je vais vous montrer comment il est possible de devenir rentier grâce aux investissements immobiliers. Nous allons voir ensemble quelles stratégies vous pourriez adopter et quelles sont les plus efficaces. Nous verrons aussi combien d’appartements vous devriez acquérir, afin d’atteindre enfin le Graal : devenir rentier immobilier !

Lisez la suite pour mieux comprendre cet univers fascinant.

Qu’est-ce qu’un rentier immobilier ?

Est qualifié de rentier immobilier, toute personne qui vit des revenus provenant de ses rentes immobilières, c’est-à-dire des loyers perçus grâce à ses différents biens et placements immobiliers.

Pour devenir rentier, ce qu’il faut c’est donc posséder un patrimoine immobilier (plus ou moins important et plus ou moins varié) :

  • appartements ;
  • immeubles ;
  • parkings ;
  • locaux commerciaux ;
  • parts de sociétés d’investissement immobilier…

Lisez l’article construire son patrimoine pour avoir un maximum de conseils. 

Devenir rentier immobilier, cela signifie concrètement ne plus avoir besoin de travailler et gagner autant, voire parfois beaucoup plus, qu’en travaillant !

OK, tout ça, c’est bien gentil Maxence, mais concrètement, qu’est-ce qu’il faut faire ? Surtout quand on part de zéro, sans la moindre fortune personnelle ?

Comment devenir rentier avec l’immobilier ?

Voici 4 étapes clés à suivre si vous voulez devenir rentier. Bien sûr, cela ne se fait pas en un claquement de doigts.

Étape 1 : Apprenez les bases de l’investissement immobilier

Il est absolument nécessaire d’accumuler des connaissances fondamentales sur l’investissement immobilier. Vous verrez, une fois lancé, c’est passionnant !

Il est nécessaire par exemple de connaître :

  • les différents types de placements qui s’offrent à vous pour devenir rentier ;
  • et les avantages ou inconvénients fiscaux liés à ces placements.

Vous pourrez ainsi choisir en connaissance de cause, sans avoir la désagréable impression de partir complètement à l’aveuglette. Sinon :

  • ça peut être stressant et vous pourriez vous sentir un peu perdu ;
  • ou alors vous risqueriez de sauter sur la première occasion qui se présente sans même réfléchir et vous planter… car, oui, ça arrive aussi !

Donc, lisez des livres, suivez une formation, renseignez-vous auprès de professionnels ou de mentors expérimentés !

Je ne suis pas en train de vous inciter à devenir un expert « Bac + 10 » en immobilier. Cela prendrait beaucoup de temps. Je vous recommande simplement de connaître les règles du jeu que vous allez jouer.

Étape 2 : Épurez votre situation financière

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Vous n’avez pas besoin d’être riche pour devenir rentier, ni même d’avoir beaucoup d’argent sur votre compte en banque avant de vous lancer. Vous allez acheter à crédit, en empruntant l’essentiel de l’argent nécessaire auprès d’une banque. Les étapes à suivre sont sur la page comment devenir investisseur immobilier en partant de zéro.

Beaucoup préfèrent néanmoins atteindre la liberté financière et devenir riche avant de se lancer. Si c’est votre choix, alors retrouvez mes meilleurs conseils pour y arriver sur mon guide sur la liberté financière.

En ce qui concerne l’immobilier locatif, le mécanisme idéal est le suivant : c’est le loyer versé chaque mois par votre locataire qui devrait vous permettre de rembourser :

  • le capital ;
  • les intérêts ;
  • les charges ;
  • et même les frais de gestion.

Un conseil : avant d’aller voir un banquier, épurez toutes vos dettes annexes, comme les petits crédits à la consommation. Ça rassure les banquiers ! Bien sûr, mieux vaut avoir également une situation professionnelle stable, du type CDI.

Bien sûr, ça peut aussi jouer en votre faveur :

  • si vous avez des garanties à offrir ;
  • si vous êtes indépendant depuis quelques années et que pouvez justifier de revenus réguliers.

Si ce n’est pas encore le cas, alors je vous recommande de consulter ma page comment devenir indépendant financièrement.

Mais ne rêvons pas : les instituts de financement seront beaucoup plus difficiles à convaincre si vous êtes au chômage ou en pleine reconversion professionnelle…

Si vous le pouvez, suivez une formation en liberté financière. Trouver la meilleure n’est pas toujours évident. Allez sur mon guide formation liberté financière pour connaître les différents critères de choix. 

Étape 3 : Étudiez votre marché

Si vous souhaitez investir dans un bien immobilier, vous devez connaître votre marché, c’est-à-dire la demande et l’offre dans votre région – ou dans la ville dans laquelle vous envisagez d’investir !

Je vous recommande ainsi :

  • de lire les petites annonces immobilières ;
  • de comparer les prix en faisant un tour du côté des agences immobilières ;
  • et de discuter avec ces professionnels pour connaître les bonnes occasions.

Pour devenir rentier avec l’immobilier locatif, il faudra investir de préférence dans une région qui abrite un bassin d’emplois, ou par exemple dans une ville étudiante. Vous aurez ainsi plus de chances de trouver des locataires pour devenir rentier qu’au fin fond de la Creuse (réservez plutôt cette région pour vos vacances à la campagne) !

En revanche, même si vous habitez dans une région campagnarde isolée, rien ne vous empêche de réaliser un investissement immobilier à proximité d’une ville à l’activité florissante !

Étape 4 : Préparez la base de votre future stratégie

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Quelle somme souhaitez-vous investir et emprunter ? Que pouvez-vous vous permettre ? Pour devenir rentier, préférez-vous opter pour l’immobilier locatif non meublé ou meublé ?

Je vous conseille de préparer un petit « business plan » avant même d’en parler à votre banquier préféré. Pas besoin d’un dossier de 150 pages en 10 exemplaires. Il s’agit plutôt de coucher sur le papier :

  • vos objectifs ;
  • et votre stratégie de base.

Vous pourrez toujours modifier cette première stratégie en cours de route (rien n’est jamais gravé dans le marbre, surtout quand on veut devenir rentier).

Pour devenir rentier, faites un premier investissement immobilier et envisagez par exemple d’acquérir un véritable patrimoine en 20 ans ou en 25 ans grâce à l’investissement locatif.

Personnellement, j’ai commencé par acquérir un premier appartement, et j’ai continué ensuite d’acquérir des biens immobiliers. Il faut un début à tout !

Étudiez le marché, et agissez : devenir rentier immobilier, cela demande du travail, comme tout ce qui en vaut la peine.

Vous y arriverez avec du sérieux et de la motivation. N’hésitez pas à lire l’article comment devenir riche pour plus de conseils. 

Pour devenir rentier en immobilier il est donc important :

  • de bien se former sur ce domaine ;
  • d’épurer ses dettes afin d’avoir une bonne image auprès des institutions financières ;
  • de procéder à une bonne étude de marché avant de se lancer ;
  • et de préparer une bonne stratégie d’investissement.

Combien faut-il d’appartements pour être rentier ?

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Il n’est pas possible de donner une réponse unique à la question précise : « combien faut-il d’appartements pour devenir rentier ». Pourquoi ? Parce que de nombreux facteurs entrent en ligne de compte si vous souhaitez devenir rentier avec l’investissement locatif ! Comme par exemple votre train de vie, vos besoins, vos projets…

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Pour répondre à la question « combien faut-il d’appartements pour être rentier », la première question à vous poser, c’est : de combien d’euros par mois avez-vous besoin pour vivre selon vos aspirations ?

Et attention : n’oubliez pas que vos besoins peuvent évoluer au fil du temps. Par exemple, si vous envisagez de fonder une famille…

Si vous avez besoin de 2 000 euros par mois pour vivre agréablement parce que vous appréciez un mode de vie minimaliste, vous aurez forcément besoin de moins d’appartements pour être rentier immobilier que si vous criez misère à moins de 6 000 euros par mois !

Concrètement, cela dépendra aussi d’autres facteurs tels que :

  • le prix des loyers encaissés par appartement ;
  • ou encore le taux de rentabilité de vos appartements.

Le taux de rentabilité, c’est le ratio entre le capital investi et les profits générés. 

Un exemple précis : vous achetez un appartement 140 000 euros (frais de notaire inclus). Vous le louez 650 euros par mois. Vous percevez donc 7 800 euros de loyers annuels.

Pour calculer votre taux de rentabilité brut (avant charges et impôts), vous divisez le montant de vos loyers annuels par le prix d’achat (7 800/140 000 euros) et vous multipliez par 100. Dans mon exemple, votre taux de rentabilité brut est donc de 5,6%.

Alors, combien d’appartements faut-il dans votre patrimoine pour être rentier ? Vous l’avez compris, ce sera très fluctuant.

Quels placements immobiliers pour obtenir une rente ?

Si vous souhaitez investir dans l’immobilier locatif pour devenir rentier, sachez que de nombreuses solutions s’offrent à vous. L’immobilier est d’ailleurs l’une des possibilités au choix que je propose dans l’article comment devenir millionnaire.

Solution n°1 : Acheter un appartement pour le louer

Vous pouvez acheter un bien, un appartement par exemple, pour le louer, vide ou meublé. C’est une solution bien sûr connue et classique qui permet de devenir rentier à terme.

Vous déduirez du loyer perçu les intérêts de l’emprunt, la taxe foncière et d’éventuels travaux, comme on va le voir.

Solution n°2 : Acheter un bien en résidence services

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Si vous souhaitez vous épargner le maximum de contraintes, notamment les soucis de gestion, vous pouvez opter pour l’achat d’un bien dans une résidence services.

Il s’agit de résidences :

  • qui s’adressent à un public spécifique (retraités, vacanciers, étudiants…) ;
  • et qui proposent des services associés.

Je vais tout vous expliquer dans cet article.

Solution n°3 : Acheter des parts de SCPI ou de SIIC (La Pierre Papier)

Cette fois, vous n’achetez pas directement un bien immobilier en nom propre, mais des parts de SCPI ou de SIIC, par exemple. Ce sont des parts de sociétés d’investissement immobilier.

Voyons maintenant les principaux avantages et inconvénients de ces différents types d’investissements.

Acheter un bien ou le louer vide ?

Un logement vide n’est, comme son nom l’indique, pas complètement équipé. C’est au locataire d’apporter son mobilier.

La cuisine est en revanche souvent partiellement équipée : réfrigérateur et cuisinière par exemple…

Les avantages de la location vide pour devenir rentier

C’est une manière de louer plus souple et moins contraignante à gérer qu’une location meublée. Voici pourquoi :

  • Il y a moins de turn-over en ce qui concerne les locataires. Ils s’installent avec leurs propres meubles et ont donc forcément tendance à rester plus longtemps que dans un appartement meublé.
  • Vous aurez moins de périodes vacantes entre deux locataires (si vous choisissez bien l’appartement). Et donc vous percevrez vos loyers plus régulièrement !
  • Votre investissement de départ se limitera au prix du bien et aux éventuels travaux de rénovation que vous entreprendrez.
  • Vous n’avez pas à vous préoccuper tout le temps des meubles (choix lors de l’achat, entretien, réparations éventuelles…).
  • Et bien sûr l’état des lieux est plus simple à effectuer !

Les inconvénients de la location vide pour devenir rentier

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Il existe aussi des inconvénients par rapport à la location meublée :

  • Vous ne pourrez pas louer votre logement au même loyer que s’il est déjà meublé.
  • Le contrat de bail est plus rigide : difficile de résilier le contrat avant la fin de la durée de bail officielle (généralement 3 ans).

Acheter un bien pour le louer meublé ?

L’autre solution pour devenir rentier consiste donc à acheter un bien pour le louer déjà meublé.

C’est moins fréquent, mais cette option originale présente néanmoins pas mal d’avantages, comme on va le voir ensemble.

D’abord, qu’entend-on exactement par location meublée ?

Il faut tout simplement que votre logement soit entièrement équipé, avec tout le mobilier nécessaire pour permettre « une jouissance paisible du logement ».

En d’autres termes :

  • la cuisine doit être entièrement équipée ;
  • et toutes les pièces doivent être meublées : un canapé, des chaises, un lit (ou des lits selon la taille de l’appartement), de la vaisselle et même des étagères pour le rangement…

Les avantages de la location meublée

Avec la location meublée :

  • vous pouvez fixer un loyer plus élevé (souvent au minimum 10% plus cher que si l’appartement est vide) ;
  • le bail de location est plus court (1 an généralement), donc vous disposez d’une plus grande marge de manœuvre. Par exemple si vous tombez sur un mauvais payeur ou un locataire à problèmes ;
  • l’offre est aussi plus rare sur le marché ;
  • vous bénéficierez d’une fiscalité potentiellement plus avantageuse, comme on va le voir ensemble.

Les inconvénients de la location meublée

En matière de location meublée :

  • le turn-over (la rotation des locataires) est forcément plus important, puisque les durées de location sont plus courtes ;
  • vous devrez compter avec de plus fréquentes périodes vacantes entre deux locataires ;
  • vous devrez forcément entretenir le mobilier que vous avez installé dans l’appartement ;
  • et votre investissement de départ sera plus élevé, puisque vous devrez acheter du mobilier et aussi équiper correctement l’appartement en électroménager, par exemple.

La location saisonnière (ou courte durée) ?

Si vous décidez de louer votre logement meublé, vous pouvez aussi opter pour :

  • la location saisonnière ;
  • ou la location courte durée (qui va généralement de 1 jour à quelques semaines).

La location courte durée peut s’avérer très intéressante dans les villes touristiques (grâce aux vacanciers en goguette ou à la clientèle d’affaires). La location saisonnière est typiquement plébiscitée en bord de mer ou à la montagne, par exemple : vous louerez votre bien immobilier de quelques jours à quelques semaines.

L’avantage de la location de courte durée ou saisonnière, c’est que vous pouvez louer votre appartement beaucoup plus cher qu’en location classique ! Votre bien immobilier bénéficie alors d’une importante rentabilité… du moins si vous le louez assez souvent ! D’où l’importance stratégique de l’emplacement, bien sûr.

Le revers de la médaille, c’est que vous aurez :

  • plus de travail de gestion et d’entretien ;
  • et des coûts également plus importants.

En effet, vous devrez rafraîchir votre logement assez régulièrement, si vous ne voulez pas louer un bien « délabré » au bout de trois ou quatre ans…

Vous êtes maintenant informé des avantages et inconvénients de chaque type de location. À vous de choisir suivant vos préférences et les contraintes que vous êtes prêt à accepter. 

Louer un bien en résidence services pour devenir rentier ?

C’est une autre option intéressante pour commencer à gagner plusieurs centaines d’euros par mois de loyer. Elle est notamment accessible avec le régime « loueur meublé non professionnel » (LMNP).

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Qu’est-ce qu’une « résidence services » ?

Les résidences gérées avec services sont des immeubles prêts à vivre, dont les logements sont standardisés, meublés et équipés. Peu de place à la fantaisie. La plupart de ces résidences bénéficient aussi de parties communes.

Voici le principe : ces logements – et les prestations incluses – sont destinés à des locataires très ciblés, qu’il s’agisse :

  • de voyageurs d’affaires ;
  • de retraités ;
  • d’étudiants ;
  • ou de joyeux vacanciers.

Peut-être avez-vous déjà loué un appartement de ce genre pendant vos vacances ?

On peut y trouver par exemple :

  • une piscine ;
  • une salle de fitness ;
  • une laverie ;
  • une salle de jeu ;
  • et d’autres installations communes accessibles aux résidents…

Le gros avantage, c’est que vous vous épargnez beaucoup de temps et de soucis : une société de gestion se charge de tout ! Cela comprend :

  • la recherche de locataires ;
  • leur accueil ;
  • l’entretien ;
  • la gestion des loyers ;
  • le nettoyage des parties communes…

Bien sûr, cette stratégie est assez différente.

Concrètement, vous ne traiterez même pas directement avec votre locataire : vous signez un bail commercial directement avec la société gestionnaire ! Vous êtes donc un peu plus « détaché » de votre achat.

Votre rôle est limité (mais important) :

  • vous achetez l’appartement ;
  • et vous encaissez chaque mois votre loyer, déductions faites des frais de gestion.

Acheter des parts de société d’investissement immobilier ?

Cette fois, il ne s’agit pas d’acheter un bien précis en nom propre, mais d’acheter chaque année des parts de sociétés d’investissement immobilier.

Investir dans l’immobilier de cette façon est complètement différent, puisque vous ne possédez pas de bien immobilier en tant que tel pour devenir rentier.

C’est ce type d’investissement immobilier que l’on appelle aussi la « Pierre Papier ». En fait, vous investissez dans l’immobilier, mais de manière indirecte.

Acheter des parts de SCPI :

Une SCPI, c’est une « Société Civile de Placement Immobilier », composée de très nombreux investisseurs. La SCPI :

  • acquiert des immeubles – avec l’argent des investisseurs – et les gère ;
  • perçoit bien sûr les loyers ;
  • et les redistribue (une fois tous les frais déduits) à chacun des propriétaires, proportionnellement au nombre de parts qu’ils détiennent.

La mise de départ obligatoire est faible, et les formalités sont simples comparativement à l’achat d’un bien tangible.

Vous pouvez par exemple acheter des parts sociales de SCPI à partir de quelques centaines ou quelques milliers d’euros. Globalement, les rendements sont plutôt intéressants.

Sachez qu’il est même possible d’emprunter de l’argent pour investir en SCPI ! Avec ce type d’investissement immobilier :

  • vous ne vous occupez pas de la gestion locative ;
  • et l’immobilier devient « liquide » d’une certaine manière, c’est-à-dire que vous pouvez facilement revendre vos parts.

Généralement, le but pour les épargnants qui utilisent ce « véhicule » immobilier est clairement de générer quelques centaines d’euros par mois à terme en plaçant chaque année de l’argent.

Pour devenir rentier combien de parts devrez-vous acquérir ? Beaucoup au fil du temps ! Et elles n’ont pas le même prix ni la même rentabilité d’une SCPI à l’autre…

Acheter des parts de SIIC :

Ce sont également des sociétés d’investissement immobilier, mais elles sont cotées en bourse. SIIC signifie d’ailleurs : Société d’Investissement Immobilier Cotée.

Une SIIC investit ses capitaux dans l’acquisition et la construction d’immeubles. Elle les met en location, les entretient, et parfois elle les vend pour en acheter d’autres.

Une SIIC :

  • touche des loyers ;
  • et fait aussi des plus-values potentielles.

Après déduction des frais, elle redistribue l’argent gagné aux actionnaires, sous forme de dividendes.

Pour acheter des actions de SIIC, il suffit d’un compte titres ordinaire dans une banque ou auprès d’un courtier en ligne.

Retenez ce point important : les titres des SIIC sont corrélés aux marchés boursiers, ce sont des actions ! Avec les risques et les avantages inhérents à ce type d’investissement.

Pour devenir rentier combien faut-il avoir de parts de SIIC ? Même raisonnement qu’avec les SCPI, la différence résidant surtout dans la plus grande variabilité en capital de vos actions.

6 conseils pour gagner de l’argent dans l’investissement immobilier :

Vous voyez que les idées ne manquent pas. L’immobilier est une superbe opportunité pour devenir rentier en 20 ans ou en 25 ans.

Je vais maintenant vous donner des conseils pratiques pour aller plus loin, afin que votre investissement immobilier soit le plus rentable possible.

Conseil n°1 : Achetez un bien en dessous de sa valeur

Le prix d’achat est vraiment un point clé si vous souhaitez :

  • devenir rentier ;
  • et encaisser plusieurs milliers d’euros par mois à terme.

Si vous avez bien étudié votre marché, vous vous rendrez vite compte quand un bien immobilier est proposé à un prix équitable (soit à peu près le prix du marché), au-dessus du prix du marché ou encore au-dessous du prix du marché !

Si vous réussissez à acheter un bien 15 ou 20% au-dessous du prix du marché, votre affaire est déjà bien partie : vous avez d’ores et déjà effectué une plus-value potentielle par rapport à une éventuelle revente ultérieure.

Et bien sûr, vous aurez également moins de frais de notaire. Ne croyez pas que cela soit impossible ! Ça arrive, car un vendeur est parfois pressé de se débarrasser de son bien pour de très nombreuses raisons : divorce, héritage, expatriation, prêt relais, déplacement professionnel imprévu…

Le principe à retenir, c’est que vous avez en partie la main lors de l’achat du bien, mais beaucoup plus difficilement à la revente.

Pourquoi ?

Parce qu’il est généralement très difficile de revendre au-dessus du prix du marché. Bien qu’il soit connu que le prix de l’immobilier a tendance à augmenter au fil du temps, il existe néanmoins des cycles à la hausse et à la baisse, comme pour tout investissement. Donc le jour où vous déciderez de vendre, mieux vaut que ce soit en période faste.

Conseil n°2 : Négociez le prêt immobilier

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Vous pouvez négocier le taux d’intérêt bien sûr, mais les taux sont très bas actuellement.

Mais vous pouvez aussi négocier le prix de l’assurance, quitte le cas échéant à la déléguer à un organisme extérieur moins onéreux que le prêteur.

Si vous avez d’autres contrats auprès de votre banquier, comme par exemple l’assurance auto ou l’assurance de votre résidence principale, n’hésitez pas non plus à jouer cette carte pour faire évoluer son point de vue à votre avantage !

Vous avez choisi l’option prêt ? Vous trouverez quelques conseils très utiles dans l’article investir dans l’immobilier sans argent.

Conseil n°3 : Ne fuyez pas les travaux

N’hésitez pas à acheter un bien qui nécessite quelques travaux de rénovation, car cela va vous permettre :

  • de jouer sur le prix ;
  • et souvent de l’acheter bien au-dessous de sa valeur.

Le fait d’entreprendre des travaux va aussi vous permettre de mettre sur le marché un bien totalement au goût du jour… Comme vous le savez, les modes changent, et l’immobilier n’échappe pas à la règle !

Certains investisseurs immobiliers privilégient d’ailleurs systématiquement les biens qui nécessitent d’importants travaux, pour économiser sur le prix à l’achat et revaloriser ensuite l’appartement. Concrètement, n’hésitez pas à réclamer plusieurs devis, car vous constaterez de gros écarts d’un artisan à l’autre !

Attention cependant : il vaut mieux qu’une certaine qualité soit au rendez-vous. Pour deux raisons :

  • la qualité supporte mieux les outrages du temps qui passe ;
  • et elle valorise forcément votre bien.
À lire
Investir dans l'immobilier en Estonie

Vous pourrez alors le louer un peu plus cher.

Conseil n°4 : Jouez sur les frais de gestion

Si vous gérez vous-même vos biens immobiliers, vous n’aurez aucuns frais de gestion, donc cela peut être très intéressant financièrement.

Vous aurez néanmoins :

  • plus de travail ;
  • et quelques soucis supplémentaires, forcément !

Si vous choisissez de déléguer la gestion, vous ferez sans doute appel :

  • à une agence immobilière en location classique ;
  • ou encore à une conciergerie en location saisonnière ou courte durée.

Dans l’objectif de devenir rentier, combien cette délégation va-t-elle vous coûter ?

On peut estimer les frais de gestion entre 6 et 10% des loyers bruts encaissés par le propriétaire, du moins en location classique (c’est une estimation). Grosso modo vous allez reverser à l’agence environ 1 mois de loyer annuel.

En location saisonnière ou de courte durée, une conciergerie :

  • s’occupera de tout ;
  • et vous prendra environ 15 à 30% du loyer (c’est un ordre de grandeur qui varie selon les prestations proposées).

Bien sûr, ça paraît très important, mais voyez un petit peu plus loin : dans ce cas de figure, les loyers perçus sont souvent aussi 3 à 4 fois plus élevés !

Conseil n°5 : Attention à la fiscalité !

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Les loyers que vous percevez sont taxés avec vos autres revenus.

Mais attention néanmoins : vous pouvez déduire les charges que vous avez payées pour mettre en location votre logement, du moins en partie. Et la taxe foncière également.

Tout dépend du régime fiscal que vous allez choisir.

Le jour J, je vous conseille vivement de vous renseigner auprès d’un expert-comptable spécialisé, d’autant plus que :

  • la fiscalité change souvent ;
  • et que votre choix peut engendrer d’importantes différences financières en 20 ans.

Sachez par exemple qu’en France, le régime forfaitaire vous donne droit à un abattement de 30% (en location vide) ou 50% (en location meublée) sur vos loyers perçus.

Dans ce cas de figure, vous ne pouvez théoriquement pas déduire vos charges, puisque l’abattement est censé regrouper lesdites charges (de manière forfaitaire, donc).

Un avocat en fiscalité immobilière peut vous aider à optimiser votre fiscalité. Faites appel à ses services si besoin.

Louer un bien en LMNP pour payer moins d’impôts ?

Si vous décidez d’investir dans l’immobilier avec le statut « loueur meublé non professionnel » (LMNP), vous aurez souvent une fiscalité plus légère que si vous louez un logement vide. Du moins à l’heure où j’écris ces lignes, car la fiscalité peut changer chaque année, comme vous l’avez compris.

Sans entrer dans le détail, sachez qu’en optant par exemple pour le « régime réel », vous pouvez non seulement déduire des loyers perçus tous les travaux, mais aussi :

  • les intérêts d’emprunts ;
  • les primes d’assurance ;
  • ou encore la taxe foncière…

Mais vous avez aussi droit à une cerise sur le gâteau. En louant un logement meublé, vous pouvez aussi déduire l’amortissement de votre investissement locatif, c’est-à-dire la perte de valeur théorique de votre logement avec le temps qui passe.

Bizarre, me direz-vous, puisque la plupart du temps un bien immobilier prend de la valeur au fil du temps – en tout cas il en perd rarement (il ne s’agit pas d’une voiture, n’est-ce pas amis automobilistes ?). 

Certes, mais la loi est ainsi faite pour l’instant, et cela vous permet d’annuler fiscalement, grâce à toutes ces déductions, une grande partie du montant de vos loyers perçus. Joli tour de passe-passe fiscal, non ? Et parfaitement légal, bien sûr, si vous optez pour le régime réel.

Mais, attention cependant :

  • la déclaration d’impôts est beaucoup plus compliquée en régime réel ;
  • et il est recommandé encore une fois de faire appel à un expert-comptable.

Conseil n°6 : Attention au moment de la revente

Bon : ça paraît lointain, bien sûr, surtout si vous n’avez encore réalisé aucun investissement locatif… L’idéal c’est :

  • de revendre quand le marché est au sommet de sa forme ;
  • et de gérer ses biens de manière à ne pas être obligé de revendre au mauvais moment, par exemple pour des raisons financières.

C’est comme pour la bourse : c’est vous qui devriez décider quand vous vendez et pourquoi… Et en termes de fiscalité, les plus-values immobilières sont taxées à la revente, sauf dans certains cas précis, comme par exemple la revente de votre résidence principale notamment.

Généralement, plus vous gardez votre investissement locatif longtemps, moins vous payez de plus-value. Mais, gardez à l’esprit que rien ne vous oblige théoriquement à revendre votre bien un jour si vous souhaitez devenir rentier immobilier…

À la question combien d’appartements pour être rentier ? Nous avons vu qu’il est difficile de donner une valeur précise. En effet, plusieurs facteurs peuvent faire varier cette dernière. Quoi qu’il en soit, grâce à cet article, vous avez désormais toutes les informations qu’il vous faut pour faire le bon choix suivant vos moyens et vos besoins. Alors, à vous de jouer!

Foire aux questions

Quel capital pour vivre de ses rentes ?

Le capital nécessaire pour vivre uniquement de ses rentes dépend de plusieurs facteurs : vos besoins mensuels personnels par exemple, et la rentabilité du capital que vous aurez investi.

Comment devenir rentier à 50 ans ?

Pour atteindre l’objectif d’être rentier à 50 ans, un bon choix serait d’investir dans l’immobilier le plus tôt possible. En 20 ou 25 ans, il sera possible de devenir rentier. Une personne qui démarre à 30 ans pourra devenir rentier à 50 ans. Mais cela exige du travail et de la persévérance au fil des ans.

Comment avoir une rente ?

Investir dans l’immobilier est un bon moyen de bénéficier d’une rente. Il est tout à fait possible :

  • d’acheter des appartements avec un emprunt bancaire pour les louer vides ou meublés, en location saisonnière ou non ;
  • ou d’acheter un bien en résidence services ou des parts de SCPI ou de SIIC.

Vous voulez gagner de l’argent régulièrement tous les mois ? Vous pouvez vous référer à l’article placement pour obtenir un revenu mensuel afin de découvrir toutes les possibilités.

Où placer son argent pour avoir une rente annuelle ?

L’investissement immobilier est une excellente opportunité pour placer son argent et obtenir une rente annuelle à terme. Il peut même sur le long terme permettre de constituer un capital pour se lancer dans d’autres projets. Beaucoup ont réussi à devenir millionnaire grâce à ce choix.

Vous avez gagné 1 million d’euros grâce à de bons investissements immobiliers ? Découvrez d’autres placements intéressants dans l’article liberté financière : que faire avec 1 million d’euros.

Références

https://edito.seloger.com/conseils-d-experts/louer/combien-facture-une-agence-immobiliere-gerer-une-location-article-37093.html

https://votreargent.lexpress.fr/immobilier/investir-dans-une-residence-services-en-location-meublee-le-ticket-gagnant_2092788.html

https://www.scpi-8.com/scpi

https://www.pap.fr/bailleur/choisir-investissement/financer-un-investissement-locatif/a1777

https://www.net-investissement.fr/vos-objectifs/guides/generer-revenus-complementaires/comment-obtenir-une-rente-de-1000-euros-par-mois-3121.html

https://devenir-rentier.org/devenir-rentier-immobilier/

https://www.everinvest.fr/services/investissement-locatif/devenir-riche/devenir-rentier-avec-limmobilier/

https://www.immobilier-meuble.fr/gagner-de-l-argent-en-immobilier/

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Maxence Rigottier

Issu d’une ferme agricole, il est devenu multimillionnaire Internet, conférencier professionnel et auteur best-seller.

Chef d’entreprise depuis 2011, Maxence et son équipe ont accompagné plus de 9 000 clients sur Internet.

Il possède un patrimoine net supérieur à 4 millions d'euros en investissant en bourse sur les marchés américains, dans l'or, les crypto-monnaies et l'immobilier en possédant 6 biens à Tallinn en Estonie.

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