Le mindset de l’argent – Interview de Nathalie Cariou

Le mindset de l’argent – Interview de Nathalie Cariou

Dans cet article, on va voir ensemble comment casser ses croyances par rapport à l’argent. Je suis avec Nathalie Cariou. Tu es une experte sur la liberté financière et la relation à l’argent. On est actuellement au Congrès des Infopreneurs à Budapest et aujourd’hui, nous allons nous intéresser à la question comment devenir indépendant financièrement. Tu vas nous expliquer ta stratégie pour atteindre cet objectif.

Je vais te laisser rapidement te présenter pour toutes les personnes qui ne te connaissent pas et nous expliquer comment enlever ses croyances par rapport à l’argent pour augmenter significativement ses revenus. Salut Nathalie.

Nathalie : bonjour. Je suis contente d’être là.

Maxence : est-ce que tu peux te présenter rapidement pour qu’on en apprenne un peu plus sur toi ?

Nathalie : je suis Nathalie Cariou. Je suis l’experte francophone de la liberté financière. Je travaille sur l’argent, sur la liberté financière pour les particuliers ou les professionnels. Ma particularité en plus de ça, c’est qu’a priori je suis une femme, et il n’y en a pas beaucoup.

Maxence : exactement. J’avais interviewé Elodie Beaucent par rapport à l’infoprenariat et clairement, il y a un tiers de femmes et deux tiers d’hommes, et ensuite, dans la réussite il y a encore plus d’hommes que de femmes, peut-être 80/20, je pense, il faudrait voir les statistiques.

Ses conseils pour gagner de l’argent et dépasser ses croyances limitantes

Quels sont les conseils que tu pourrais donner aux femmes qui regardent cette vidéo ou même aux hommes, pour casser ses croyances et passer à la vitesse supérieure ?

Nathalie : déjà, le premier conseil serait de s’intéresser à ce qu’on a dans la tête avant de vouloir apprendre telle ou telle technique, telle ou telle méthode. Des méthodes pour gagner de l’argent, on y reviendra tout à l’heure, mais on va pouvoir travailler avec ce que toi tu fais, les paris sportifs, on va pouvoir travailler avec l’immobilier, avec des placements financiers, on va pouvoir travailler à créer de l’argent et Internet est une bonne méthode. L’infoprenariat dont on parlait est une bonne méthode. Moi, je travaille aussi avec le marketing de réseau. Tout ça, ce sont des méthodes.

Maintenant, si vous êtes bloqué dans la tête, il ne va rien se passer. Si vous êtes convaincu que vous ne pouvez pas faire, vous ne savez pas faire, les autres savent faire, mais vous, vous ne saurez pas, ce sont des croyances personnelles par rapport à l’argent ou bien que vous avez un petit vélo dans la tête qui dit que l’argent n’est pas important, ce n’est pas ça qui compte, ce qui compte, c’est le sens, la spiritualité, de faire ce qu’on aime.

Pendant très longtemps, j’ai été tout à fait convaincu qu’il ne fallait pas travailler pour de l’argent, mais qu’il fallait travailler pour ce qu’on aime faire dans la vie. Comme j’étais une bonne rebelle, qu’est-ce que je faisais ? Je travaillais beaucoup, je faisais ce que je voulais, et ce que j’aimais, mais en fait, je ne gagnais pas d’argent. Je ne travaillais pas pour l’argent.

Maxence : tu étais l’artiste fauché ou l’expert fauché.

Nathalie : exactement. Je travaillais, mais pas un rond à la fin du mois ou en tout cas, pas suffisamment, et tout en disant que ce n’est pas important, parce que ceux qui travaillent pour l’argent sont des affreux capitalistes, c’est bien connu. Pendant des années et des années, j’étais comme ça, je répétais ça, plus ou moins frustrée avec une capacité à vivre avec le minimum. C’est bien d’ailleurs.

J’ai eu une vie d’entrepreneur, parce que je suis assez multirécidiviste de l’entrepreneuriat et donc j’ai eu une vie comme ça financièrement. De temps en temps j’avais de l’argent et ça commençait à m’enquiquiner bizarrement quand j’avais de l’argent, donc je recommençais à zéro et puis je refaisais un truc, je remontais tranquillement les échelons. Au bout de 5 ans, ça commençait à m’enquiquiner sérieux, donc je recommençais à zéro, etc., etc.

Le fait de me dire que je peux vivre avec très peu d’argent, c’était plutôt pas mal parce que ça m’a vraiment permis d’avoir plein d’aventures entrepreneuriales passionnantes. Ça, sans problème. Mais je n’avais pas vu tout ce qui était sur le mode frustration. Tiens je veux me créer un super site Internet, ah bah non, je ne vais pas pouvoir parce que je n’ai pas les sous. Je veux arrêter de bosser et partir en vacances, je n’en parle même pas. Les vacances, ce n’est pas tellement que ça coûte cher, c’est que comme j’étais psychothérapeute avant, quand j’étais en vacances je ne pouvais pas recevoir de clients et si je ne recevais pas de clients, je n’avais pas d’argent.

Maxence : tu vendais ton temps contre de l’argent

Nathalie : même pas mon temps, d’ailleurs pire que le temps, je crois que c’est la disponibilité. Il y a un truc pire que le temps, à vendre, c’est sa disponibilité.

Maxence : c’est dire, OK je suis disponible un soir à 21 heures, un dimanche, les vacances…

Nathalie : les psychothérapeutes sont là-dedans, c’est-à-dire que s’ils ne sont pas, s’ils ne sont pas disponibles, ils n’ont pas les clients. Ce n’est pas tant de dire que la séance dure 10 minutes, 20 minutes, 30 minutes, là c’est vendre son temps, mais c’est vendre sa disponibilité. Donc les vacances, petite croix. Les soirées jusqu’à 21 ou 22 heures, voilà. Tout ça, parce que l’argent ce n’est vraiment pas intéressant, vraiment pas important.

Supprimer ses fausses croyances autour de l’argent

Pour répondre à ta question, comment faire disparaître ses croyances, c’est d’arrêter de se raconter des conneries, des petits films qui disent « non, mais l’argent ce n’est pas important, c’est pour les autres, pour les méchants » et puis regarder d’où ça vient et est-ce que c’est vraiment ça que vous avez envie de croire. Est-ce qu’il n’y a pas des tonnes de frustrations cachées dans votre vie, qui ne sont pas forcément des frustrations du style je ne peux pas me payer une grosse voiture ?

La plupart du temps, quand on pense argent ou quand on pense à ceux qui en ont, on se dit qu’ils veulent de l’argent pour se payer des trucs de luxe. On se dit, moi je n’ai pas envie d’avoir une grosse voiture, donc je n’ai pas besoin d’argent. Ce n’est pas vrai. Moi, je n’ai toujours pas envie d’avoir une grosse voiture, d’abord je suis à Paris, donc j’ai oublié les voitures il y a très longtemps. A la rigueur, je prends des Uber, des taxis, plein de grosses voitures, mais ce ne sont pas les miennes et en plus elles me coûtent moins cher. Donc ce n’est pas le problème.

Mais derrière, il y a non seulement le luxe qu’on s’offre et on a aussi besoin d’être dans le luxe à certains endroits, ou dans le plaisir, la facilité, mais il y a aussi que ça permet de créer l’activité qu’on veut, d’avoir des activités qui ne sont pas totalement lucratives. Il y en a qui sont aussi bénévoles, et de pouvoir avoir des activités bénévoles à côté d’activités lucratives parce qu’on a suffisamment d’argent pour partir ici au Congrès des Infopreneurs.

Depuis 3-4 jours, on est au Congrès des Infopreneurs. C’est super, mais ce n’est pas du tout à ce moment-là qu’on va travailler pour gagner de l’argent. Si on a des systèmes de vente automatiques, on va avoir de l’argent qui va rentrer pendant ce temps et c’est tant mieux, mais on pourrait dire que c’est du temps perdu dans le mode production ou le mode efficacité ou dans le mode échange d’argent contre du temps.

Maxence : du point de vue opérationnel, c’est de la perte de temps, mais par contre c’est excellent en termes de mindset, de stratégie pour s’enrichir au cours des 12 prochains mois.

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Nathalie : exactement. Mais ça, on ne peut y aller que si on a les revenus suffisants d’une manière ou d’une autre, pour se permettre de perdre 4 jours. Effectivement sans quoi on est dans un truc en se disant j’aimerais bien être plus intelligent, plus averti, plus conscient, mais je n’ai pas les moyens d’aller au bon endroit et de rencontrer les bonnes personnes qui vont me permettre d’apprendre correctement, de changer de mindset, de faire grandir ma tête, de pouvoir contribuer différemment, etc. C’est le serpent qui se mord la queue, donc surtout ne pas croire que l’argent, c’est uniquement pour acheter des trucs matériels ou, et se raconter des histoires en disant : moi, si je n’aime pas les trucs matériels, je n’ai pas besoin d’argent. On a tous besoin d’argent.

Qui plus est, et ça, c’est ma caractéristique féminine, je pense que l’argent est l’ascenseur le plus extraordinaire qui soit et peut-être le seul qui existe entre les rêves et la réalité. Si les gens me demandent, c’est quoi l’argent, je dis que c’est l’ascenseur qui permet de prendre les rêves, prendre ce qu’on a dans la tête, ses projets, ses idées, ses envies et les mettre dans le concret, dans la vraie vie. Tant que ce sont des rêves qui se promènent dans les rêves, ce n’est pas très intéressant, ça veut dire qu’on est frustré, qu’on ne contribue pas vraiment au bonheur des autres puisqu’on est juste dans notre cerveau, nos rêves, ailleurs.

Maxence : on a un champ de vision très faible

Nathalie : voilà, et donc on n’impacte pas le monde. Si on veut vraiment le monde, il faut passer nos rêves dans la réalité, dans le concret, la matière et l’argent c’est juste l’ascenseur qu’il faut pour ça. Il n’y en a pas d’autres.

Donc autant y aller, rentrer dans l’ascenseur.

Accepter de gagner de l’argent

Maxence : je rebondis sur ce que tu évoquais juste avant. Clairement, si vous voulez aider les membres de votre famille, les pauvres, soyez le plus riche possible. Vous n’allez jamais pouvoir aider quelqu’un si vous-même vous êtes ultra pauvre. Comme tu l’évoquais, j’ai payé la chambre d’hôtel à mon frère qui est avec moi. Si je n’avais pas d’argent, je ne pourrais pas lui offrir. C’est avec grand plaisir. Je n’aurais pas pu non plus lui offrir la place du congrès des infopreneurs. Si vous voulez aider vos proches, votre famille, vos enfants, votre mari, votre femme, soyez apte à vous assumer et à être responsable à 100 % et comme ça, vous allez pouvoir faire plaisir à vos proches.

Je fais quoi aujourd’hui pour gagner de l’argent ?

Je me souviens, dans une de tes vidéos, tu donnais un exercice que j’ai trouvé intéressant. Quand vous êtes dans une journée de boulot, c’est de vous dire : comment ai-je produit réellement aujourd’hui ? Quelles ont été mes dépenses ? Et comme ça vous avez la réalité de savoir si vous avez été productif et si vous êtes focalisé sur des actions avec de la valeur ajoutée.

Nathalie : qu’est-ce que j’ai fait aujourd’hui pour gagner de l’argent ?

Maxence : quelles sont les actions que j’ai mises en place ?

Nathalie : quelles sont les actions que j’ai mises en place ? se poser la question le matin au petit-déjeuner peut être un très bon exercice : aujourd’hui, qu’est-ce que je vais faire dans le sens de mon objectif ou dans le sens de gagner de l’argent pour ensuite contribuer au monde ? Qu’est-ce que je mets en place de manière concrète et qui sert à quelque chose ? Et pas juste, je vais occuper ma journée. Occuper sa journée, c’est ultra facile.

Maxence : on est soumis à un tas de distractions, donc c’est très important de l’avoir en tête. Concernant l’enrichissement ou l’épargne, moi c’est ce que j’utilise, mais c’est peut-être plus les hommes que les femmes : c’est le côté jours de liberté. Vous prenez votre train de vie, par exemple si vous avez un train de vie à 100 jours par jour, ça fait 3000 euros par mois, si vous avez 9000 euros d’épargne, vous savez que vous avez 90 jours de liberté. Au lieu de se dire que j’ai gagné ou épargné 50 euros, ça permet de dire j’ai gagné un jour de plus de liberté dans mon indépendance financière.

Nathalie : ça rejoint ce qui est pour moi la définition de la liberté financière. Je le travaille moins sur du court terme que sur le moyen terme. A un moment donné, se dire, et c’est peut-être une question que vous vous posez, on vous parle de liberté financière depuis 10 minutes, mais vous vous dites, oui, mais moi où j’en suis là-dessus ? Où j’en suis sur ce chemin de la liberté financière ? D’abord, c’est un chemin, pas forcément un objectif, mais plutôt un chemin. Petite parenthèse, où j’en suis ?

Une manière de le faire, c’est : vous prenez la totalité de ce que vous avez. Vous imaginez que demain, vous voulez partir sur Mars. Il paraît que c’est un voyage sans retour. On vous a offert le voyage, vous avez été tiré au sort, vous n’avez pas besoin de le payer, vous partez sur Mars et vous prenez tout ce que vous avez et vous allez le vendre parce que vous savez que vous ne revenez pas, donc ce n’est pas la peine de le garder. Vous prenez tout ce que vous avez, vous allez le vendre, maison, comptes en banque, entreprise, actifs intangibles qui vont devenir tangibles, voiture, objets de valeur. Ne vous prenez pas la tête sur les voitures et les objets de valeur, généralement ça ne vaut pas grand-chose. Vous prenez la totalité de vos meubles, sauf s’ils sont très signés par quelqu’un, et vous considérez que ça vaut 1000 euros.

À part ça, vous prenez tout, vous faites la somme de tout, vous enlevez bien évidemment vos dettes parce que vous n’allez pas partir comme un sauvage et puis si jamais vous avez des dettes le fisc risque de vous récupérer et vous empêcher de monter dans la fusée pour aller sur Mars. Pour monter dans la fusée, il ne faut pas de dettes. Vous payez le banquier, les impôts que vous n’avez pas payés ou bien la somme d’impôts que vous allez avoir à payer. Vous remboursez la tante Berthe, etc. Tout est payé, vous avez remboursé vos dettes et il vous reste une certaine somme.

Et vous allez diviser cette somme par le montant nécessaire pour vivre pendant un mois. Pendant un mois, il me faut 1000 euros, 1500 euros, 2000, 3000 euros pour vivre super bien ou pour vivre modestement et normalement (à vous de voir). Vous allez vous même faire les deux calculs, minima et confort, et vous allez tomber sur un chiffre. Vous avez pris la somme de combien d’objets sans les dettes, combien j’ai besoin pour vivre tous les mois, et le chiffre que vous allez obtenir, c’est le nombre de mois de liberté financière que vous avez à disposition.

Des fois, il y en a qui tombent sur deux. Ils me disent « ah ! ce n’est pas beaucoup ». Eh oui, ce n’est pas beaucoup. Ça veut dire demain si vous arrêtez de travailler, vous auriez deux mois devant vous sans avoir rien à faire. Et au bout de deux mois, il va falloir commencer à retourner bosser. Il y en a qui tombent sur des chiffres comme 200, 300. J’ai 300, ça veut dire quoi 300 ? ça veut dire 300 mois, ça commence à faire un peu quand même.

Maxence : ça commence à être sympa.

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Nathalie : ils ne se rendent même pas compte. Généralement, on calcule en argent, en euros, mais les euros, on s’en fout, ce qui compte c’est la liberté financière, c’est-à-dire le temps que ça donne, éventuellement sans travailler ou en faisant un autre projet.

Je ne suis pas de celles qui disent, gagner de l’argent pour ne rien faire après. Personnellement, ce n’est pas parce que j’ai de l’argent que je vais m’enquiquiner à trois sous et demi de l’heure. Je n’ai pas du tout envie de m’enquiquiner sans prétexte que j’ai de l’argent. Donc pas de double peine. J’ai de l’argent et en plus je m’amuse et ma manière de m’amuser c’est de transmettre des choses aujourd’hui, apprendre aux gens la liberté financière avec un programme qui s’appelle Richesses et liberté. Tout ça, c’est des choses que j’aime faire, donc je le fais parce que j’aime le faire, mais je ne suis pas obligé de le faire. Ça, c’est vraiment la différence, si j’ai le choix de le faire ou de ne pas le faire.

L’importance du ratio

Pourquoi ai-je le choix de le faire ou ne pas le faire ? Parce que quand je calcule ce fameux ratio dont on a parlé, il y a un certain nombre de mois devant moi et même d’années dans lesquelles je pourrais vivre et me dire que je ne travaille pas.

Faites ce calcul. Si vous avez 30 ans, vous allez dire que ça ne tiendra pas jusqu’à la retraite. Et des fois, quand vous avez 50 ou 55 ans, vous vous dites que vous pourriez arrêter de bosser maintenant. Ce n’est peut-être pas la peine de bosser dix ans de plus en attendant que l’Etat vous verse une retraite, vous pouvez peut-être faire ce qu’il faut pour dès maintenant commencer à profiter de la vie. C’est une petite suggestion ;

Maxence : absolument, vous avez deux options. La première : si vous faites ça et vous vous dites waouh ! je suis quasiment à zéro. Là, c’est vraiment d’épargner au moins 10 % de ce que vous gagnez. Je suis toujours choqué quand je rencontre des personnes qui me disent je suis fauché, je suis à sec. Ça veut dire qu’ils n’ont jamais eu cette psychologie pour au moins épargner 10 %. Et là, vous ne sauriez jamais dans la merde. Ayez vraiment cette base. On ne peut vraiment pas faire plus bas comme base pour l’intelligence financière. Epargnez au moins 10 %.

Et si vous avez, comme tu l’as évoqué, 12 mois, 20 mois, 50 mois, 200 mois de train de vie d’avance, c’est excellent, profitez-en. Vous pouvez peut-être vous faire quelques mois en congé sabbatique, réaliser un rêve d’enfance que vous avez toujours gardé dans les placards au lieu de le mettre en place au sein de votre vie. Ayez-le en tête.

Tu as déjà vu des centaines et des centaines d’étudiants à travers ta formation liberté financière, est-ce que tu peux nous expliquer les trois principales erreurs des personnes qui échouent et les trois principales qualités des succès des membres de ta formation ? C’est Richesse et Liberté. C’est un programme sur 6 mois ?

Nathalie : c’est un programme sur 8 mois. Pour moi, la première erreur est de vouloir faire avant de comprendre. Avant d’aller l’argent au bon endroit, savoir dans sa tête, et donc de mettre énormément d’effort tout en ayant oublié qu’il y a autant de sabotage qui se mette en place et d’oublier les sabotages. Il faut d’abord nettoyer les sabotages pour que le champ soit libre. Je compare souvent ça à une boîte qu’on aurait à l’intérieur de nous, un coffre au trésor ou un puits. Quand on n’a pas nettoyé à l’intérieur, on remplit le puits et l’argent part aussitôt. C’est un peu bête.

La deuxième erreur, gagner c’est bien, mais en réalité votre richesse, c’est l’argent que vous gardez.

Maxence : c’est garder en patrimoine ou dans sa poche ?

Nathalie : en patrimoine et on va l’investir après. Mais avant même de l’investir, on peut dire qu’on a une autre erreur qui est de ne pas investir. Mais même avant ça, c’est de se dire qui fait votre richesse, ce n’est pas l’argent que vous gagnez, mais l’argent que vous gardez.

Maxence : excellent conseil.

Nathalie : si vous gagnez 1000 euros et que vous gardez 800, vous êtes plus à même de créer votre liberté financière que si vous gagnez 10 000 et que vous gardez 0. C’est l’argent que vous gardez qui va faire que vous allez devenir riche et non l’argent que vous gagnez. On est élevé pour être des chasseurs d’argent, pour aller gagner de l’argent en travaillant, en investissant. Ou bien dans certaines cultures, les femmes vont être élevées à trouver un mari qui a de l’argent, mais c’est aussi comment je gagne de l’argent. Dans d’autres cultures, on va être en banlieue, il n’y a pas de boulot, on va être élevé à vendre de la drogue qui est aussi une manière de gagner de l’argent. Je ne vous recommande pas, c’est super dangereux. Il y a tellement de manières légales de faire qu’on va juste pas faire comme ça.

Dans tous les cas de figure, on est élevé à aller chercher de l’argent. C’est vraiment le chasseur qui va chasser. Sauf qu’une fois qu’on l’a, on n’en fait rien, on le gaspille, on consomme, on n’y fait pas attention, on ne sait pas le gérer, on ne sait pas combien on a d’ailleurs. En réalité, c’est avec ce deuxième métier qui est celui de s’occuper de votre argent que vous allez pouvoir créer votre liberté financière. C’est vraiment une erreur et un conseil important.

Après, bien évident, investir. Alors, on va laisser courir son investissement sur 20 ans, mais s‘il y a un truc important à savoir c’est qu’investir suppose toujours des risques. Il va falloir risquer. On ne peut pas vivre en sécurité 24h/24. Et deuxièmement, investir, ça veut dire de l’action. Il y a des personnes dans ma formation qui me disent « ah, mais j’ai fait, mais ça ne marche pas bien ». Mais, vous avez fait quoi ? « J’ai réfléchi ». Ce n’est pas une action ça.

Ma définition de l’action est très simple. Une action est un truc qu’on voit de l’extérieur. L’autre en face voit quelque chose. Si je pense la nuit dans mon lit, ce n’est pas une action.

Maxence : c’est de la branlette intellectuelle !

Nathalie : ça peut être un truc comme ça. Ça peut être utile, mais ce n’est pas être passé à l’action. Etre passé à l’action, c’est quand je fais un pas, et que l’autre en face voit que je me suis rapproché, éloigné, je suis passé à droite, à gauche, mais l’autre en face a vu quelque chose. Donc ça, c’est les erreurs. Et l’erreur est de ne pas passer à l’action.

Passer à l’action et s’occuper de ses finances

Les conseils : passer à l’action ; s’occuper de ses finances, regarder ce qu’on garde autant que ce qu’on gagne. Ce qu’on gagne c’est important, ce qu’on garde c’est aussi important. Et puis…

Maxence : l’investir.

Nathalie : l’investir et c’est aussi le passage à l’action. Il faut aussi être d’accord d’aimer l’argent et de fréquenter l’argent. Ça, c’est la base. C’est dire qu’on ne peut pas avoir de l’argent dans sa poche si on n’aime pas l’argent. C’est juste pas possible. Vous n’avez pas de café dans votre placard si vous n’aimez pas le café. Peut-être pour vos invités, mais il n’y en a pas tous les jours. Si vous n’aimez pas le chocolat, prenez n’importe quel truc que vous n’aimez pas, vous n’aimez pas le saucisson, je parie que vous n’avez pas de saucisson dans votre frigo parce que vous n’aimez pas ça. C’est exactement la même chose pour l’argent. Comme voulez-vous avoir de l’argent dans votre poche si vous n’aimez pas l’argent ? Apprenez à aimer l’argent ou en tout cas, à aimer tout ce qu’il va vous permettre de faire de sympathique dans la vie.

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Maxence : je vais rebondir par rapport à l’argent. C’est un exercice que je vous invite à faire. Aujourd’hui, comment avez-vous dans votre portefeuille ou dans votre poche ? Est-ce que vous avez de manière générale 20 euros ? 50 euros ? 200 euros ? 500 euros, 1000 euros. Généralement, plus ce montant est important, plus vous êtes relâché, détendu par rapport à l’argent et plus votre récipient financier a augmenté.

Moi par exemple, il y a quelques années, j’avais 20 euros dans ma proche parce que j’avais peur de les perdre ou que quelqu’un me les vole. Aujourd’hui, là, j’étais au Congrès, je dois avoir 900 euros dans mon portefeuille parce que mon récipient financier a augmenté et si je devais les perdre ou qu’on me vole mon portefeuille, ça ne va pas être dramatique pour moi.

Je vous dis ça parce que je pense à mes parents qui m’avaient vu avec 300 voire 400 euros dans le portefeuille, ils faisaient « ah, mais tu es fou d’avoir autant. Va le mettre à la banque ou garde juste ta CB parce que si tu les perds… ». Leu récipient est très faible et leur rapport à l’argent est beaucoup plus douloureux en quelque sorte.

C’est quelque chose que je vous invite à faire. Dites-vous : de manière générale, combien avez-vous dans votre poche ou votre portefeuille ? Est-ce que c’est plutôt 20 euros ? 200 euros ? 500 euros ? Plus le montant est important, plus vous êtes détendu, relax, vous savez inconsciemment que si vous le perdez, vous allez savoir le refaire rapidement. Bons signaux.

Nathalie : bon signal effectivement, vous êtes détendu, relax. Et aussi ça dit quelle est votre unité de mesure : est-ce que vous comptez en centimes ? Est-ce que vous comptez en euros ? Est-ce que vous comptez en dizaines d’euros ? Est-ce que vous comptez en centaines d’euros ? Est-ce que vous comptez en milliers d’euros ?

En réalité, je suis toujours surprise par des personnes qui viennent et qui me disent « ah oui, j’ai vachement d’épargne » super ! quel montant ? 1500 euros. Ils comptent en euros. Et donc 1500, quand on compte en euros, ça fait 1500 fois un euro. Si vous comptez en dizaines de milliers d’euros, 10 000 euros c’est votre unité de base, si vous dites j’ai 1500 unités, c’est que vous avez 1,5 million d’épargne quelque part. Votre unité, c’est quoi ? Si c’est les centimes, quand vous avez 20 euros, vous avez déjà 2000 unités.

Maxence : vous vous croyez le roi du pétrole !

Nathalie : vous vous croyez le roi du pétrole parce que vous comptez en centimes, en dizaines de centimes, en euro. Votre unité c’est le 10 euros. Le billet c’est le 100 euros, c’est 1000 euros, 10 000 euros. Regardez quelle est votre unité. C’est exactement le même type de prise de conscience que combien j’ai de l’argent dans ma poche.

Maxence : c’est très important et si vous côtoyez des gens qui gagnent pas mal d’argent, l’unité de mesure, c’est 1k, 10k, 100 k, 20k. On l’entend généralement et pour ceux qui sont dans les millions, ils vont vous dire 1 m, 2 m, 3 m, 10 m

Nathalie : leur unité de mesure, c’est le k, le kilo euro.

Maxence : c’est 1000 euros.

Nathalie : et au-dessous, ils se disent que c’est de l’argent de poche. Si je fais le lien avec ce que dit Maxence, si quelqu’un compte en k, il aura 1000 euros dans la poche parce que c’est son argent de poche. Vous, vous avez 10 euros dans la poche parce que c’est votre argent de poche, et que vous comptez en dizaine d’euros.

Une manière de jouer avec ça est tout simplement d’augmenter. Soit vous augmentez les sous que vous avez dans la poche, soit, un autre conseil que je peux donner, c’est d’aller voir des dépenses, de regarder des prix dans les boutiques – ça ne coûte rien de regarder les prix dans les boutiques –, mais de regarder les prix dans les boutiques qui sont en dehors de votre zone à vous, à savoir que vous allez prendre une vitrine de luxe et vous allez voir que la paire de chaussures vaut 1000 et quelques euros. Vous allez prendre un matériel informatique, et vous allez voir que ça vaut 9000 et des brouettes. Autrement dit, vous montez votre capacité, ne serait-ce qu’à lire les chiffres avec beaucoup de zéros derrière.

Ses stratégies pour s’enrichir

Maxence : n’hésitez pas à mettre en place cet exercice. Pour finir sur une dernière question, quelles sont les principales stratégies que tu recommandes pour s’enrichir, le business Internet ou le business normal, la bourse, l’immobilier, le MLN ? Qu’est-ce que tu conseillerais dans le top 5 ou le top 3 des principaux investissements que tu connais toi-même ou des personnes que tu côtoies pour réellement s’enrichir ?

Nathalie : je ne vais pas tout à fait répondre à ta question, parce qu’en fait, tous les moyens sont bons. Je vais simplement faire une distinction entre trois choses : des choses qui ne sont pas des manières d’investir, mais des manières de conserver l’argent. C’est notamment quand on fait de l’immobilier très précis. En réalité, dès qu’on est sur 3 % de rentabilité, ça ne s’appelle pas de l’investissement. Il faut oublier ça.

Maxence : ça s’appelle quoi ?

Nathalie : ça s’appelle de la conservation de patrimoine. Après, dans les investissements il y a des investissements que j’appelle stratégie d’investissement parce que vous avez l’argent ou vous pouvez l’emprunter et vous allez le placer, c’est notamment l’immobilier, les placements financiers.

Et puis, vous avez une deuxième partie qui sont les stratégies de croissance et qui sont les moyens de créer de l’argent, parce que l’argent, soit vous l’avez et donc vous allez à partir de cet argent-là en faire d’autre. Si vous faites du 3 %, ça s’appelle je conserve. Si vous faites du 10 %, ça s’appelle j’investis, je crée de l’argent, mais à partir de l’argent que vous avez déjà, vous avez la capacité de mobiliser chez le banquier.

Il y a toutes les autres stratégies qui sont des stratégies de croissance, et c’est ça qui fait le lien avec la liberté financière. Quand on n’a pas d’argent, on va le créer avec Internet, avec de la création d’entreprises, avec de la création de valeur. Ça peut être une entreprise traditionnelle, mais c’est cher. Donc ça va être plutôt Internet, le marketing de réseau et les paris sportifs aussi d’ailleurs

Maxence : les paris long terme

Nathalie : et donc dans cette partie-là, on est dans je crée de l’argent, je suis dans une stratégie de croissance. Jamais oublier derrière l’idée de liberté financière, il y a tout ce qui est investissement parce qu’on a déjà de l’argent et qu’on peut l’investir et c’est le cas de l’immobilier et des placements financiers, mais il y a aussi tout ce qui est stratégie de croissance, on crée l’argent.

Maxence : merci pour ton retour d’expérience.

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Maxence Rigottier

Issu d’une ferme agricole, il est devenu multimillionnaire Internet, conférencier professionnel et auteur best-seller.

Chef d’entreprise depuis 2011, Maxence et son équipe ont accompagné plus de 9 000 clients sur Internet.

Il possède un patrimoine net supérieur à 3 millions d'euros en investissant en bourse sur les marchés américains, dans l'or, les crypto-monnaies et l'immobilier en possédant 6 biens à Tallinn en Estonie.

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