Comment parler anglais rapidement et facilement ? Adrien Jourdan

Comment parler anglais rapidement et facilement ? Adrien Jourdan

I speak, spoke, spoken. C’est-à-dire Maxence ?

Donc aujourd’hui, je suis avec Adrien Jourdan qui a une chaîne YouTube sur l’apprentissage de l’anglais. On va voir dans cette vidéo, donc comment apprendre rapidement et efficacement l’anglais. Si vous le savez, j’ai été expatrié à Malte de fin 2012 à début 2018. Ensuite, j’ai été expatrié, là où on fait cette vidéo, en direct de Tallinn en Estonie depuis avril 2018. Et c’est l’un de mes points faibles, en l’occurrence l’anglais. Et du coup, ça va être intéressant qu’Adrien, qui m’a donné aussi des conseils pour vraiment progresser en anglais. Je sais que ça va vous intéresser, aujourd’hui c’est indispensable pour vraiment être, voilà, dans un monde de plus en plus mondialisé, à la page. Donc on va voir tout ça.

Alors, salut Adrien, est-ce que tu peux te présenter pour les personnes qui ne te connaissent pas ? Je connais Adrien depuis 2014.

How are you Maxence?

Perfect, and you?

I’m good, thank you very much.

Alors, avant que je ne me présente, je dois vous raconter quelque chose : quand on va au restaurant par exemple, donc qui commande en anglais au serveur, et je peux vous dire que c’est Maxence qui commande en anglais, et je le force, et il se débrouille tout seul. Et comme tout un chacun, quand on n’a pas trop le choix, on trouve les solutions pour répondre à la situation.

So guys, good morning, my name is Adrien, «ispeakspokespoken.com».

Bonjour à tous, je suis Adrien. Donc comme Maxence l’a dit, j’anime la chaîne YouTube ispeakspokespoken.com. Donc aujourd’hui, vous qui suivez Maxence, ça va vous intéresser ce chiffre : on est, au moment où on enregistre cette vidéo, autour de 150 000 abonnés, voilà. Donc on a réussi à fédérer une grosse communauté, notamment en mettant en libre accès un cours d’anglais par jour qui est différent. Et c’est vraiment un cours de A à Z, à chaque fois on traite un point en particulier. Donc grâce à ça, on a toute une communauté qui s’est créée. Et après, évidemment, je propose des programmes pour aller plus loin : programme prononciation, programme anglais du voyage ; et mon programme phare : « parler anglais dans les 60 jours qui viennent ». Donc je crois, on a dit qu’on mettait le lien juste en dessous ?

Absolument, comme ça vous allez pouvoir regarder autre chose qu’Adrien n’a pas précisé, il parle russe. Et ici en Estonie comme il y a globalement 40 % de russophones, donc à chaque fois dans la rue il me dit : « ça parle russe, là ça parle estonien, là je ne comprends pas, là ça parle russe ». Et tu parles aussi allemand, hier on a renseigné un Allemand. Bah, tu as renseigné, parce que moi je ne sais absolument pas parler allemand. Donc tu parles russe, français, anglais et je sens que tu vas me faire une démo cet après-midi en espagnol, s’il y a quelqu’un qui demande un renseignement.

On va plutôt se cantonner au russe, parce que c’est plus à propos ici, mais on pourrait le faire aussi.

Pour revenir au sujet de la vidéo, donc tu voulais qu’on parle Maxence.

Pourquoi apprendre l’anglais

Alors, dis-nous tout déjà : pourquoi apprendre l’anglais ? Parce qu’on pourrait se dire : bah, finalement… j’aime bien cette analogie, tu disais, voilà : dans les années 90, on ne savait pas parler anglais, pardon, pas allemand. C’était… en gros on s’en foutait, ce n’était pas très grave. Par contre aujourd’hui en 2019, 2020 et au-delà, on doit absolument parler cette langue, parce que, voilà, on a un monde mondialisé, et c’est la langue numéro un. Alors, pas en nombre d’habitants qui est parlée, mais numéro un dès qu’on va se déplacer dans un autre pays, c’est l’anglais qui prédomine le monde.

C’est la première langue internationale. Vous avez évidemment le mandarin que… en fait, c’est ce qu’on appelle le chinois, mais si on utilise le bon terme, c’est le mandarin, mais qui est vraiment cantonné à l’Asie, à l’Asie du Sud-est et évidemment à la chine. Mais si vous voulez une langue internationale, c’est-à-dire une langue que vous allez pouvoir utiliser pour parler à quelqu’un dont l’anglais n’est pas la langue maternelle. Par exemple, vous français, l’anglais ce n’est pas votre langue maternelle, vous parlez avec un suédois, le… pour la personne, pardon, qui est suédoise, évidemment l’anglais n’est pas sa langue maternelle. Du coup, vous allez utiliser ce qu’on appelle le lingua franca, c’est-à-dire une langue – littéralement en gros – de déplacement, et ça va être l’anglais. C’est la première langue internationale : une page sur deux, sur le web, c’est en anglais. Dès que vous touchez un domaine technique, l’informatique, si vous utilisez des outils pour un business en ligne, très rapidement vous allez arriver sur des outils qui sont quasiment, exclusivement, rarement d’ailleurs traduits en français, donc ça sera en anglais. C’est une des raisons parmi lesquelles, évidemment, il faut maîtriser l’anglais aujourd’hui. Parce que le problème que nous, Français, on a, c’est qu’on est un pays de taille moyenne en fait, on est assez gros pour pouvoir se débrouiller sans l’anglais, mais si vraiment vous voulez vous développer et passer à l’étape supérieure, là vous n’avez pas le choix, vous êtes obligé de le connaître. Contrairement à des pays, comme par exemple les Pays-Bas, la Scandinavie – l’Estonie c’est un exemple parfait – tous les pays baltes, de toute façon vous avez un, deux, cinq, dix millions de personnes qui maîtrisent votre langue, vous n’avez pas trop le choix, vous allez très vite parler anglais, OK ? Nous on n’est pas dans ce contexte-là, donc malheureusement, au début c’est plus facile pour nous, parce qu’on peut se cantonner au français. Mais vous vous rendez bien compte, je suis sûr que si vous allez voyager, si vous allez sur internet, si vous utilisez des outils pour développer votre business sur internet, où vous voulez, vous voulez vous renseigner, vous allez sur YouTube, vous êtes obligatoirement tombé à un moment ou un autre sur des vidéos en anglais.

Donc c’est pour ça, aujourd’hui c’est la raison vraiment, la raison première pour laquelle j’avais fait la chaîne YouTube « I speak, spoke, spoken », pour donner les outils à tout le monde pour maîtriser la langue de Shakespeare, et pour vous montrer que c’est possible, qu’il n’y a pas de facilité. Parce qu’on a cette croyance limitante : « je suis nul en anglais », à cause notamment de la mauvaise expérience qu’on a à peu près tous eue. Pas tout le monde, il y a certains qui ont eu de bons… je dirais qui ont permis… qui ont pu progresser rapidement grâce au système scolaire. Malheureusement, ce n’est pas le cas d’une majorité d’entre nous, je m’inclus évidemment là-dedans. Le fait aussi qu’on se dise : « mon accent est vraiment mauvais, c’est catastrophique ». Donc vous êtes bloqué à l’oral. Peut-être que vous avez aussi une perte de confiance en vous au niveau de l’expression en anglais, j’entends bien. Tout ça, quand on le met bout à bout en fait, vous arrivez à 30, 40, 50, 60, 70 ans, et vous vous dites : « oh la la, il faut que je reprenne l’anglais, mais comment je vais faire, c’est pas possible ». Il y a cette croyance limitante où on se dit : « c’est inaccessible pour moi », voilà. Donc c’est pour ça que j’ai créé la chaîne, et c’est exactement pour ça, et c’est exactement pour vous montrer aussi que, bah, ce n’est pas du tout le cas, et vous pouvez parfaitement le reprendre, et après il faut le faire avec, en fait, plein de bon sens. Il n’y a pas de magie, il n’y a pas des choses compliquées à faire, c’est vraiment dans l’organisation, dans la méthode. Et après au niveau du contenu, il y a des grandes règles à respecter, à connaître. Et si vous jouez bien le jeu, vous allez rapidement vous améliorer.

Une semaine pour parler anglais

Alors, on a fait un petit sondage sur Instagram avec Adrien. On a posé différentes questions, et du coup, ça va certainement vous intéresser, surtout si c’est le même type de questions que vous vous posez. Donc juste avant, je voulais aussi rebondir sur l’Estonie : donc c’est 1,3 million d’habitants, il y a 29 habitants au kilomètre carré. Donc voilà, très faible densité. Je suis allé en Nouvelle-Zélande, là je suis résident maintenant en Estonie, avant j’étais à Malte, idem ça parle anglais. Donc souvenez-vous, si vous êtes déjà allé aux États-Unis, en Australie ou même de manière générale quand vous voyagez, je suis allé en Afrique : Kenya, Éthiopie, Tanzanie, à chaque fois on parle anglais. Et ça rebondit à cette question qu’on pose, que les gens se posent souvent et que tu as régulièrement, c’est : en combien de temps puis-je avoir un niveau intermédiaire ? Donc déjà, bien me débrouiller. Et ensuite : en combien de temps puis-je devenir bilingue ? Donc là, vraiment, avoir ce niveau avancé. Quelle est, un petit peu, la fourchette de temps, selon toi, et la durée quotidienne qu’on doit y consacrer ?

Alors, ça dépend. Évidemment, j’aimerais bien vous donner une réponse toute faite, et puis après : c’est bon, vous avez juste à apprendre et c’est fini. C’est un peu plus…

I want the best answer.

The best answer, OK.

L’accent à couper du cordeau bourguignon !

Le gros avantage de Maxence, c’est qu’il ose. Il n’a pas de complexe là-dessus et c’est comme ça qu’il pourra s’améliorer rapidement. Si, évidemment, tu fais l’effort de parler, n’est-ce pas ?

Absolutely!

Mais il s’y met ! En fait, en une semaine-là, je pense qu’il va parler…

L’environnement, je suis avec Adrien pendant une semaine, c’est bon, j’ai fait mon ratio d’anglais pendant un an.

Tu as parlé autant en anglais, je pense, en une semaine qu’en un mois.

Qu’en un an même, je dirais.

Ouais, bah, c’est honteux. Il faut le pousser un peu. N’hésitez pas d’ailleurs à mettre dans un commentaire, dites ce que vous… dire ce que vous pensez de l’anglais de Maxence.

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L’apprentissage de l’anglais dépend de votre niveau de départ, de votre engagement et de votre connaissance d’autres langues étrangères

Donc évidemment, la durée nécessaire pour apprendre l’anglais ça dépend : 1 – de votre niveau de départ. 2 – de votre niveau d’engagement dans l’apprentissage. Et 3 – si vous connaissez d’autres langues étrangères, et que ce soit votre langue maternelle ou non. Si, évidemment, vous avez déjà les bases en anglais, si vous connaissez, par exemple, l’espagnol et, mettons – je dis n’importe quoi – le russe. OK, bon, c’est un peu exotique comme combinaison, vous allez apprendre évidemment beaucoup plus rapidement l’anglais. Et le troisième facteur c’est : est-ce que vous avez un formateur qui vous plaît ? Et donc : est-ce que vous suivez sa formation ? Ça, ça va évidemment accélérer le processus, c’est évident. C’est exactement comme, par exemple, apprendre la cuisine tout seul. Vous pouvez le faire en cherchant les recettes sur internet et apprendre à cuisiner avec un chef. À votre avis, qu’est-ce qui va aller, qu’est-ce qui va être le plus rapide, de quelle manière allez-vous progresser le plus rapidement, en quelques semaines, en quelques mois ? Bah, ça sera avec le chef, évidemment. Si vous repartez quasiment de zéro, avec…

Totalement de zéro, vous avez quelques notions.

Avec un anglais scolaire, l’anglais scolaire typique qu’on a à la sortie du lycée, donc il n’y a pas grand-chose malheureusement, surtout à l’oral. En quelques mois, vous pouvez avoir un… si franchement vous faites bien les choses, si vous suivez bien la méthode, si vous écoutez bien les conseils, si vous avez du plaisir à le faire, si vous trouvez un formateur qui vous plaît et si vous êtes – j’insiste là-dessus – régulier dans votre apprentissage, le top c’est tous les jours, vous allez pouvoir vous débrouiller en quelques mois : trois, quatre mois, bien vous débrouiller dans une conversation à l’oral, tout simplement.

Donc trois, quatre mois si on part totalement de zéro pour avoir un niveau quasi intermédiaire. Du moins, déjà commencer à communiquer dans le pays où vous êtes.

Tout à fait, voilà. Si vous suivez bien les consignes, si vous êtes bien appliqué, si vous êtes bien disciplinés et si vraiment vous fait bien les choses à fond, en fait ça prendra deux mois pour quelqu’un qui apprend à un rythme tout à fait classique. D’ailleurs, de vous à moi, c’est 90 % des gens. Il faut arrêter de penser qu’il y a des gens, il y a toujours quelques personnes qui apprendront beaucoup plus rapidement que nous, voilà. Je me mets évidemment dans le groupe. Mais en fait ce n’est pas important, on s’en fiche complètement. Ce qui nous intéresse c’est : vous, comment vous allez pouvoir apprendre, et comment vous allez pouvoir progresser ? Donc en quelques mois, en reprenant bien les choses correctement, vous pouvez tenir une conversation en anglais.

Par contre, après, parler couramment, évidemment ça prend un peu plus de temps et ça va beaucoup dépendre de votre environnement : est-ce que votre environnement est en anglais, est-ce que vous allez pouvoir pratiquer, évidemment, suffisamment souvent pour atteindre un super niveau et niveau bilingue ? Là par contre, ça va prendre des années. Pourquoi ? Parce que les niveaux bilingues, ce n’est pas ce qui est marqué sur les CV en français où je vois bilingue des fois, et je demande à la personne un truc super basique ; et là, je vois que la réponse elle n’est pas là du tout. Puisque là, vous savez comment ça marche sur les CV en France : si vous avez un niveau bilingue, théoriquement ça correspond à la même maîtrise que celle que vous avez pour votre langue maternelle. Donc vous imaginez que ça, ça prend par contre des années.

Absolument, voilà.

Et de vous à moi, ce n’est pas forcément indispensable pour vous. Ce n’est pas indispensable pour regarder les séries en VO, ce n’est pas indispensable pour voyager en anglais, ce n’est pas indispensable pour utiliser un outil en anglais, absolument pas. Voilà.

L’accent français : la « French Touch »

Alors, autre question qui vous vient certainement en tête, c’est par rapport à l’accent. Donc moi je viens donc dans la campagne profonde, la cambrousse à 20 km de Chalon-sur-Saône en Saône-et-Loire, d’où ce fameux accent bourguignon made in Guy Roux, souvent qui est une bonne analogie, les gens comprennent bien. Comment on fait, voilà, si vous regardez la vidéo, vous dites : « moi je suis des ch’tis » ou alors : « putain, con, je viens de Marseille » ? Bref, quelle que soit là où vous êtes en France ou même dans un autre pays. Si on a des Québécois qui nous regardent, là aussi gros accent à couper au cordeau. Comment on fait pour, peut-être casser, entre guillemets, son accent naturel et avoir l’accent plutôt de la langue internationale ? Donc que des Américains, des Australiens ou encore que sais-je, nous comprennent et pas que notre accent nous biaise par rapport à tout ça.

Alors en fait, ce n’est pas ton accent français ou ton accent local qui va faire que tu vas mal prononcer. Évidemment, tu vas avoir l’impression de l’entendre. Ce qui fait toute la différence en fait, c’est que déjà, nous on nous apprend à faire les choses de manière parfaite. Et ça, c’est la catastrophe. « Fait » est mieux que « parfait », OK ? En anglais, il y a un proverbe qui dit : « You don’t have to be great to start », vous n’avez pas besoin d’être géniale pour commencer, « but you have to start to be great », mais vous devez commencer pour être super bon, OK ? Vous n’avez pas besoin d’être super bon pour commencer, mais vous avez besoin de commencer pour être super bon. « Simple, but efficient » : simple, mais efficace. Et c’est exactement ça. On a trop souvent honte de notre accent, parce qu’on n’ose pas.

Le « French touch ».

On l’entend, quand vous essayez de prendre un accent anglais, il y a toujours quelqu’un – je suis sûr que ça vous est arrivé au moins une fois dans votre vie – qui vous dit : « oh la la, tu te la racontes, tu te la pètes ». Donc là : bing ! Le niveau, il redescend parce que grosse pression sociale, il n’y a rien de plus terrible, OK ? Après, il faut savoir que lorsque vous parlez une langue étrangère, vous n’aurez jamais un accent parfait. Donc le but du jeu en fait, comme vous faites de limitation, on fait tous ça, on fait tous les perroquets, c’est d’imiter suffisamment bien, il n’y a pas besoin que ce soit parfait, OK ? Mais ça, ça sous-entend que vous sachiez imiter. Donc vous devez comprendre, et vous devez, pour ça, c’est pour ça qu’il faut avoir un formateur qui tient la route, qui est capable de vous expliquer de votre point de vue à vous : vous, vous êtes français ou francophones ou les deux, OK ? Par exemple vous êtes Suisse francophone, je pense à ceux qui nous suivent d’Afrique noire, Québec, etc., vous êtes francophones, OK ? Que vous ne soyez pas Français, que vous soyez Français ou non, ça ne change rien. Du moment où vous êtes francophone, vous maîtrisez une langue qui est plate, comme le coréen, ce qui est assez rare dans notre famille de langues. Et l’anglais c’est différent, c’est beaucoup plus chantant, vous avez beaucoup plus d’amplitudes. Ce qui fait que vous ne maîtrisez pas l’intonation de la phrase en général. Pour vraiment simplifier, c’est : soit descendant, soit montant. Par exemple quand on dit : « comment vas-tu ? » C’est une intonation descendante sur la fin, je ne vais pas dire : « How are you? » C’est vraiment bizarre pour un anglophone. Vous voyez, je dis : « How are you? » On tombe, parce que c’est une question où on va répondre… on ne va pas répondre par « oui » ou par « non ». C’est « je vais bien », « je vais mal ». Mais on ne peut pas répondre par « oui » ou par « non », donc c’est une intonation descendante. Vous avez…

Of course.

Of course. Affirmation : intonation descendante. Si par contre vous posez une question, on répond par « oui » ou par « non », l’intonation montante. Mais c’est vraiment important de faire cette intonation, puisque comme nous Français on a une langue plate, on ne s’en rend même pas compte. Donc on fait à peu près n’importe quoi, parce qu’on fait peu d’oral à l’école. Et en plus, on fait des choses qui sont assez théoriques souvent ; alors qu’il faut l’expliquer de manière concrète, comme je suis en train de le faire. Donc vous dites : « do you speak English? » Vous voyez ? Vous remontez sur la fin. C’est très important, parce que si vous ne faites pas l’intonation dans le bon sens, eh bah, la personne a l’impression que vous… en fait, elle sent que vous lui posez une question, mais vous avez mis une intonation d’une réponse. Donc il y a une espèce de gêne dans la communication. « Do you speak English? » – « Yes, I do ». OK ? Et vous redescendez comme ça. Ça, c’est la première chose, l’intonation.

La deuxième chose dont vous avez peut-être entendu parler, qui est absolument cruciale et qui fait que vous avez l’impression que les anglophones prononcent la moitié des mots. Ou, vous entendez un seul mot alors qu’il en a trois à l’écrit. Donc là vous dites : « mais je ne comprends rien, c’est tellement dur ». C’est l’accent tonique. Dans les syllabes de deux mots ou plus en anglais, vous avez toujours une syllabe qui est accentuée. Et c’est extrêmement important de faire cet accent. Le gros problème – et c’est pour ça que l’anglais n’est pas une langue facile – c’est une langue complexe à cause de cet accent tonique. Et vous cumulez cet accent tonique, dont vous ne pouvez pas connaître automatiquement la place dans le mot, ça s’apprend en pratique, il n’y a pas de règle simple pour le dire, versus le fait qu’on n’ose pas, plus le fait qu’on soit bloqué et qu’on ne pratique pas, plus le fait que nous, ça soit une langue plate. Du coup, pour faire cet accent tonique, eh bah, c’est plus dur pour nous Français, par exemple, que quelqu’un qui maîtrise une langue slave en langue maternelle, d’accord ? Donc je vous donne un exemple d’accent tonique : « Solution » (səˈlo͞oSHən), OK ? Je fais l’accent tonique sur la deuxième syllabe, avant le « TION » : « solution » (səˈlo͞oSHən). Si je dis : « solution » ou si je dis : « solution », la personne, l’anglophone ne vous comprendra pas. Typiquement, si vous avez déjà vu des situations où vous répétez un mot, la personne elle ne comprend pas, un anglophone. « Mais il est con ! »

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Je confirme.

Je prononce correctement une fois, deux fois. Et à la fin, il vous dit : « Ah ! Solution (səˈlo͞oSHən) ? » Et là vous dites : « Mais c’est exactement ce que je viens de dire ! » Mais en fait, ce que vous n’entendez pas c’est que lui, il a mis l’accent tonique au bon endroit. Et du moment où vous mettez l’accent tonique au mauvais endroit, pour vous, vous entendez la même chose en français, mais pour lui c’est un mot qui est différent. Et ça, c’est vraiment le secret, si je puis dire, à comprendre. Donc quand vous apprenez le vocabulaire – ce qu’on n’a absolument jamais fait à l’école et qui est une énorme, énorme bêtise, parce qu’en plus ça demande de défaire sa mauvaise prononciation pour apprendre la bonne – vous apprenez la bonne prononciation tout de suite.

Donc il vous faut une formation qui tienne la route avec un formateur qui vous plaît, OK ? Vous pouvez agrémenter tout ça d’une application. Regardez par exemple des séries, des dessins animés en anglais, mais vous devez à chaque fois avoir, par exemple si vous avez un formateur francophone – moi, l’anglais c’est ma langue, c’est ma première langue étrangère, ce n’est pas ma langue maternelle – donc, quel que soit le super accent que j’ai, il vous faut toujours les fichiers audio enregistrés, la prononciation d’un « native speaker ». Donc qu’est-ce que c’est en français ? C’est un locuteur natif, c’est-à-dire quelqu’un dont l’anglais est la langue maternelle. Et moi par exemple, c’est ce que je fais dans tous mes programmes, c’est toujours avec Dave qui est un ancien de la radio d’état du Montana, pour être précis. Donc il a un léger accent américain, il a une super voix, il passe super bien, et il m’a enregistré toutes les phrases, les expressions, les mots. Et il suffit juste de cliquer sur le petit bouton à côté de tout ce qui est en anglais, et tu as la prononciation. Et les gens répètent à haute-voix, comme ça ils peuvent aussi, évidemment, s’enregistrer pour comparer, voilà. Ça, c’est quelque chose qui marche très bien. Et franchement, si vous suivez ces quelques conseils déjà dans la vidéo, vous allez éviter toutes les grosses bêtises, qui font que vous allez vous arrêter au bout d’une semaine ou deux semaines, parce que vous en avez marre, vous n’êtes pas motivé, vous avez l’impression de ne pas faire des progrès. Ou vous allez mal travailler, trop travailler parfois, faire des heures et des heures d’anglais, mais il faut être intelligent dans son travail en fait, voilà. Donc bien respecter tous les conseils que je viens de vous donner. C’est vraiment le fruit des milliers de retours que j’ai eu sur les programmes de « I speak, spoke, spoken », sur les vidéos de la chaîne YouTube, et ma propre expérience personnelle où j’ai pu apprendre plusieurs langues étrangères. Donc j’ai bien vu toutes les bêtises que j’ai faites avec l’anglais, à ne pas reproduire chers amis. Donc si je peux vous éviter ça, j’en serai très heureux.

Alors, autres questions souvent qu’on a dès qu’on souhaite apprendre une langue, et l’anglais n’y échappe pas, c’est : aller dans un pays et apprendre sur place. Donc est-ce que c’est un mythe, est-ce que c’est une légende ? Est-ce qu’en revanche, tu conseilles ? Donc je donne un exemple tout bête : vous voulez apprendre l’anglais, vous vous dites : bah, je vais aller aux États-Unis, je vais aller à Malte, je vais aller à Londres, je vais aller en Nouvelle-Zélande, je vais aller dans un pays anglophone, sur le papier. Je vais aller en Irlande. Donc moi, la toute première fois où j’avais appris l’anglais, où je me suis bien motivé, c’était à Cork, donc dans le sud de l’Irlande pour ceux qui connaissent. Donc j’étais… J’avais fait Galway, Kilkenny, Kinsale, Dublin… bref, l’Irlande. Et du coup, toi…

Comment on dit Dublin en anglais ?

Dublin.

Dublin (ˈdəblən).

Dublin (ˈdəblən).

Redis-le.

Dublin (ˈdəblən).

Non, redis-le comme tu l’as dit tout à l’heure.

Dublin ?

Voilà. Vous voyez ? En fait, la personne elle ne va pas comprendre, il y a de grandes chances, sauf si elle est habituée à l’accent français. Dublin (ˈdəblən).

Alors, je rebondis sur ce que tu dis, c’est…

Vous voyez ? C’est tout simple, mais ça, on ne vous le dit jamais en fait, c’est… parce que c’est toujours, soit très théorique, soit très littéraire.

Où l’accent, là où je te rejoins à 100 %, c’était une fois un anglophone, je ne sais plus, il apprenait le français. Et au lieu de me dire matin, il m’avait dit « matïn ». Et du coup, j’ai… exactement la même réflexion que tu as faite par rapport à « solution », « soluchionne ».

Solution (səˈlo͞oSHən).

Soluchion.

Solution (səˈlo͞oSHən).

Soluchion.

En fait, alors vous voyez par exemple vous avez vraiment trois syllabes.

Vous voyez que je suis une chèvre en anglais.

Mais non, tu vas voir, c’est facile : so-lu-tion (səˈlo͞oSHən).

Soluchion.

Tu mets l’accent sur « lo͞o », lo͞o.

OK, lo͞o.

Solution (səˈlo͞oSHən).

Soleuchion.

Solution (səˈlo͞oSHən). Ce n’est pas un « luchon », lo͞o.

Soluchion.

Solution (səˈlo͞oSHən).

OK.

Solution (səˈlo͞oSHən).

Soluchion.

Ta-ta-ta, Solution (səˈlo͞oSHən). Vas-y.

Solution (səˈlo͞oSHən).

Voilà, c’est déjà beaucoup mieux : Solution (səˈlo͞oSHən).

Solution (səˈlo͞oSHən).

Encore : Solution (səˈlo͞oSHən).

Solution (səˈlo͞oSHən).

Voilà. Bon c’est : on se rapproche beaucoup, vous voyez ?

Ouais, l’importance de la prononciation.

Une prononciation qui serait parfaite, celle d’un native speaker, donc quelqu’un dont c’est la langue maternelle, et on passe d’un « soluchione », un solution (səˈlo͞oSHən), vous voyez ? Hop, vous passez…

On a des made in bourguignon à made in the US.

Voilà. Et si vous voulez vous faire comprendre en fait et débloquer les choses, parce qu’il n’y a rien de pire quand vous êtes à l’aéroport et vous voulez savoir où est votre vol, vous êtes en retard pour le vol de correspondance, etc. ou parce que vous avez failli presque louper votre correspondance, ce n’est pas à ce moment-là qu’il faut chercher à parler anglais et à chercher à l’apprendre, vous voyez ? Donc il faut anticiper, parce que c’est ça le piège avec une langue étrangère, c’est que vous en avez souvent besoin de manière urgente, mais en fait il aurait fallu s’y prendre bien avant, pour pouvoir le maîtriser au moment où vous en avez vraiment besoin, d’accord ? Ce n’est pas quelque chose qu’on peut acheter comme ça.

Alors, du coup, est-ce que tu conseilles d’aller dans un pays pour apprendre ? Ou alors seulement les séries avec un sous-titrage, à mettre son ordinateur par exemple tout en anglais ? Dis-nous tout.

Je vais répondre à une question par une question : tu maîtrises combien de mots en estonien ?

Maintenant, trois.

Et tu en as maîtrisé combien il y a une semaine ?

Un.

  1. Et tu vis combien… depuis combien de temps en Estonie ?

Quasiment un an et demi.

  1. Donc ce n’est pas le fait d’être dans le pays qui va vous faire parler la langue, c’est tout l’environnement. Pourquoi tu es passée de zéro mot ou d’un mot à trois en estonien ?

Parce que j’étais avec Adrien.

Pourquoi ? Parce qu’on a demandé aux serveurs, etc., parce que moi j’aime bien les langues étrangères, donc j’ai commencé à lui poser la question, vous voyez ?

Et c’était… c’est hard l’estonien, pour se souvenir, pfuitt, il faut le répéter 15 fois.

Mais il y a des moyens mnémotechniques en fait, ils sont tout simples. On peut donner un exemple ?

Ah, bah, donne l’exemple.

Par exemple « palun », ça ne veut dire « de rien », OK ? Donc « palun ».

On s’est dit, voilà, « pas lune », entre guillemets.

Voilà, ce n’est pas « la lune » à retenir, ce n’est pas très compliqué : « palun », « pas lune ».

Donc ça, c’est « de rien » en estonien, comme ça, vous le saurez.

L’apprentissage de la langue dans la sphère privée

Voilà. Donc vous voyez, en fait tous ces moyens mnémotechniques, c’est tout bête, mais ça marche super bien. Et vous pouvez l’utiliser pour l’anglais, il faut toujours utiliser efficacement toutes ces petites techniques, évidemment pour retenir beaucoup plus facilement. Je n’aurais jamais retenu « palun » « de rien » en estonien. Et si je vais dire par contre… hier, j’avais demandé comment on dit « magnifique » ou « c’est vraiment bien », je ne me souviens pas, parce que je n’ai pas utilisé un moyen mnémotechnique, vous voyez ?

Donc pour revenir à la question initiale : oui, si vous allez dans un pays, si vous ne restez pas qu’avec des francophones, vous allez vraiment vous améliorer rapidement. Mais il y a deux problèmes à ceci : le premier, c’est que vous allez mal, souvent, maîtriser le registre de langue. Donc typiquement, vous allez apprendre dans la sphère privée. Donc vous allez arriver dans la sphère professionnelle, et sans vous en apercevoir, vous allez dire « bonjour, mon pote ». Parce qu’en fait, tous vos amis disaient « bonjour, mon pote ». Donc il faut faire attention à bien maîtriser…

Hello, my friend.

Voilà. Donc il faut bien faire attention. Mais ça, ça va encore en anglais, mais il faut bien maîtriser, bien comprendre ce que vous pouvez dire à quel moment, OK ? Donc ça, vous n’avez pas forcément le contexte… ou le… vous avez le… vous apprenez en situation, mais vous n’avez pas forcément le recul par rapport à ce que vous apprenez quand vous êtes dans le pays. Donc ça, c’est le premier danger.

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Une grammaire à maîtriser

Et le deuxième, qui est sans doute le second danger, qui est sans doute est le plus important, c’est que votre grammaire elle est souvent mauvaise, vous faites des grosses fautes, mais les gens vous comprennent quand même. Donc ils ne vous le disent pas, vous vous en rendez… vous n’avez pas forcément… vous n’allez pas pouvoir forcément vous en rendre compte. Et du coup, vous parlez mal, mais suffisamment bien pour vous faire comprendre, parce que vous n’avez pas de méthode au niveau grammatical notamment. Donc fait attention à ça, ça ne veut pas dire que vous allez avoir un super anglais, par exemple, ou, quelle que soit la langue étrangère que vous apprenez. C’est pour ça que je conseille toujours un panachage. Et moi, j’ai des gens qui apprennent le… qui sont en Angleterre depuis pas mal de temps, et qui prennent, par exemple, mon programme « Parlons anglais dans les 60 jours qui viennent », pour revoir toutes les bases de la grammaire, et notamment les temps. Tout simplement pour éviter de parler comme une vache espagnole, c’est-à-dire : j’arrive à me faire comprendre, désolé pour les vaches espagnoles, je suis sûr qu’elles ne nous en veulent pas de toute façon. Donc on est… on maîtrise bien, suffisamment, mais vous savez que vous devez passer à un palier supérieur. Et pour ça, vous avez aussi besoin de la grammaire, parce que quand on pense à la grammaire, alors on pense à quelque chose d’horrible, aux cours qu’on a eus éventuellement au collège ou au lycée. Mais quand c’est fait en contexte, quand c’est fait de manière intelligente, par exemple vous ne retenez jamais la règle de grammaire, il faut retenir l’exemple. Si vous retenez l’exemple, vous aurez la règle qui va sortir naturellement, vous voyez ? C’est un peu à rebours de tous, de… les manières dont on a pu apprendre l’anglais. Mais quand vous additionnez tout ce qu’on a vu – là, je pense qu’on doit être à peu près à 30 minutes au cours de la vidéo – si vous remettez ça bout à bout, vous voyez, ce n’est pas très complexe au final. Mais c’est la façon dont vous organisez, bien suivre ces conseils. Et après, évidemment, ce que vous allez apprendre dans l’ordre, il y a certaines choses qu’il faut apprendre avant d’autres, etc., voilà.

Et donc, du coup, vis-à-vis des séries, ça aussi tu recommandes ou… ?

Les séries, c’est… alors, les films… alors, évitez les films…

Parce que les gens, souvent, ils sont fans de séries, et notamment quand on est plus ado. Si vous avez des enfants et vous vous dites : « j’aimerais bien le motiver à passer un cap dans une langue, et particulièrement l’anglais ».

Alors, c’est très rare d’apprendre l’anglais seulement avec les séries. En tout cas, moi je ne l’ai pas vu, à moins que ça soit vraiment quelqu’un qui est vraiment très jeune, donc on a plus de facilité quand on a, par exemple, moins de dix ans. Donc dans ce cas-là, ce sera peut-être plus les dessins animés. Les séries, c’est un bon complément, vous voyez ? Mais là, encore une fois, il ne faut pas choisir n’importe quelle série. Par exemple, si vous connaissez « Suits », série américaine dans le domaine, on va dire, du judiciaire, qui raconte l’histoire de plusieurs avocats, c’est assez technique, le niveau de langue il est très haut, ce n’est pas celle que je vous conseillerais en premier. Mais par exemple « Friends », série mythique, ça, c’est parfait pour améliorer votre anglais, à peu près quelques niveaux… quel que soit le niveau que vous ayez. Dans ce cas-là, ne jamais, évidemment, mettre la série en français avec des sous-titres en anglais, ça ne sert à rien. Toujours la série en anglais…

Avec les sous-titres français du coup ?

Si vous pouvez mettre les sous-titres en anglais, vous mettrez sous-titre en anglais. Si c’est trop dur, ce n’est pas grave, vous retombez, vous redescendez sur le sous-titre en français. Le jour où vous voulez réessayer à nouveau, parce que vous sentez que vous avez suffisamment progressé, vous retournez sur le sous-titre en anglais, et si besoin vous revenez en arrière. Ce n’est pas un souci, il ne faut pas… il ne faut pas trop se fixer là-dessus, sur la nature, sur la langue des sous-titres. Ce qui est vraiment important, c’est d’avoir l’audio, évidemment, en anglais.

Les films, évitez, parce que c’est trop long : 1 h 30, le cerveau il n’en peut plus quand vous apprenez une langue. Souvent, et puis c’est…

Il est en ébullition le cerveau.

Voilà. C’est assez jargonneux, c’est-à-dire que quand vous regardez un film policier qui se passe à Los Angeles dans les années 90, c’est un anglais vraiment spécifique, des accents assez marqués, donc c’est pour ça que c’est plus difficile à suivre. Et l’histoire aussi, souvent il y a des ellipses, c’est-à-dire qu’on saute plein d’événements, mais c’est sous-entendu. Et quand vous maîtrisez mal la langue, c’est dur à comprendre.

Donc les séries, c’est plus simple à comprendre, parce que ça se suit. En série, voilà, c’est aussi… ce n’est pas plus compliqué que ça. Tout est dans le nom. L’histoire est plus simple à suivre, on vous habitue aux personnages, ce n’est pas mal.

Le top du top c’est les dessins animés, évidemment, puisque c’est fait pour enfants, ça dure 20 minutes, c’est du vocabulaire simple, c’est parfait. Et en plus, vous en avez disponible sur YouTube, vous tapez « dessins animés ». Même en français, faites « dessins animés en anglais », ça marche très bien, voilà.

OK, bah, merci Adrien vis-à-vis de tes conseils.

You are welcome.

Alors, si vous êtes encore, jusqu’ici, dans la vidéo, vous dites : « bah, merci, Adrien, je souhaite que tu me coaches ou alors que tu m’aides à progresser en anglais ». Alors, qu’est-ce que tu proposes vis-à-vis de tes différents programmes ? Qu’est-ce que tu proposes par rapport à… bah, ta chaîne YouTube aussi, pour les personnes qui découvriront ton travail ? Bref, dis-nous tout.

Bah, tout simplement vous tapez « Adrien apprendre l’anglais » dans YouTube, vous allez…

« Adrien, I speak, spoke, spoken. »

Voilà. Même, vous n’êtes même pas obligé de mettre « I speak, spoke, spoken », parce que je sais que tout le monde ne le maîtrise pas, c’est le verbe « To speak », donc « parler ». En verbe irrégulier : « I speak, spoke, spoken. » Donc au prétérit et le participe passé. Et regardez les cours – vous verrez tout de suite si vous accrochez ou pas – que j’ai mis en ligne. Là, au moment où on enregistre cette vidéo, on doit être à 710-720 cours en libre accès, tout simplement. Et sinon eh bah, le… ce que je vous conseille, si vous voulez vous mettre ou vous remettre à l’anglais, si vous avez aucune base ou déjà un certain niveau, c’est de rejoindre le programme « Parler anglais dans les 60 jours qui viennent ». On vous met le lien juste en dessous, vous aurez la page de présentation, j’ai fait une vidéo sur la page de présentation dans laquelle vous voyez l’intérieur du programme, vous avez les témoignages des membres, enfin, tout ce qu’il faut.

Et tu conseillerais à ce que… vis-à-vis des entrepreneurs, ils disent : oui, mais ça va me prendre quoi ? Cinq minutes par jour, 30 minutes par jour, ça serait quoi après la routine quotidienne ?

Si vous pouvez en faire tous les jours, 20 minutes c’est très bien déjà, vous allez commencer à progresser.

20 minutes par jour, c’est top les amis.

Voilà. Après, le top du top, c’est par exemple cinq fois par semaine, faire 20 minutes le matin, 20 minutes le soir, etc. Mais après, par exemple si vous utilisez un outil en anglais, si vous avez mis votre ordinateur en anglais, etc., si vous avez un tandem, c’est-à-dire quelqu’un qui va apprendre le français, vous voulez apprendre l’anglais, vous parlez avec la personne deux fois par semaine sur internet, vous allez pratiquer. Donc ça aussi, ça fait partie de l’apprentissage. Et c’est d’ailleurs, évidemment, des choses qu’on voit tout naturellement dans la formation « Parler anglais dans les 60 jours qui viennent ».

Juste une chose, parce qu’on me pose souvent la question. C’est un programme qui dure sur 60 jours, mais vous le suivez à votre rythme, et vous avez accès à vie au programme.

Donc, si vous voulez faire cinq minutes par jour, mais pendant trois ans.

Il n’y a aucun problème.

Aucun problème.

Et vous avez le même support, c’est-à-dire que je réponds à toutes les questions que vous posez en fait en commentaire, c’est juste sous chaque vidéo de cours. Dans la journée, vous pouvez envoyer un e-mail, que ce soit demain ou dans un an, il y a zéro souci là-dessus évidemment chers amis !

Bye-bye ! Oh, avant qu’on ne parte, comment on dit « de rien » en estonien Maxence ? Tu te souviens ?

Non, j’allais le dire en anglais « you’re welcome ».

Mais en estonien ?

En estonien, non.

Si, souviens-toi, le petit moyen mnémotechnique.

Palun.

Exactement ! Jonathan qui est derrière la caméra, qui a un niveau plus, plus, plus en estonien, qui nous a soufflé la réponse.

Et mon frère qui est juste derrière, qui parle japonais, niveau intermédiaire, entre guillemets, anglais, français, espagnol, c’est une star, c’est pour ça que c’est mon bras droit. À tout de suite !

Bye-bye ! Have a nice day guys!

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Maxence Rigottier

Issu d’une ferme agricole, il est devenu multimillionnaire Internet, conférencier professionnel et auteur best-seller.

Chef d’entreprise depuis 2011, Maxence et son équipe ont accompagné plus de 9 000 clients sur Internet.

Il possède un patrimoine net supérieur à 3 millions d'euros en investissant en bourse sur les marchés américains, dans l'or, les crypto-monnaies et l'immobilier en possédant 6 biens à Tallinn en Estonie.

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