Ici, Maxence Rigottier, donc on va voir tout ça en détail dans cette vidéo. Cliquez ici pour consulter la partie 2 de ce tutorial création de campagne Facebook.
Donc, je suis aujourd’hui avec Grégory Cardinal, qui est expert de la publicité Facebook. J’avais déjà interviewé d’autres personnes, notamment Franck Roca. Vous le savez, c’est un des leviers que je veux mettre en place au cours des prochaines années, c’est la publicité Facebook pour faire accroître votre business si vous avez déjà un business existant ou alors démarrez de zéro, si aujourd’hui vous voulez démarrer votre activité sur internet. Donc, je vais laisser rapidement Grégory se présenter et on va voir en détails les différentes étapes pour que vous puissiez réussir votre première campagne, ou alors développer d’autres campagnes de publicités Facebook pour faire grossir votre business.
Maxence Rigottier : Salut Grégory !
Grégory Cardinal : Salut Maxence, salut à tous.
Maxence Rigottier : Est-ce que tu peux rapidement te présenter et revenir un petit peu sur ton vécu vis-à-vis de la publicité Facebook.
Grégory Cardinal : D’accord, pas de souci. Alors donc, je m’appelle Grégory Cardinal, je me suis spécialisé dans la publicité Facebook depuis 2012. En fait, pour la petite histoire, j’ai commencé dans la publicité Facebook suite à la perte de mon compte Google Adwords. En fait, je remercie Google aujourd’hui de ça, parce que c’est grâce à eux quelque part indirectement, que je me suis lancé dans la publicité Facebook et je me suis spécialisé dedans. Voilà, c’est amusant de voir que c’est quelque chose de négatif qui m’a amené à finalement suivre une voie qui s’est révélée positive. Donc aujourd’hui, j’ai créé une formation et j’aide des entrepreneurs à développer leur liste e-mails principalement par la publicité Facebook.
Maxence Rigottier : Ok, tu es également membre de ma formation patrimoine en or. C’est comme ça qu’on s’est rencontré physiquement, notamment à Malte. Aujourd’hui, on va voir les différentes étapes. Il y en aura neuf. On va faire en deux parties l’interview pour ne pas que ce soit trop dense et que vous puissiez lancer tout ça assez rapidement. Alors, je te laisse nous expliquer les différentes étapes et on va voir tout cela en détails.
Étape 1 : Installer le Pixel Facebook
Grégory Cardinal : La première étape que je conseille aux gens qui se lancent, c’est donc d’installer le Pixel Facebook le plus rapidement possible. Le Pixel Facebook, pour faire simple, c’est un petit bout de code qu’on installe sur la partie Header, en-tête des sites web. Je crois qu’on va montrer avec Maxence en détails comment ça se passe. Je vous conseille de le faire tout de suite après avoir écouté cette vidéo si vous ne l’avez pas déjà fait. Parce que c’est lui qui vous permet en fait de récupérer une espèce de liste invisible des gens qui visitent les pages sur lesquelles vous le mettez. Et comme c’est rétroactif, autant le faire le plus tôt possible, pour pouvoir après, par exemple re-cibler ces personnes et créer des audiences similaires. On va voir ça tout ça en détail plus tard.
Maxence Rigottier : Alors, vous allez ici dans gestionnaires de publicité. Donc, je refais les étapes. Si vous avez une page Facebook, vous allez juste ici. Vous allez dans Gérer les publicités. Quand vous allez cliquer sur Gérer les publicités, basiquement, vous allez tomber sur cette page juste ici. Ensuite, vous êtes…
Grégory Cardinal : Ça peut varier, mais généralement, c’est toujours comme ça oui.
Maxence Rigottier : En fonction de la date où vous visionnez cette vidéo, ça aura peut-être changé, peut-être pas exactement la même page, mais de manière générale, c’est tout ça. Ensuite, vous allez dans Pixel.
Grégory Cardinal : Et là, c’est dans Action en haut. Afficher le code du pixel. En fait, il y a Facebook qui vous montre une petite vidéo explicative pour vous dire où le placer exactement. En dessous, vous avez le code. Comme l’a fait Maxence, quand vous cliquez dessus, ça le copie colle dans votre presse-papier. Parce le fait qu’il soit dans la partie header, ça varie en fonction du thème, de l’endroit où vous le mettez, mais c’est toujours dans la partie header qu’il faut l’intégrer. Je crois que tu vas le montrer après.
Maxence Rigottier : On va le montrer pour que vous compreniez un petit peu tout ça. Donc, comme tu l’as déjà évoqué à plusieurs reprises, si aujourd’hui, ça va être différent en fonction de si vous avez un site WordPress, Click Funnels, etc. dans le sens où c’est dans le header de votre thème. Donc là par exemple, il y a un thème qui s’appelle « Trim theme option » ; eh bien, ça se trouve ici dans Intégration.
Grégory Cardinal : Le point commun, c’est ça en fait, c’est la partie header du thème. Alors, si vous avez déjà du code dedans, vous le rajoutez à la suite évidemment. Vous ne remplacez pas le code qui est déjà présent comme le cas pour Maxence. C’est dans cette partie-là qu’il faut le mettre.
Maxence Rigottier : Voilà, vous allez dans Apparence, si vous avez un site WordPress. Ensuite, le thème, votre thème à vous. Après, dans Intégration, et voilà, vous le rajoutez si aujourd’hui vous n’en avez pas.
Grégory Cardinal : Je crois que dans Click Funnels par exemple, on peut aller dans settings, et on peut le mettre par tunnel, c’est-à-dire pour l’ensemble du tunnel pour ne pas avoir à le mettre sur chaque page. Puisque l’intérêt de faire ça en fait, c’est que le code, il va être dans toutes les pages de votre site, de votre blog ou de vos tunnels, sans avoir à le copier à chaque fois page par page.
Maxence Rigottier : Donc ça, c’est l’étape n° 1 : Installer le pixel pour avoir les différentes personnes qui rentrent dans le flux Facebook à l’avenir au cours des prochaines semaines et prochains mois. Ensuite, concernant l’étape n° 2.
Étape 2 : Installer le add-on Facebook Pixel Helper
Grégory Cardinal : L’étape n° 2 : ce serait d’installer un petit add-on qui s’appelle Facebook Pixel helper, qui va vous permettre de vérifier justement l’installation de pixel sur vos différentes pages. Donc, si c’est la première fois que vous le mettez, je vous conseille d’installer aussi (ça marche sous le navigateur Chrome) ce petit outil gratuit évidemment, qui s’installe sur votre navigateur. Voilà, Maxence le fait en direct. Et ça vous permet de vérifier que le pixel est bien installé. Donc, si vous n’êtes pas orienté technique, c’est un bon moyen de s’assurer que tout fonctionne. Normalement, tu dois avoir une petite icône qui s’est rajoutée en haut à droite de ton navigateur, à côté de Dropbox. Et là maintenant, alors je ne sais pas si tu as installé sur ton blog justement le Pixel Facebook ou pas encore ?
Maxence Rigottier : Normalement, il est installé sur ce blog-là. Donc, logiquement, on devrait l’avoir.
Grégory Cardinal : Voilà, vas-y, recharge la page, parfait ! Vas-y, tu peux cliquer dessus. En fait, vous voyez que le pixel, il s’est chargé, la petite checkmark verte là. Non seulement, on sait qu’il s’est chargé, mais en plus dedans, on a plein d’infos, par exemple, on sait à quelle vitesse il s’est chargé exactement, donc c’est intéressant pour savoir si justement, il n’y a pas des problèmes de latence, etc. S’il est vert, tout est ok, ça veut dire qu’il s’est bien chargé, donc pas de souci.
Maxence Rigottier : Là, vous avez pu voir, je l’ai fait en live exprès pour vous montrer un aperçu. Ça s’est fait parfaitement, ça prend quelques secondes. Comme l’a évoqué Grégory, bien être sur Google Chrome pour être sûr que ça fonctionne et que ça marche. Donc ça, c’était la deuxième étape.
Étape 3 : Créer des conversions personnalisées
Grégory Cardinal : Après, on va voir la troisième étape qui serait de créer des conversions personnalisées.
Maxence Rigottier : Retournez dans le Gestionnaire de publicité.
Grégory Cardinal : Voilà, pendant que tu y retournes, je vais expliquer un petit peu. Donc, les conversions personnalisées sont des URL, des liens d’adresses internet que vous allez donner à Facebook. Et vous allez lui dire voilà : quand quelqu’un atterrit sur cette page, ça veut dire que j’ai eu une conversion. Par exemple, un nouvel inscrit ou un nouvel achat. C’est pour ça qu’il faut mettre le Pixel Facebook avant, puisqu’il faut bien évidemment qu’il ait un moyen de se rendre compte que quelqu’un est arrivé sur cette page-là depuis une publicité. Donc là, tu peux cliquer juste en dessous sur Suivre les conversions personnalisées. Donc là, je vous conseille de laisser sur URL contient, comme on est là, et de mettre, comme on avait vu avec Maxence, juste ce qui se trouve après votre domaine. Donc, si tu peux montrer.
Maxence Rigottier : Alors, je vous montre à l’écran. Si vous faites de la publicité Facebook, vous allez avoir ce qu’on appelle un appât, donc une page de capture, un bonus. Donc, je vous le montre ici pour mon activité business. Vous voyez juste ici. Et l’URL à mettre, c’est le lien qui se trouve derrière. Donc là, les personnes mettent…
Grégory Cardinal : Alors, sur la page de remerciements.
Maxence Rigottier : …leur prénom et leur e-mail, vous voyez juste ici. Donc, je ne vais pas le faire. Donc moi, c’est une page de remerciements, ça peut aussi être une page de vente etc. Et il faut prendre ici l’URL, vous voyez juste ici, avec le slash. Copier…
Grégory Cardinal : Après le domaine en fait, c’est parfait. Bien entendu, il faut faire en sorte que ce soit unique, qu’il ne puisse pas le confondre avec une autre conversion, une autre page qui aurait la même URL, bien évidemment. Donc, je vous conseille par exemple, vous pouvez très bien préfixer vos pages pour dire : moi j’aime bien utiliser confirmation – le nom du produit – optin pour dire que c’est une inscription sur tel produit. Ensuite, on sélectionne juste la catégorie. Donc par exemple, prospect achat. Ça c’est juste par rapport aux colonnes après dans les rapports, ça sera plus lisible. Donc suivant. On lui donne un nom. Donc là pareil, je vous conseille d’être assez organisé, mettre par exemple le nom du produit inscription. Créer (tu en as déjà créé avec ce lien tout à l’heure quand on a testé, c’est pour ça).
Maxence Rigottier : Vous, comme moi peut-être, avez déjà créé, c’est le même URL. Je peux peut-être changer l’URL à la rigueur. Je peux en mettre une autre ici.
Grégory Cardinal : Le principe reste le même de toute façon.
Maxence Rigottier : Mais vous avez compris l’idée. On va juste changer l’URL. Voilà, alors je regarde que ce ne soit pas la même. Retour, hop. Suivant ! Voilà, vous allez voir ça. Vous avez créé la conversion personnalisée, terminé !
Grégory Cardinal : Ça c’est ce qui va permettre quand on va aussi faire les publicités et tout ça, de dire à Facebook qu’on veut optimiser pour cette conversion-là. Donc ça, c’est capital, c’est super important. Alors, ça peut paraître un peu technique mais c’est très important, parce que si vous vous lancez dans la pub Facebook très honnêtement, c’est indispensable, ce n’est pas une option. Il faut vraiment prendre le temps de mettre en place une espèce d’écosystème comme ça, pour après partir sur de bonnes bases et pour pouvoir suivre et optimiser vos campagnes.
Maxence Rigottier : Donc ça, c’était l’étape n° 3. L’étape n° 4.
Étape 4 : Toujours dans setup, importer les contacts
Grégory Cardinal : On va partir du principe que vous avez une liste de contacts, d’adresses e-mails que vous avez déjà capturées. Et on va voir ensemble avec Maxence comment l’importer dans Facebook. Je crois que tu as exporté un fichier CSV. Depuis n’importe quel autorépondeur que vous utilisez, vous avez la possibilité d’exporter vos contacts sous forme de fichier CVS. Donc, c’est ce qu’a fait Maxence depuis Aweber, je crois.
Maxence Rigottier : En gros, que vous ayez SG Auto-Répondeur, Get response, Ontraport, Click Funnels, Mailchimp, etc. en fonction de ce que vous avez aujourd’hui ou LearnyBox, vous prenez une liste. Donc là, j’ai pris ma liste de mon club privé vivre de son site internet. Je l’ai exporté, le fichier CVS, il y a 164 membres.
Grégory Cardinal : Ce que je pensais généralement, pour faire simple au départ, c’est d’exporter tous vos contacts, tout ce qu’on fournit, c’est-à-dire les clients, les prospects et tout. Et si vous avez 300 clients ou plus, d’exporter une liste clients séparée pour faire des audiences séparées. Là on va faire simple. On va exporter juste une liste pour vous montrer. Mais stratégiquement, c’est bien de commencer avec ces deux audiences-là.
Maxence Rigottier : Alors du coup, pour l’exporter, quels sont… ?
Grégory Cardinal : Tu as le fichier à disposition, c’est ça ?
Maxence Rigottier : Oui, c’est bon. Il est dans mes fichiers de téléchargement.
Grégory Cardinal : Donc, on va retourner dans Pixel là-haut. Voilà, ça peut changer en fonction de là où vous êtes. On va aller dans Audience, il est là. On va créer une audience, à gauche, Audience personnalisée. Fichier clients. Et là, on peut choisir un fichier ou copier-coller les informations. Donc là, on va passer par là, parce que nous on a déjà exporté le fichier CSV. Donc là, dans télécharger le fichier, tu sélectionnes le fichier que tu as exporté tout à l’heure.
Maxence Rigottier : Suivant !
Grégory Cardinal : Normalement, voilà.
Maxence Rigottier : Il faut peut-être attendre, quelques secondes de latence, le temps que ça s’importe.
Grégory Cardinal : Normalement là, il t’affiche le détail. Voilà, c’est bon, suivant, voilà ! Donc là, c’est sûr que quand vous exportez vos fichiers, il y a toujours plein de colonnes. Là, ce qui va nous intéresser, c’est l’adresse e-mail évidemment. Donc vous voyez que Facebook a reconnu l’adresse e-mail, donc il a tout de suite mappé avec adresse e-mail, avec la petite checkmark verte. Ça c’est bon. Si vous avez l’info, c’est bien de mettre le pays, parce que ça va aider Facebook à matcher dans son système les adresses que vous avez importé. Mais c’est optionnel, le principal, c’est l’adresse. Donc là, on va faire simple. Je crois qu’il a matché le pays aussi. Parce que tu vois en bas, il te met deux colonnes associées. Il met adresse e-mail et pays, donc il l’a trouvé automatiquement. Tu descends un peu, je pense qu’on verra. Vous voyez là, il a trouvé le pays aussi. Il a matché, tu n’as rien à faire. Les autres, on va les ignorer pour l’instant.
Tu peux faire à partir de là, importer et créer. Ok, parfait, tu peux faire Terminer. C’est sûr que là, on a laissé le nom par défaut. Mais tu vois, c’est la première ligne en haut où il a en fait importé la liste. Si tu peux revenir juste en arrière. Voilà. Donc, si tu cliques sur la petite case à cocher juste à côté de la liste qu’on vient d’importer.
Maxence Rigottier : Ici ?
Grégory Cardinal : Non, à gauche. Donc en fait, ce qui est en train de se passer, c’est que Facebook, il est en train de mapper les adresses qu’a envoyées Maxence par rapport aux adresses dans Facebook. Donc, vous n’aurez pas 100% de matching, c’est-à-dire là, il en a importé 164, il ne va pas en trouver 164. Il va en trouver peut-être une centaine, généralement il faut enlever 20 ou 30%, ça dépend. Quand elle sera prête, elle sera utilisable. Là pour l’instant, elle n’est pas prête, parce qu’on vient de la mettre et qu’il est en train de faire le travail de matching. Par contre, je crois qu’on peut déjà montrer la création de l’audience similaire. Parce que l’intérêt de faire ça en fait, là on a importé l’une des listes de Maxence, on peut très bien utiliser cette liste pour montrer des pubs spécifiquement à ces personnes-là, celles qui sont matchées. Mais l’intérêt qu’on va avoir là, c’est de créer une audience similaire, c’est-à-dire qui va se baser sur les données qu’il y a dans ce fichier-là pour toucher plus de personnes. Par exemple, pour nous en France, c’est entre 1% et 10% de la population active sur Facebook. Donc en l’occurrence, ça fait dans les 300 à 350 000 personnes, si on fait 1%, qui vont être ciblables tout de suite. Tu peux montrer Maxence, si tu fais Action.
Maxence Rigottier : Alors, on va dans Action.
Grégory Cardinal : On a sélectionné notre audience, on va créer une audience similaire. Voilà, tu vas mettre juste le pays. Tu tapes FR et tu vas tomber dessus, voilà. Donc là, on lui dit quel pays on veut cibler. Je conseille de commencer par 1% de correspondance. Et vous voyez que là, ça nous donne une portée estimée de 339 000 personnes. Ça veut dire que d’une liste de 164 personnes, on va se retrouver avec une audience potentielle de 340 000 personnes presque. C’est quand même…
Maxence Rigottier : Ce qui est gigantesque.
Grégory Cardinal : C’est gigantesque. Un petit conseil par rapport à ça. Plus vous avez de données, mieux c’est, donc plus les liste sont grosses, mieux c’est. Donc là, c’est juste pour vous faire un petit test. C’est pour ça que je vous conseille de prendre tous les contacts au début. Mais c’est assez fabuleux, ça permet vraiment de toucher un nombre de personnes qualifiées avec une liste relativement petite. Il ne faut vraiment pas hésiter à utiliser cette fonctionnalité-là, surtout que l’algo est de plus en plus performant et ça marche très bien. Donc là, tu peux faire créer une audience. Donc là, c’est sûr, on a laissé le nom par défaut. Bon là, elle est trop réduite pour l’instant, il n’a pas fini de matcher, c’est normal.
Maxence Rigottier : Ok, il faut à peu près 15 minutes, le temps que tout se fasse.
Grégory Cardinal : Oui, ça dépend de la taille du fichier, ça dépend des serveurs. Mais bon, généralement quelques minutes suffisent. C’est-à-dire, vous revenez d’ici dix minutes et c’est bon. Mais le principe, c’est toujours le même. Là, c’est pareil, on aura créé deux audiences, donc une basée sur la liste et une basée sur l’audience similaire qu’on pourra utiliser pour montrer nos pubs à ces personnes-là.
Maxence Rigottier : Alors, je vais peut-être réessayer.
Grégory Cardinal : C’est un peu de techniques, mais ça vaut vraiment le coup. On est toujours dans la mise à jour de l’audience, on sélectionne le pays.
Maxence Rigottier : Ça met un peu de temps.
Grégory Cardinal : Oui. Bon après, c’est vrai qu’importer une petite liste de démo, il n’y en a peut-être pas assez dedans.
Maxence Rigottier : Voilà, qu’il y ait plus ou moins 100 personnes dans votre source.
Grégory Cardinal : Voilà, il en a peut-être matché 100, tu vois, comme il y en avait…
Maxence Rigottier : C’est moins de 100, oui.
Grégory Cardinal : Après, tu peux montrer si tu en as une autre, juste pour expliquer, mais après, le principe c’est toujours le même de toute façon. Je vois que là, tu as une autre liste en dessous, voilà, où tu avais 400 personnes. Juste si tu veux montrer le processus jusqu’au bout quand même. Le principe, c’est le même. Là, il l’a créé en haut pareil, il n’est pas prêt parce qu’il est en train d’analyser les données et trouver l’audience similaire. Voilà, c’est un peu technique, désolé, mais ça vaut vraiment le coup. Il faut vraiment y passer.
Maxence Rigottier : Donc ça, c’était les quatre premières étapes indispensables. Donc, il y a peut-être des personnes qui se disent : merci Maxence, merci Grégory, mais moi, j’ai zéro contact dans ma liste. Comment faire dans ce cas de figure ?
Grégory Cardinal : Alors, si c’est le cas évidemment, si vous démarrez de zéro, il y a deux techniques qu’on verra dans la prochaine vidéo. Mais pour l’instant, ce que vous pouvez faire, c’est sélectionner trois à cinq intérêts qui sont proches de votre activité, mais qui sont des domaines assez larges. Par exemple, si vous faites des cours de guitare, vous allez mettre par exemple des guitaristes connus ou moins connus, c’est-à-dire des gens pas forcément connus par tout le monde, par exemple typiquement, pour vous donner un exemple concret qui vous parlera plus ; si je vendais des cours de guitare, je mettrais peut-être Santana pour tester, mais je mettrais surtout des guitaristes moins connus, vous voyez, des gens par exemple dans le métal ou peu importe le style que vous faites, mais qui sont assez connus, mais surtout des gens que vous ciblez en priorité. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre Maxence, n’hésite pas à me demander les précisions si ce n’est pas le cas.
Mais l’idée, c’est de cibler des gens qui seraient votre client idéal, mais qui ne seraient pas non plus trop connus, parce que sinon, c’est trop vague. Donc, c’est là-dessus qu’il faut se concentrer, et faire en sorte d’avoir des listes d’au moins 100 000 personnes jusqu’à 1 million, 1,5 million, c’est bien pour démarrer. Et ça, quand vous sélectionnez ces audiences-là, Facebook vous dit en live combien de personnes potentielles vous pouvez toucher. Donc, si on n’a rien, si on n’a pas de liste, si on démarre, il y a plusieurs façons de créer des audiences notamment la vidéo, mais ça on verra ça la prochaine fois. Mais avec les audiences par intérêt, on peut trouver une audience qualifiée. Ça, ce sera moins pertinent que les audiences similaires qu’on vient de voir à l’instant, mais ça marche quand même très bien aussi pour se la lancer dans la pub Facebook. Le danger, c’est ça, c’est de ne pas cibler trop large. Vous voyez par exemple dans le golf, si vous ciblez comment il s’appelle ?
Maxence Rigottier : Tiger Woods.
Grégory Cardinal : Si vous ciblez Tiger Woods, ce n’est pas un bon ciblage parce que c’est un people, il est connu par trop de monde. Donc, ça va être trop vague. Il faudrait cibler des gens moins connus. Alors, je ne suis pas du tout un spécialiste du golf, donc je ne pourrais pas vous donner de nom.
Maxence Rigottier : Si par exemple, vous ciblez, pour en venir au côté infopreneur, donc prendre vraiment les leaders de votre thématique, vous pouvez très bien prendre le ciblage, mon coach de golf, les gens dans le golf dans votre thématique sur le web, parce que même si les audiences sont assez faibles, ce sont par contre des gens qui sont vraiment intéressés par le sujet et qui connaissent l’infoprenariat et les produits numériques par la même occasion.
Grégory Cardinal : Voilà, et essayer d’avoir donc des audiences, on va dire, de 100 000 à 1 million, 1,5 million, parce que ça reste assez pertinent. Et pour démarrer, il faut quand même avoir un vivier d’audience potentielle assez important. Donc là, c’est plus difficile de vous montrer en live le principe. Mais ce qui compte de toute façon avec Facebook, c’est aussi la partie stratégique. Le reste, ça s’apprend. Donc voilà, gardez à l’esprit cette notion d’avatar client et de focalisation sur quelque chose de plus pertinent par rapport à ce que vous proposez.
Les erreurs habituelles
Maxence Rigottier : Oui, absolument. Donc là, on a vu les quatre premières étapes concernant la publicité Facebook. Dans la prochaine vidéo, on verra la suite des différentes étapes pour vous donner un ordre d’idée par rapport à réaliser vos différentes publicités Facebook. Donc, juste avant de terminer cette vidéo, est-ce que tu peux rapidement revenir sur les principales erreurs que tu vois à travers la publicité Facebook ?
Erreur n° 1 : Mauvais tracking
Grégory Cardinal : Alors, ce que j’observe principalement surtout avec mes clients en agence, c’est justement de ne pas tracker correctement. Ça c’est quelque chose qui revient souvent, c’est pour ça qu’on insiste autant avec Maxence sur ce qu’on vous a montré au début et sur ce qu’on va voir dans la prochaine vidéo. Ne pas tracker correctement, c’est-à-dire, ne pas avoir le Pixel partout quand vous commencez les publicités. Alors, le Pixel Facebook, c’est important. C’est vrai que je conseille, si vous pouvez, d’utiliser aussi un outil de tracking séparé. Mais si vous ne voulez pas faire d’investissement, ce que je peux tout à fait comprendre, le plus simple, c’est de dupliquer le tunnel. Tu vois par exemple, souvent, je conseille à mes clients : vous vous lancez dans la pub Facebook, vous dupliquez le tunnel, et vous savez que vous n’allez qu’envoyer que du trafic Facebook sur ce tunnel-là. Parce que ça ne demande pas d’investissement, et en même temps, ça permet un tracking parfait, puisqu’on sait qu’il n’y a que le trafic Facebook qui vient de ce tunnel. Tu vois ce que je veux dire Maxence ?
Maxence Rigottier : Oui, absolument !
Grégory Cardinal : Donc ça, c’est important, parce que suivre vos résultats, c’est capital, c’est votre GPS quoi. Donc, si vous ne savez pas où vous allez, ce n’est pas la peine, vous allez tourner en rond. Donc, c’est vraiment primordial de mettre ça en place.
Maxence Rigottier : Donc, erreur n° 1 : mauvais tracking.
Erreur n° 2 : Utiliser la fenêtre d’attribution par défaut
Grégory Cardinal : Mauvais tracking, voilà. Donc le plus simple, dupliquer le tunnel. Erreur n° 2 : utiliser la fenêtre d’attribution par défaut. Alors, ça c’est quelque chose dont on ne parle pas souvent. Mais par défaut, la fenêtre d’attribution, c’est simplement Facebook qui dit : ok, tout ce qui a été vu ; ou par exemple, vous faites un pub, et vous cliquez dessus, et vous convertissez plusieurs jours après, il va compter ça comme une conversion. Le problème, c’est que par exemple, dans la petite fenêtre d’attribution par défaut, si vous avez vu une publicité et que vous convertissez dans les 24 heures, il va partir du principe que c’est la pub qui a converti. Donc, il va attribuer la conversion à la pub. Si vous ne faites que du trafic Facebook, ça peut être pertinent, mais dans la majorité des cas, moi ce que je pensais, c’est de limiter à 7 jours ou 28 jours après le clic et uniquement après le clic. Parce que j’estime que bon, on peut dire que la conversion ne vient de la publicité que si la pub a été vraiment cliquée et pas simplement vue. Donc ça, c’est aussi quelque chose que je vois souvent. Parce que c’est sûr que les chiffres sont gonflés par défaut quand on laisse la fenêtre d’attribution par défaut de Facebook, mais c’est moins réaliste. Par exemple, vous pouvez croire qu’il y a une pub qui marche super bien, alors qu’elle ne marche pas tant que ça. Par contre, il y en a une autre qui marche très bien et que vous allez peut-être arrêter parce que vous pensez qu’elle marche moins que l’autre.
Maxence Rigottier : Donc, bien tracker et bien regarder un petit peu toutes les stats, parce qu’on peut se tromper positivement ou négativement en fonction du tracking qu’on a mis en place.
Erreur n° 3 : Confondre Facebook et Google
Grégory Cardinal : Une dernière chose qu’on pourrait dire aussi, c’est de ne pas confondre Facebook et Google. Ça c’est quelque chose que je vois tout le temps. Les gens font du Adwords Search, donc recherche sur Facebook. Ce n’est pas du tout les mêmes plateformes, ce n’est pas du tout le même état d’esprit de vos prospects sur Facebook et sur Google. Par exemple, une fois, j’ai un client, il m’a dit : ah oui en fait, sur Google, les gens sont plus acheteurs, alors que sur Facebook, ils ne sont pas là vraiment pour ça. J’ai dit : mais c’est les mêmes personnes, c’est exactement les mêmes. C’est simplement qu’ils sont à un stade et à un état d’esprit différent en fonction de la plateforme. Donc, il faut s’adapter à la plateforme. Il faut faire connaissance. C’est pour ça que la vidéo, c’est super important, on en reparlera la prochaine fois. Mais voilà, sur Facebook, il faut tendre la main, il faut donner avant de recevoir, et il faut faire en sorte que les gens s’intéressent à ce que vous faites en démontrant votre autorité.
Maxence Rigottier : Ok, en tout cas, merci par rapport aux différentes erreurs. Dans la prochaine vidéo, on verra ensemble les autres étapes pour mener à bien votre première campagne de publicité Facebook ou alors, de continuer à réaliser de superbes campagnes pour votre business.