Bienvenue dans cette nouvelle vidéo. Aujourd’hui, je suis avec Myriam Hoffman, conseillère en image, et on va voir tout ça en détail dans cette vidéo. Et surtout, on va faire une mise à jour par rapport au Club Privé Business. Donc je t’avais interviewée il y a un an. Et j’ai réalisé la même chose avec Damien Lamy par rapport à l’immobilier. Et j’aime bien de temps en temps prendre des membres du Club Privé Business, réaliser une étude de cas, et un an plus tard voir un petit peu l’évolution. Alors, il y a un an tu avais vendu ce livre à 15 000 exemplaires, et aujourd’hui il est à 25 000 exemplaires vendus.
Oui.
Autre chose, tu as un nouveau livre ! Donc comme le dira Myriam un petit peu dans la vidéo, c’est… tu es plus à l’aise à écrire des livres qu’à lancer un nouveau tunnel de vente qui est plus mon dada, voilà. Parce que moi mon livre traîne, c’est pour ça qu’elle me charriait vis-à-vis de de tout ça. Donc je vais te laisser rapidement te présenter. Puis on va faire un petit peu comme j’ai l’habitude de faire dans les études de cas, donc qu’est-ce que tu vendras, tes sources de trafic. On va aller dans le détail dans le business de Myriam. On va actualiser un an plus tard et voir l’évolution. Puis ensuite, on reviendra un petit peu sur tes objectifs par la suite. Alors, est-ce que tu peux rapidement te présenter pour les personnes qui n’auraient pas vu la vidéo qu’on avait réalisée il y a un an ? Et nous dira un petit peu comment tu es arrivée sur internet ?
Conseil etn image
Alors je vais essayer de me présenter rapidement, parce que comme ça fait 26 ans que je fais du conseil en image, c’est un peu compliqué. Mais pour résumer un petit peu la chose, on va dire que je m’occupe… j’ai quatre casquettes. J’ai une casquette auprès des particuliers, donc où là je vais donner des conseils sur le look, je vais aller faire des tris de garde-robe chez les gens, je vais faire du shopping avec eux. Je vais aussi faire des ateliers, ce genre de choses là. Donc ça, c’est pour le public, le particulier présentiel.
Ensuite, je m’occupe aussi du particulier, mais cette fois-ci en ligne. Et là, c’est à travers la casquette de « Mademoiselle M », où là il y a justement aussi toute la chaîne YouTube, toute la page Facebook, compte Instagram, etc. Donc toute la communication on va dire par réseaux sociaux est très axée sur le privé. Et puis ensuite dans le privé, qui peut être aussi bien des hommes que des femmes, même si c’est vrai que ma communication sociale je veux dire elle est très axée femme. Mais en réalité, je m’occupe aussi bien des messieurs, que des hommes. Et puis ensuite une deuxième casquette, c’est que je suis formatrice en entreprise. Donc là, je vais donner des conférences, des ateliers, des séminaires, qui vont durer deux heures, une demi-journée, une journée, deux journées, pour sensibiliser le collaborateur à l’importance de l’image, à l’impact de la première impression. Et je peux aussi bien travailler avec des infirmiers qu’avec des dirigeants, qu’avec des réceptionnistes, qu’avec des commerciaux, qu’avec des… voilà, très très varié. Une troisième casquette, c’est que j’ai aussi une école qui s’appelle « La Styling Academy », puisque je forme aussi depuis 25 ans des gens en conseiller en image. Et voilà, bah les deux casquettes donc du particulier, la casquette de l’entreprise, et la casquette de l’école, avec une casquette on va dire de communication puisque les livres pour moi ce n’est pas une casquette, c’est de l’autorité, c’est de la crédibilité je dirais.
Un livre vendu à plus de 25 000 exemplaires
Alors, on va revenir. Et par rapport à ce livre, il y a un an il a été vendu à 15 000 exemplaires, aujourd’hui tu es à 25 000 exemplaires. Donc tu l’as même coécrit avec une autre personne ?
Oui.
Comment vous faites pour le vendre ? C’est 100 % les librairies ? Ou est-ce que tu en parles dans tes newsletters, donc à travers ton activité online ? Dis-nous tout.
Alors, ce livre en fait ça m’a été demandé par la maison d’édition, c’était en 2014, je pense. Et ils ont souhaité que je rajoute dedans une partie sur la confiance en soi. Et au départ, ils m’ont demandé si j’étais capable d’écrire cette partie-là. Et donc j’ai dit : « écoutez, je ne sais pas, je ne suis pas psy, je suis pas… voilà, mais je vais essayer… »
Je suis conseillère en image…
Voilà.
Pas thérapeute ni psychologue.
Exactement. Et donc je me suis lancée. Et quand ils ont reçu mon manuscrit sur cette partie-là, ils m’ont dit : « en fait, vous avez plus écrit sur l’amour de soi et sur l’acceptation de soi que sur la confiance en soi ». Donc ils m’ont dit : « bah on vous donne le choix, soit vous connaissez quelqu’un de psychologue autour de vous qui sera d’accord pour écrire cette partie-là, soit on vous attribue quelqu’un parmi nos auteurs qui fera cette partie-là ». Et comme moi je connaissais quelqu’un, j’avais une amie qui avait déjà écrit des livres sur la confiance en soi, elle a tout de suite accepté. Et donc, c’est comme ça qu’elle a écrit la moitié du livre et moi l’autre.
OK, donc excellent. Et du coup, ça… on retrouve ce livre, Fnac, Cultura ?
Oui.
Donc toutes les librairies de France ?
Oui, absolument partout, oui.
Myriam, tu habites en Suisse, tu es Suisse ou… ?
Non, je suis Française, *0:05:28* d’Oise, oui.
Tu habites en Suisse depuis… ?
Depuis 26 ans, depuis que j’ai commencé mon métier.
Depuis 26 ans, c’est pourquoi j’avais ce doute, comme je sais que ça fait longtemps.
Oui oui. Et en fait, on le trouve vraiment partout. Puisque bah même à la poste en Suisse, une fois je suis rentrée, mon livre était en…
Tu t’es dit : « c’est moi ! »
Voilà, donc on le trouve vraiment dans toutes les librairies.
Alors comment… alors, moi je fais partie de ces gens-là, j’ai du mal à écrire mon livre, c’est juste une question de priorité dans mon cas de figure. Comment tu procèdes ? Je crois que c’est même ton troisième bouquin, si je ne dis pas de bêtise ?
Oui.
Comment tu fais ? Il y a des personnes comme moi qui ont un petit peu de mal à écrire leur premier livre, c’est déjà à son troisième livre, comment tu procèdes ? Parce que là pour le coup, c’est quand même un bon petit pavé. Raconte-nous comment tu t’organises par rapport à ça ?
Alors, disons que je me suis organisée différemment pour les trois, parce que je n’avais pas la même, comment dirais-je, quantité de travail à l’époque pour tous les trois. Donc le premier par exemple, bah c’était l’époque où il n’y avait pas internet, où il n’y avait pas tout ce qu’on a à faire aujourd’hui en termes de communication, de gestion du business, etc. Donc je l’ai écrit petit à petit, c’est-à-dire que bah je me mettais quelques heures par jour ou par semaine, ça dépendait. Et donc, petit à petit je l’ai écrit. Le deuxième, celui-là il est plus court en fait, puisque c’est quand même un petit livre de poche. Et comme j’en ai écrit la moitié en fait, il était…
Ouais, celui-là, c’est…
C’était assez rapide, je dirais. Donc là, je crois que je l’ai écrit en une semaine. Donc je me suis isolée et je l’ai écrit en une semaine. Et puis celui-ci, je me suis isolée en deux fois. Donc une fois pendant 15 jours…
Donc quand tu dis « isolée », tu es 100 % focus sur ce livre ?
Oui.
Tu manges, peut-être un tout petit peu de sport et c’est tout ?
Oui, exactement, c’est tout à fait ça.
Deux fois 15 jours, donc un mois et tu l’as écrit ?
Voilà, exactement. Donc là, je ne fais plus que ça. Si, je vais répondre à quelques emails, enfin vraiment à des choses, mais je vais arrêter mes vidéos, je vais arrêter… plus de clients…
Je pense que je vais faire ça, je vais me faire 15 jours…
Plus de clients, plus rien du tout. Et donc là, c’est comme ça que j’ai pu peaufiner celui-là. Et je trouve que c’est bien de le faire en deux fois. Parce que la première fois, bah on… voilà, c’est le premier jet, on laisse sortir tout ce qu’on veut. Et la deuxième fois, c’était bien parce que j’ai pu réorganiser mes idées, j’ai pu le peaufiner, j’ai pu dû, tu vois, re -… tout positionner comme ça, et puis l’affiner, l’affûter, le… Voilà, c’est comme ça que je m’y suis prise.
Et alors, vis-à-vis de ce livre, idem, toutes les librairies de France, Fnac, Cultura, tu l’as même vu chez toi en Suisse, j’imagine ?
Oui, il était distribué au Canada également. En fait, ce livre a été très très bien distribué. Alors, ce qui est intéressant, tu vois, c’est que les maisons d’édition sont complètement différentes. C’est-à-dire qu’avec cette maison d’édition, je n’ai aucune… j’ai eu quasi aucun échange avec la maison d’édition. C’est-à-dire que j’ai envoyé mon manuscrit, on me l’a envoyé pour le corriger, puisqu’il a été corrigé, ils ont des correcteurs. Le livre est sorti, on m’a envoyé une copie, on m’a dit : « voilà, donnez-nous les adresses des gens à qui vous aimeriez qu’on fasse parvenir le livre », et basta. Et puis ce n’est que lorsque j’envoie un e-mail que je sais combien de copies j’ai vendues. Et une fois par an, ils me disent : « voilà, faites-nous une facture pour tant ».
Les royalties que tu vas recevoir, OK.
Et je n’ai aucun contact. Alors qu’avec cette maison d’édition, eh bien il y a une vraie relation qui est sur les éditions, in presse, je tiens à préciser. Il y a une vraie relation d’auteur à maison d’édition. Et ils ont organisé plein de signatures. J’ai eu ma place au Salon du livre à Genève, auprès de grands écrivains. Donc ma table était au milieu de grands auteurs comme ça. Ils m’ont demandé d’aller faire des dédicaces à plein d’endroits, dans plein de points de vente. Ils ont organisé sur Instagram plein… ils ont envoyé le livre à plein de blogueurs, plein d’influenceurs. Donc le livre a été très très mis en avant. Et aussi, il est très bien distribué et il est très bien mis en avant absolument partout, donc comme quoi. Et cette maison d’édition est beaucoup plus petite que celle-là.
Bah écoute, très bon choix et bravo à toi une nouvelle fois par rapport au livre. Ça, c’est quelque chose que très peu de personnes réalisent, c’est ce qu’a évoqué Myriam par rapport à l’autorité dans la valeur perçue. Est-ce que tu as deux trois petites anecdotes croustillantes à nous évoquer quand les gens apprennent que tu es auteur ? Parce que souvent… et moi je le vois par rapport à ma marque, Maxence Rigottier, le fait qu’on soit online, il y a toujours une petite partie pour les personnes qui ne connaissent pas trop le sujet où c’est abstrait au sein de leur cerveau. À partir du moment où on voit quelque chose de physique – donc moi, ma marque de vêtements de sport ; toi, en l’occurrence ton livre – à partir du moment où on a quelque chose de physique, les personnes qui se demandent un petit peu ce qu’on fait sur internet ou des choses comme ça, là tout de suite leur regard change. Ou alors ils se disent : « waouh, c’est génial ce que tu fais ! Comment tu fais, j’aimerais faire la même chose ? » Est-ce que tu as deux trois petites anecdotes à nous raconter par rapport à ça ?
Quelques anecdotes
Écoute, non, je crois que je n’aurais pas… disons que… Alors, je dirais plutôt que c’est le contraire. C’est-à-dire que par exemple, lorsque j’étais dans les séances de dédicace, bah les gens me voyaient comme un auteur, mais ils ne pouvaient pas s’imaginer que j’avais un business en ligne par exemple.
Ah, bah alors toi c’est l’inverse, c’est… ils se sont dits : « mais tu as aussi un business sur internet ? C’est-à-dire ? ».
Voilà, c’est ça. C’est-à-dire que pour eux voilà, ils n’avaient pas forcément l’habitude, et d’ailleurs quand…
Ah, ils te connaissaient par… ?
Ah oui.
Bah ils te connaissaient même 100 % que par ton livre…
Exactement.
Et ils se disaient : « ah ouais, tu vends aussi des formations online ? »
Voilà, c’était plus dans ce sens-là. Écoute, comme ça, à froid, non, je dirais que je n’aie pas d’anecdote particulière par rapport à ce livre et à ça quoi, à cette dimension-là en tout cas, comme ça. Alors, après c’est des anecdotes de choses en ligne par exemple qui sont plus intéressantes, mais par rapport au bouquin, non.
OK, bah en tout cas merci par rapport à tes conseils. Donc là, c’était la petite parenthèse bouquin. On va rentrer tout de suite dans le business de Myriam. Donc j’aime bien évoquer quatre piliers pour avoir du succès sur internet. Numéro un, le trafic. Numéro deux, les leads, les nombres de nouveaux prospects qualifiés qui rentrent chaque jour dans notre base de données. Numéro trois, le cash. Et numéro quatre, la satisfaction clientèle, ou encore la livraison du produit. Alors, est-ce que tu peux nous évoquer quelles sont les différentes casquettes ? Donc tu as évoqué que tu avais quatre pôles. Est-ce que tu peux nous dire, voilà, vis-à-vis de ces quatre pôles c’est quoi tes sources de trafic ?
Alors, pour le présentiel ça va être mon site internet.
Donc Google, le site web, OK.
Voilà, mes newsletters.
D’accord.
Ma notoriété.
Donc ouais, le bouche-à-oreille ?
Le bouche-à-oreille, voilà.
Parce que ça fait 26 ans que tu fais ce métier, donc forcément tu as le carnet d’adresses qui s’agrandit ?
Oui. Et puis aussi par exemple, je te donne un exemple tout bête, c’est : si par exemple je donne un séminaire dans une entreprise, ça n’exclut pas que la personne va venir me voir comme particulier, tu vois ?
D’accord, OK, je comprends.
Donc il y a aussi le fait que les gens passent d’un domaine je dirais à l’autre comme ceux-ci, de même que mes clients vont acheter mes livres et mon bouquin va m’amener des clients et ce genre de choses là. Donc concernant les particuliers, comme je te disais, le bouche-à-oreille. Ah oui, je fais aussi pas mal de conférences, de présentations, de choses comme ça, dans des clubs, dans des… voilà, des… En fait, quand on me demande une conférence je ne dis jamais non. Je dis toujours oui, même si c’est loin, même si ça m’embête, même si… je vais toujours accepter une conférence de quelque sorte que ce soit. Et j’ai toujours fait ça depuis le début. Ensuite, j’essaye d’avoir de la visibilité médiatique dans la presse, dans la radio, dans… voilà. Là, par exemple je suis en train de voir si je ne pourrais pas avoir une émission avec une radio genevoise.
OK, là ça serait parfait.
Voilà.
Si tu as une chronique récurrente toutes les semaines, c’est merveilleux.
Exactement, exactement. Donc ça, c’est pour ça. Pour les entreprises, alors soit ce sont mes clients. Tu vois par exemple là, bah il y a dix jours j’étais à Paris pour donner un séminaire de deux heures et demie sur la confiance en soi dans une multinationale, eh bien j’ai eu ce mandat grâce à une cliente en ligne.
D’accord.
En fait parce qu’elle travaillait pour cette société, son boss a vu l’évolution de son assurance, de son rayonnement. Et il avait envie de faire une conférence sur la confiance en soi pour ses collaborateurs, mais il ne voulait pas quelqu’un de psy. Il voulait quelqu’un qui était sur le terrain, qui… voilà, qui n’avait pas cette casquette un peu psychologique. Et donc, j’ai eu ce mandat grâce à ça. Donc les entreprises, c’est aussi par internet, c’est aussi de bouche à oreille, c’est aussi par mes anciens clients. C’est vrai que là je ne démarche pas vraiment, pour les entreprises ça vient comme ça.
OK, donc bouche-à-oreille, Google, chaîne YouTube, est-ce que… ?
Pas pour les entreprises.
Pas trop. Donc bouche-à-oreille, Google, networking et surtout le fait que ça fait déjà 26 ans que tu réalises ce métier, tu as un carnet d’adresses. Et à chaque fois que tu as l’opportunité d’intervenir dans une entreprise, dans une conférence, dans un espace networking, hop, à chaque fois que tu es invitée, tu acceptes. Donc réfléchissez aussi de temps en temps quand vous avez ce type d’opportunité, est-ce que vous acceptez. Donc vous n’êtes pas obligé de dire à chaque fois oui, mais en tout cas c’est un bon point positif. Moi je sais qu’aussi bah j’accepte 90 % du temps quand c’est dans des événements que j’estime aussi dans les mêmes valeurs que moi. C’est vraiment que j’ai un empêchement pour ne pas intervenir, parce que ça fait toujours des photos. Les gens aussi quand ils vous voient en chair et en os, bah voilà, la relation est totalement différente par rapport à une vidéo YouTube, l’activité online. Alors là c’est par rapport…
Et puis ça permet de connaître son marché aussi, je trouve.
Aussi, en face à face aussi, de voir réellement c’est qui nos différents clients, toutes ces choses-là.
Exactement, d’apprendre plein de choses.
Alors, par rapport donc aux sources de lead, bah c’est ce qu’on a évoqué juste avant…
Après, pour la Styling Academy, c’est…
Est-ce que tu peux revenir par rapport à ça ?
Par rapport à la Styling Academy, c’est le… mon site internet. Là, je dois dire que jusqu’à présent j’étais assez mauvaise élève, je ne faisais rien. Mais je veux dire, les clients ils venaient tout seuls, donc voilà. Mais par contre maintenant, puisqu’il faut savoir que je suis en train de digitaliser la Styling Academy, ce qui est un énorme travail en fait. 2019 était consacrée à ça, parce que j’ai recruté une partenaire, donc il a fallu trouver la personne, il a fallu… Donc j’ai changé de branding à fond. Il a fallu créer donc tous les supports de cours, tous les cahiers d’exercices, enfin la plateforme de formation, enregistrer toutes les vidéos. Il y a quand même 41 modules de formation, donc c’est des heures et des heures…
Donc là, énormément de travail ?
Énormément de travail. Mais là, on va quand même fortement la promouvoir à travers un nouveau site internet, à travers des vidéos YouTube, à travers des… à travers tout, Instagram, un compte Instagram, etc. Donc là, il va y avoir vraiment… En fait, mes prochains efforts marketing vont vraiment se porter sur la Styling Academy, parce que là on veut vraiment… on croit en ce métier. On pense que ce métier… enfin je pense depuis longtemps, mais là je pense que le marché français il est vraiment mûr pour ça. Il faut savoir par exemple que sur une plateforme de recrutement en Suisse qui s’appelle jobup.ch, eh bien le métier de styliste personnel est considéré comme l’un des dix métiers qui a le plus d’avenir dans les années futures quoi.
Tous métiers confondus, il est dans le top 10 ?
Oui.
Ah ouais, ce qui est énorme.
Oui. Et tu sais pourquoi ? Parce qu’en fait, tu sais qu’il y a de plus en plus… tu sais qu’il y a de plus en plus de magasins qui ferment parce que l’online, les boutiques en ligne se développent. Et le plus gros problème de tous les vendeurs de vêtements en ligne, c’est les retours.
D’accord.
Et donc ils ont besoin en fait de développer des systèmes et il faut une expertise si tu veux pour aider le client à bien choisir son vêtement de façon à ce que les retours soient minimes quoi, parce qu’il y a 40 % de retours.
Ce qui est gigantesque.
Conseiller en image : un métier d’avenir
Donc ce qui est gigantesque effectivement. Et en plus, tu vois, avec justement l’intelligence artificielle, tout ça, ils ont essayé avec des robots de… bah d’informatiser l’achat du vêtement, mais comme tous les gens qui ont fait ça c’est des techniciens et ce n’est pas des gens du vêtement, en fait ça ne marche pas. Et donc ils ont besoin maintenant d’amener l’expertise du conseil à l’image pour que tous ces… tout cela se mette en place. En fait, je viens d’une conférence à Londres, j’étais à Londres ce weekend où il n’y avait que des professionnels de l’image. Et vraiment, on voit que c’est ce qui se dessine dans les années à venir. Donc conseiller en image, métier d’avenir.
Topissime ! Donc si vous vous intéressez à ce sujet, sachez que voilà, vous allez avoir un gros gros avenir par rapport à ça. Alors, je voudrais qu’on revienne par rapport à qu’est-ce que tu vends. Donc la première source de revenus, ce n’est pas énorme, mais c’est des royalties. Quand vous avez un livre, bah c’est ça qui est appréciable, c’est qu’à chaque fois que vous réalisez une vente en librairie, c’est ce qu’on appelle les royalties, donc vous allez toucher à une petite commission en quelque sorte. Qu’est-ce que tu vends online ? Alors Styling Academy, quel est à peu près le tarif ? Et puis si tu peux nous expliquer les autres programmes que tu vends ? Tu es dans les entreprises, tu as aussi des formations en ligne. Prix du produit à peu près ? Au moment où vous allez visionner cette vidéo, peut-être que les tarifs auront changé. Et qu’est-ce que c’est exactement ?
Alors pour les divers tarifs… alors, il y a juste une chose dont on n’a pas parlé, Maxence, c’est la chaîne YouTube que j’ai développée beaucoup grâce à toi.
OK.
Et dont je me sers pour la visibilité, et dont je me sers également pour recueillir des adresses e-mail pour… pour du présentiel, mais beaucoup pour du en ligne.
Ouais, tes formations en ligne, ça va être YouTube ?
Voilà, exactement.
Google, présentiel de manière générale ?
Oui.
Plus bah le carnet d’adresses, les soirées networking, le bouche-à-oreille comme on l’a évoqué juste avant. Et YouTube là, ça va se focaliser plus sur les prospects qui te découvrent via YouTube et qui te suivent sur YouTube. Là, c’est pour tes formations online ?
Exactement.
Et donc, pour répondre à ta question, donc le produit phare… parce que j’ai plusieurs produits d’appel on va dire pour le… pour Mademoiselle M, donc en ligne, mais mon produit phare coûte 997 €. Et donc, c’est une formation de cinq mois et demi comme ça, qui me rapporte quelques milliers d’euros par mois. Sans rien faire, puisque là il est dans un tunnel automatique, voilà.
Ah, c’est séquence d’e-mails en automatique et des gens rentrent dans la séquence et…
Exactement. Je fais peut-être deux webinaires par an. Mais ce que j’ai quand même fait depuis quelques mois, c’est que donc ce tunnel tournait automatiquement depuis deux-trois ou quatre ans. J’ai voulu le… parce que cette formation a beaucoup de succès, enfin les gens l’adorent et tout ça. Et je me suis dit : « mais en fait… »
Il te manque un meilleur copywriting…
Exactement.
… pour en vendre encore davantage.
J’ai pris un super super marketeur pour vraiment revoir à fond. On a fait un sondage pour voir véritablement les besoins des clients et tout ça. Donc on a reformaté, on a revisité complètement le contenu de la… du webinaire. Et là, on est en train de le tester pour jusqu’à ce que vraiment il soit topissime pour ensuite le mettre dans un tunnel à partir de publicités Facebook et Instagram. Donc voilà, on est en train de le… de l’affûter comme un diamant comme ça pour qu’il soit hyper percutant.
Souvenez-vous, si vous êtes comme Myriam, ou alors votre zone de génie ce n’est pas du tout le copywriting ou le marketing, mais que vous avez déjà une offre. Elle convertit, mais vous savez que votre marketing ou copywriting n’est pas à la pointe, là, ce qu’il faut faire, c’est le déléguer à quelqu’un qui est compétent. Parce qu’au lieu de faire quelques ventes, vous allez en vendre davantage parce que les gens le veulent, le kiffent, ils ont des résultats. Vous savez la valeur de votre produit, mais comme entre guillemets il est mal marketé, bah c’est ce qui vous biaise à avoir des résultats supérieurs. Alors, formation 997 €. Styling Academy, tu m’avais dit hors vidéo c’est 10 000 € la formation ?
Oui, c’est 9 800 € la formation, inclus…
C’est quoi la promesse par exemple de la Styling Academy pour 10 000 € ?
Bah c’est de devenir consultant en image, d’avoir un nouveau métier, c’est de vivre…
OK, ouais, c’est un nouveau métier.
C’est pas… en fait…
C’est une reconversion professionnelle version styling en image ?
Exactement.
Styliste, pardon, en image.
Et justement, j’insiste sur le fait que ce n’est pas juste une formation de plus, c’est un nouveau métier qu’on vient apprendre à la Styling Academy, avec des outils, donc des outils physiques, donc c’est-à-dire que la personne elle a besoin d’équipements, de tissus, de dossiers, etc. Donc on lui fournit tout cela. Et en fait, on propose à la personne qui suit cette formation quelque chose de clé-en-main, et même un suivi. Puisqu’après, le but c’est de créer un label de façon à ce que les gens maintiennent leur niveau de qualité d’enseignement et qu’on puisse bah par des newsletters, donc par des magazines, par de la formation continue, par le… le fait de leur mettre à disposition un réseau de coiffeur, un réseau de boutiques, un réseau d’opticiens. Tu vois, donc quelque chose qui va être vraiment complet. Donc la promesse, c’est : « je sors de cette formation et je peux développer, je peux mettre en place une activité de conseil à l’image, soit parce que je veux devenir indépendant, soit parce que je suis coiffeur, esthéticienne, j’ai une boutique, j’ai un centre d’amincissement, je suis coach sportif, et j’ai envie de rajouter cette corde à mon arc ».
Donc souvenez-vous, si aujourd’hui vous n’avez pas de produit phare… donc ça, c’est l’exemple de Myriam, elle en a un. Donc qu’est-ce que c’est un produit phare, c’est généralement entre 3 000 € et 30 000 € de manière générale. Et là, en l’occurrence, toi c’est 10 000 €. Donc comme ça, ça vous permet d’avoir quelques clients bien ciblés. Vous pouvez bien vous en occuper. Et puis surtout, ça va vous permettre d’avoir une transformation totale du client. Là, en l’occurrence c’est apprendre un nouveau métier et à devenir styliste. Vis-à-vis de la formation online, donc tu as une offre à 1 000 €, 997 €. Est-ce que tu as d’autres produits, des e-books, des formations online ? Ou tu as que cette offre à 1 000 € ?
J’ai des petits produits d’appel de 47 € et 67 €.
Que… qu’il n’est pas rare qu’il m’amène justement à la grande formation à 997 €. Et maintenant, notre… alors, ça ne va pas être évidemment notre seul canal d’acquisition de clients pour la formation de la Styling Academy, mais c’est vrai qu’on a quand même un certain nombre de personnes qui suivent la formation de Mademoiselle M, donc à 997 €, et qui découvrent qu’est-ce que le conseiller en image et qui se disent : « ouais, bah moi aussi je me verrais quand même assez bien faire ça ». C’est souvent des femmes qui ont la cinquante soixantaines et qui se disent : « maintenant je vais partir à la retraite, mais je me verrais bien encore avoir un contact avec les gens pour perpétuer ça ». Donc… enfin je cite cet exemple, mais il n’y a pas que ça, mais ça m’y fait penser quoi. Donc il y a aussi un potentiel de clientèles dans mes clientes privées bien entendu.
Alors, vis-à-vis des entreprises, là c’est sur devis ?
Oui.
Comment tu réalistes ton prix ? Parce que tu fais pas mal sur des banques privées ou de grosses boîtes, voire des boîtes internationales. C’est, j’imagine, le bouche-à-oreille qui se dégage au fil du temps ? Comment tu fixes ton prix par rapport à ça ?
Alors, là j’ai un prix journalier qui est de 3 000 francs suisses par jour, donc ça fait à peu près dans les 2 800 € par jour. Et je me cale sur ça, parce que des fois par exemple on ne va pas me faire intervenir une journée. Mais quand tu donnes un séminaire pour une entreprise, ce n’est pas parce que tu interviens deux heures le matin que l’après-midi tu vas faire autre chose, parce que tu as le déplacement, tu dois… et puis tu as beaucoup de travail avant, tu vois, pour préparer la chose.
En amont ouais, pour que ça soit une excellente prestation.
Voilà. Donc par exemple, bah une conférence, donc celle dont je t’ai parlé, pour deux heures et demie je fais payer 2 000 € plus tous les frais de déplacement, d’hôtel, de…
Donc on va dire que ça va peut-être revenir à 3 000 € pour l’entreprise ?
Voilà, exactement. Et après, il y a aussi des fois où il y a certaines entreprises en Suisse par exemple qui sont plus des entreprises qui relèvent du gouvernement, de choses comme ça, où ils ont des tarifs qui ne sont pas négociables. C’est-à-dire vous êtes dans leur catalogue de formation, le tarif c’est 2 400 francs suisses par jour, c’est à prendre ou à laisser. Et c’est comme ça pour tout le monde.
D’accord, ouais, j’imagine.
C’est comme ça pour tout le monde, tu vois.
Et donc vis-à-vis des particuliers, tu fais aussi un petit peu de coaching particulier ? S’il y a des personnes qui nous regardent et qui se disent : « j’aimerais, Myriam, que tu me fasses un relooking ou alors de savoir comment je pourrais bien m’habiller ». Est-ce que c’est des services que tu proposes et… ?
Bien sûr.
Et est-ce que c’est que pour les femmes ?
Non.
Est-ce que c’est pour les hommes et les femmes. Donc là, c’est parfait, a priori oui. Et comment ça t’est venu ? Parce que c’est ce que je disais à Myriam, c’est que souvent… et c’est peut-être votre cas de figure, c’est que lorsque l’on fait de l’entreprise on va facturer un certain tarif. Parce que si on est à un tarif entre guillemets particulier, on n’est pas pris au sérieux. Mais en revanche, pour les particuliers, typiquement là tu as évoqué 3 000 francs suisses pour une journée, peut-être que pour les particuliers 3 000 francs suisses c’est énorme. Donc du coup, qu’est ce qui te drive quand même à faire pour les particuliers, parce que ton tarif est un petit peu moindre ?
Parce que j’aime ça, parce que c’est mon cœur de métier. En fait, quand j’ai commencé il y a 26 ans, on ne va pas dans les entreprises tout de suite, la Styling Academy n’existait pas. Et c’était cette passion d’aider les gens, de les amener vers un rayonnement, vers le… j’ai toujours eu un sens du beau, que ce soit à tous les niveaux de ma vie, la décoration, tout ça. Et donc c’est vraiment nourrir ce sens du beau. Parce que n’oublie pas que dans une entreprise, tu ne vas pas… tu ne vas pas aller faire du shopping avec des gens, en général.
Ouais, je comprends.
Tandis que là, tu es vraiment sur le terrain, tu vois, tu…
Tu dis : « voilà, là cette fringue elle te va bien », ou : « non, cette fringue elle te va pas bien » ?
Voilà. On va… d’abord, on va définir les besoins du client, parce qu’évidemment un entrepreneur n’aura pas les mêmes besoins qu’une maman, n’aura pas les mêmes besoins que… je ne sais pas, un chef d’entreprise ou que sais-je. Donc on va d’abord définir ses besoins. Et ensuite, je vais lui proposer un accompagnement, parce qu’il y a des gens qui ont besoin de certaines choses, d’autres qui ont besoin d’autres choses. Donc, vraiment on va faire un accompagnement personnalisé. Et là, c’est un tarif… alors, parfois c’est un… un honoraire qui s’élève… En général, au niveau-conseil, au niveau consultation, je me base sur un tarif horaire de 250 francs suisses, donc ça fait à peu près 225 € de l’heure le conseil. Et lorsque je fais des tris de garde-robe ou lorsque je fais du shopping, là c’est un tarif horaire. Parce que le conseil, c’est une fois ; tandis que le shopping et le tri de garde-robe, j’ai des clients qui me demandent tous les six mois. Et puis c’est… je ne sais pas combien de temps ça va durer, ça peut durer deux heures, trois heures, quatre heures, cinq heures. Donc là, c’est un tarif horaire qui est de 150 francs suisses pour l’accompagnement shopping et pour la garde-robe… de tri garde-robe.
Ouais, donc du coup à chaque fois tu définis tes tarifs chaque année, j’imagine ? Et puis ensuite hop, tu vois comment tu le… ?
Ce que je fais, moi… je ne le fais pas chaque année en réalité, je ne touche pas à mes tarifs pendant cinq ou six ou sept ans, et puis tout d’un coup je les augmente. Mais quand je les augmente, je les augmente…
C’est… tu fais un doublé ou un triplé ?
Non, mais je les augmente beaucoup.
D’accord.
Je les augmente beaucoup, je les augmente… par exemple, j’étais passé de 400 à 600, tu vois, donc…
Ouais.
Expérience, crédibilité puis autorité
Mais c’est parce qu’entre-temps j’ai accumulé de l’expérience, j’ai accumulé de la crédibilité, j’ai accumulé de l’autorité. Donc plutôt que de le faire petit à petit, je préfère le faire par palier…
Par palier de quelques années, ouais, d’accord.
Oui.
Alors, vis-à-vis de la livraison du produit donc comment tu procèdes ? Est-ce que… bah là, a priori de ce qu’on a pu comprendre, coaching privé, les ateliers présentiels, formation vidéo. Est-ce que tu rajoutes des coachings communs, des coachings privés ? Est-ce que tu as des groupes privés pour Facebook ?
Oui, alors pour ce qui… alors, pour les particuliers, non, c’est-à-dire que le particulier il vient à sa prestation, voilà. Et s’il a besoin à nouveau de mes services, bah il va devoir repayer le temps qu’il va passer avec moi. La seule chose qu’il va avoir c’est une newsletter qui va le tenir au courant de mes activités, etc. Mais voilà, le service est tel qu’il est comme ça. Par contre, pour tout ce qui est en ligne il y a un vrai accompagnement sous forme de groupe privé Facebook, sur lequel je suis quasi au quotidien. Il y a un webinaire par mois. Il y a le forum auquel je suis… sur lequel je suis super assidue. Et pour la Styling Academy, ce sera pareil. Alors, il faut savoir que la Styling Academy, il y aura six mois de formation, donc à raison de deux ou… de deux modules… pardon, à raison de modules donc qui seront livrés tous les trois ou quatre jours. Mais il y aura aussi un groupe privé Facebook, il y aura aussi les webinaires, bimensuels cette fois-ci, il y aura également le forum bien entendu. Mais il y a aussi huit jours de formation en présentiel au bout du centième jour d’accompagnement en ligne. Donc il y a…
D’accord, ouais, donc il y a…
Il y a vraiment un vrai encadrement.
Grosse formation, gros programme en perspective.
Ouais.
Alors, vis-à-vis de tous tes différents programmes, là on a pu voir deux évolutions : donc il y a le fameux troisième livre qu’on a montré au début de cette vidéo, la mise en place de la Styling Academy, chose qui n’était pas le cas il y a un an.
Oui, ça s’est décidé au mois d’octobre.
Octobre 2018 ?
Ouais.
OK, excellent. Et par rapport du coup, là au cours des 12 derniers mois tu as réalisé quoi, 100 000 € de vente, 50 000 € de vente, 150 000 € de vente, sur l’intégralité de tes quatre pôles qu’on a évoqués ?
… piliers ? J’ai réalisé 180 000 € de vente.
Donc 15 000 € par mois en moyenne. Alors que je crois qu’il y a un an tu étais peut-être à 6000 € par mois en moyenne ? Je ne sais plus quels étaient les chiffres exactement.
Euh oui, j’ai… oui, oui.
Mais après, oui, tu étais à… tu as augmenté, tu étais à… ?
Oui, je ne suis pas très chiffres, Maxence, donc…
Regardez la vidéo qu’on avait réalisée il y a un an, mais il me semble, de mémoire c’était de zéro à 6 000 € par mois ou de zéro à 10 000 € par mois. Donc là tu es à 15 000 € de vente, donc c’est bien, ça progresse. Et c’est ça aussi, quand vous lancez de nouveaux programmes, à chaque fois vous avez une petite partie des personnes qui vont vouloir acheter. Donc dès que vous voyez que votre chiffre d’affaires est en train de stagner, mais vous continuez à avoir du trafic et toutes ces choses-là, nouvelle offre. Et à partir du moment où vous avez une nouvelle offre, comme vous avez des clients qui aiment ce que vous réalisez et qui vous font confiance, et surtout qui ont eu des résultats, ils sont prêts à réinvestir pour vous. Souvenez-vous de ces statistiques : 20 % des clients sont prêts à payer quatre fois plus cher. Donc dès que vous avez une offre irrésistible, qui est quatre fois plus chère par rapport à une offre précédente, vous avez 20 % des clients qui sont prêts à acheter. Ayez toujours ça en tête, comme ça, ça vous permettra d’avoir d’autres produits et d’autres offres par la même occasion. Alors, maintenant j’aimerais qu’on revienne sur l’organisation, c’est quoi la journée type de Myriam Hoffmann et combien de temps en moyenne par semaine tu passes sur internet ?
Beaucoup de temps. Je dirais que…
Tu fais partie des gens qui sont à 40-50 heures par semaine à peu près sur leur business en ligne ?
Euh alors, moi je dirais que je suis à… on va dire à… peut-être, pff, oui, dans les… en tout cas, 40, ça c’est sûr, 50, voire 60…
En mode chinois, Myriam.
Oui. J’adore ce que je fais. En fait, pour moi je ne travaille pas, je suis…
Comme moi, bah comme ce que vous pouvez vous apercevoir, toutes les personnes que je réalise une étude de cas, on aime ce qu’on fait.
Oui.
Donc si on travaille 40 heures par semaine, on a 38 heures de plaisir et 2 heures de travail.
Exactement. Donc pour moi, ce n’est pas un problème de travailler. Et en plus, a fortiori, quand on peut travailler depuis chez soi et… voilà, en fait, on passe de l’un, de la vie privée… Enfin pour moi il n’y a pas de… en fait, pour moi il n’y a pas de différence entre vie privée et vie professionnelle, c’est ma vie, point barre.
Ouais, je comprends.
C’est… voilà. Mes clients sont devenus mes amis, enfin voilà, tous mes amis… excuse-moi, tous mes amis étaient des clients au départ. Enfin voilà, pour moi c’est la vie tout simplement. Et pour répondre à ta question, je dirais que le seul moment où je ne suis pas sur internet, enfin ou en face à mon ordinateur, c’est lorsque je suis avec mes clients ou que je donne des formations.
Ouais, tu es en présentiel. Mais par rapport au présentiel, finalement tu n’es pas online, mais tu es en train de faire ton métier, et puis surtout tu es avec des clients que tu accompagnes et que tu kiffes ?
C’est ça. Parce que de toute façon, pour prendre rendez-vous avec des clients, il aura fallu échanger des e-mails, enfin voilà. Enfin parfois ils téléphonent, mais la construction de la relation avec le client, même en présentiel, souvent elle se fait par internet ou par WhatsApp ou que sais-je. Donc on est quand même sur des appareils. Et toute la partie marketing, aujourd’hui elle se fait via internet et via l’ordinateur.
Ouais, je comprends, ouais, je comprends.
Alors que quand j’ai démarré, qu’il n’y avait pas internet ni les ordinateurs, il fallait faire des photocopies, envoyer des courriers et ainsi de suite quoi, c’était plus compliqué… ou téléphoner.
Alors, par rapport… si vous visionnez cette vidéo et vous vous dites : « Myriam, tu es une femme », est-ce que sur le plan de la technique c’est compliqué pour toi ? Est-ce que tout est délégué ? Qu’est-ce que tu délègues dans ton activité ? Et sur la technique, est-ce que tu es geek ? Ou alors, non, là aussi tu es allergique comme moi et c’est délégué ?
Alors, par la force des choses je dirais je suis devenue à l’aise.
OK.
Excuse-moi. Je suis devenue à l’aise parce que j’ai été… enfin voilà, j’ai eu deux collaborateurs qui sont partis, en très bons termes, mais tout d’un coup, du jour au lendemain je me suis retrouvée sans support technique, etc. Et là, quand le deuxième est parti, il m’a dit : « mais Myriam, en fait il faut que tu fasses… que tu apprennes, comme ça, ça ne t’arrivera plus ». Et là, je me suis dit : « oui, c’est vrai, finalement je ne vais déléguer que ce que je sais faire ». Et donc j’ai mis un peu les mains dans le cambouis. Ça a été douloureux un peu au début. Mais franchement, aujourd’hui, même si ce n’est pas ma zone de confort, c’est-à-dire tu vois, quand au début tu disais que j’étais plus à l’aise à écrire un livre qu’un tunnel de vente c’est vrai. Mais je sais quand même faire un tunnel de vente, mais ça va me demander beaucoup plus d’énergie, peut-être un petit peu plus de temps, moins d’assurance aussi.
Je comprends.
Mais je trouve qu’aujourd’hui, avec tous les supports qui existent partout, bah il y a des gens qui vont vérifier que ce que tu as fait c’est bien, et tout ça, donc voilà. Par contre, là où je me fais plus volontiers accompagner ce n’est pas au niveau du mindset, parce que le mindset je l’ai toujours eu, mais c’est par contre au niveau des stratégies et des… et de l’organisation…
Besoin d’organisation et de déléguer
Donc stratégies d’entreprise et organigramme d’un business ?
Oui. Parce que là je ne suis pas très forte. Et je le sais. En fait, j’ai des envies, je sens les choses, mais je n’ai pas la fibre organisationnelle à ce niveau-là. Donc là, par contre je dé -… enfin ce n’est pas que je délègue, mais je vais me faire coacher, je vais me faire accompagner.
Bah en tout cas… Et vis-à-vis de la délégation, tu as une ou deux personnes qui travaillent pour toi aujourd’hui ? Ou c’est quelques prestataires ? Comment tu procèdes ?
Alors, je procède par prestataires ou par mandat. Tu vois, si c’est des coaches, si c’est des accompagnants, comme ça ce sera des mandats. Prestataires, de temps en temps, sur cinq euros, des petites choses comme ça. Mais l’essentiel de la technique, je me la fais.
Ouais, donc les sites, si vous ne connaissez pas, 99designs, Fiverr, vous avez un tas de possibilités. Tapez « site web design » ou des choses comme ça et vous allez trouver votre bonheur.
Voilà. Donc après, bah la technique aussi, je ne te cache pas que je suis contente de me la faire parce que c’est fait tout de suite. Quand je le veux, c’est… voilà, c’est fait, basta.
Donc tu as appris aussi pour te soulager…
Oui.
… quand tu as des petites choses à faire et que tu n’as pas envie de demander à quelqu’un, de le faire toi-même.
Oui, de temps en temps. En fait, si je ne sais pas le faire, bah évidemment que je vais déléguer, que ce soit un truc sur mon site internet ou que sais-je, ou… voilà. Si je ne sais vraiment pas faire, je ne vais pas aller m’énerver, me frustrer à passer des heures. Mais si je sais à peu près le faire, je vais le faire, donc voilà. Et puis sinon, bah oui j’ai recruté ma partenaire Stéphanie, pour là m’aider à développer la Styling Academy, puisque là on veut vraiment… Et puis tu sais, ça fait 26 ans que je travaille toute seule. Et c’est vrai que tout d’un coup, autant pendant 26 ans j’ai dit : « ah non non non, moi je veux travailler toute seule, ça ne m’intéresse pas, voilà, je suis bien comme je suis, gérer des gens c’est compliqué », voilà, ça amène plus de problèmes qu’autre chose. Et puis là, je dirais, presque tout d’un coup je me suis dit : « non, ça, le développement de la Styling Academy 2.0 — puisqu’on l’a appelée 2.0 — eh bien ça c’est quelque chose que je n’ai pas envie et que je ne veux pas faire toute seule ». Et donc, ma première tâche, ça a été de m’entourer d’une personne qui allait partir dans cette aventure avec moi.
Ouais, donc si un projet en solo vous fait peur, vous pouvez toujours vous associer avec quelqu’un. Toi en l’occurrence, bah tu es associée. Et forcément, quand on est associé, on peut être complémentaire. En tout cas, c’est quelque chose que je vous recommande, de trouver quelqu’un qui est complémentaire à vous. Et à deux, vous allez toujours aller plus vite que si on est seul et isolé. Donc ça, c’est appréciable.
C’est clair. C’est très clair.
Bah merci vis-à-vis de ton feedback. Alors, juste pour les personnes qui n’ont pas vu la vidéo numéro une, est-ce que tu peux tout simplement nous dire une petite fourchette de combien tu as investi depuis ton démarrage sur internet, dans des formations, des coachings, des séminaires ? Et comment tu m’avais découvert ? Et qu’est-ce qui t’avait motivée à rejoindre le Club Privé Business ?
Alors, combien j’ai investi ? Tu veux dire donc là tout, coaching, mastermind… ?
Ouais, moi j’ai investi par exemple plus de 100 000 € depuis mon démarrage sur internet le 1erfévrier 2011. J’imagine que tu as investi aussi quelques dizaines de milliers d’euros ? Dis-nous tout.
Oui, je pense qu’en tout, les… parce que j’ai fait partie d’un mastermind, j’ai pris deux coachings assez élevés. Donc je dirais que j’ai investi dans les 60 ou…
60-70 000 € à peu près ?
Ouais, oui, à peu près.
Vous voyez l’importance. Pourquoi je vous dis ça ? C’est parce que vous devez toujours être un éternel étudiant. Et surtout, plus vous allez monter…
Ou même plus que ça, ouais, je dirais.
… avoir des coaches, des consultants, pourquoi ? Parce que ça va vous permettre de travailler spécifiquement sur votre business. Au début, les formations si vous êtes au démarrage, parce que c’est ce qui va vous permettre de pouvoir lancer votre activité. Et dès que vous commencez à réaliser 5 000 €, 10 000 €, 15 000 € de vente ou plus par mois, là, petit à petit, mentorat, coaching, consultants, pour que vous soyez bien focalisé à structurer votre entreprise, la déléguer, l’automatiser, avoir ce fameux personal branding. Et ça, c’est qu’avec des coaches, des consultants, des mentors que vous allez pouvoir mettre tout ça en place.
Et du reste, en parlant le personal branding, en fait il y a un produit en ligne dont je ne t’ai pas parlé, parce qu’il n’est pas commercialisé, mais il est existant. Et en fait il est là ce produit, il s’appelle « Looker pour convertir ».
OK, excellent.
Et c’est un produit que j’ai conçu avec David Geais et qui s’adresse justement aux infopreneurs qui sont amenés non seulement à être en vidéo, mais également à réseauter, donc à se présenter, à devoir avoir une image qui est en adéquation avec leur intérieur, et qui est aussi à la hauteur de leur personal branding et du message qu’ils ont envie d’envoyer. Et donc, s’il y a des infopreneurs qui nous regardent et qui ont envie d’acheter cette formation qui est à 997 € aussi, eh bah c’est possible.
OK, bah je mettrai le lien juste en dessous.
Oui. Ils vont apprendre à se looker pour convertir.
Son avis sur le Club Privé Business
Excellent. Alors, est-ce que tu peux, pour finir sur une dernière question…
Je n’ai pas répondu à ta question.
Ouais, nous évoquer comment tu m’avais découvert, pourquoi le Club Privé Business, quels étaient les points forts et quel message tu laisseras aux personnes qui hésitent à s’inscrire ?
Alors, comment je t’ai découvert ? En fait, je connaissais ton nom et je crois qu’on avait dû se croiser, mais sans…
Dans des événements, j’imagine, ouais.
Je crois que tu étais à Budapest.
Congrès des infopreneurs, Budapest 2016. Donc ça fait un petit moment déjà.
Exactement. Donc c’est la première fois, là, que je t’ai vu en vrai, on va dire. Et puis en fait, je te suivais, mais pas de très près, jusqu’à ce qu’une amie à moi — qui est donc aussi infopreneur — ait acheté ta formation.
OK.
Et elle m’a dit : « écoute, Myriam… » parce qu’elle était un peu dans le même cas de figure que moi, on venait de la laisser tomber au niveau technique je dirais.
D’accord.
Et elle m’a dit : « voilà écoute, c’est génial, viens viens viens ». Et je me suis dit : « bah pourquoi pas ». Et j’ai eu la super agréable surprise de découvrir des tutos, des formations qui m’ont aidée vraiment à comprendre YouTube à fond, à comprendre Facebook, à comprendre en fait toute la partie technique finalement. Parce que finalement, bah il suffit de prendre un module. Si on prend par exemple YouTube, tu prends toutes les vidéos qui constituent le module de YouTube et tu crées ta chaîne quoi, enfin je veux dire…
Ouais, complètement.
Il y a tout qui est…
Enfin toi c’est le côté vidéo tutoriel. Donc je fais à chaque fois, moi mon frère ou un membre de mon équipe, des vidéos entre 3 et 15 minutes par petits thèmes. Dans chaque module, donc par exemple le module YouTube il y a peut-être 20 vidéos, en moyenne entre 3 et 12 minutes. Et étape par étape, bah on les suit et comme ça vous avez votre chaîne YouTube qui est optimisée, et surtout qui va fonctionner pour vous sur le long terme.
Oui. Moi je peux vraiment dire que tout ce qui concerne cette dimension technique, bah c’est toi qui m’as appris parce que… et c’est grâce à ça que j’ai pu m’en sortir techniquement. Parce qu’en fait, bah j’écoutais les vidéos, bah je prenais des notes, ou enfin même sur mon ordinateur, et puis ensuite je le mettais en application au fur et à mesure où tu expliquais la vidéo quoi. Et puis comme ça tu avances tu avances tu avances tu avances et c’est génial, moi j’ai adoré. Puis il y a ça, et puis après les coachings mensuels. Alors, c’est vrai qu’actuellement je participe un peu moins parce que j’en ressens moins le besoin. Mais par exemple, la dernière fois que j’ai participé c’était pour donc échanger avec toi sur la Styling Academy. Bah n’empêche que tu nous as donné de super idées avec Stéphanie pour marketer la Styling Academy, pour la positionner, et tout ça, donc… Et puis tu as aussi un support à travers tes assistants je dirais techniques qui sont là aussi. Moi je sais que tu m’as dépannée deux ou trois fois pour faire des petites choses sur mon autorépondeur, sur mon site internet, et c’est génial. Donc en fait, il y a un support technique je dirais théorique en suivant les vidéos, et pratiques… et pratiques quoi. Et l’accompagnement coaching mensuel, voilà.
Bah en tout cas, merci par rapport à ton retour d’expérience. Donc si vous voulez tout simplement faire comme Myriam, rejoindre le Club Privé Business, bah avec grand plaisir. Je vous mettrai le lien de la page de présentation juste en dessous. Est-ce que tu as un petit mot de la fin, notamment pour les femmes qui vont visionner cette vidéo ? Dans le Club Privé Business, j’ai deux tiers d’hommes et un tiers de femmes. Donc je sais que peut-être que des fois en tant que femme on peut se dire : « oui, mais un business sur internet, je ne sais pas comment je vais faire pour la technique ». Ou alors : « je ne sais pas comment je vais procéder par rapport à mon image et toutes ces choses-là ». Quels conseils donnerais-tu à une femme, que toi personnellement tu aimerais bien, où tu aurais bien aimé recevoir pour ton business en ligne ?
Bah qu’il faut tenir bon et que… Mais bon, ça je crois que c’est valable aussi bien pour un homme et pour une femme. Moi je crois que je n’ai pas de conseils particuliers à donner à une femme, c’est les mêmes conseils que pour un homme. D’avoir le bon mindset, d’être bien entouré, de…
Focus, persévérance et se former.
Absolument, absolument, c’est obligé, la formation est obligée dans quelque domaine que ce soit, enfin en tout cas pour moi c’est une évidence.
Merci, Myriam, en tout cas par rapport à ton retour d’expérience. Donc on refera peut-être dans un an, deux ans ou trois ans l’évolution encore, la suite.
Avec grand plaisir !