Comment gagner des royalties avec un livre ? (Raphaël Carteni)

Comment gagner des royalties avec un livre ? (Raphaël Carteni)

Comment toucher des royalties avec un livre ? Alors, c’est-ce qu’on va voir en détail dans cette vidéo. Je suis actuellement avec Raphaël Carteni.

Salut Maxence

Salut Raph. Alors, on va voir tout ça en détail dans cette vidéo. Si vous êtes auteur ou alors vous aimeriez réaliser un deuxième revenu ou un complément de revenu, les royalties c’est magique et c’est-ce qui va vous permettre aussi d’avoir un nouvel actif en votre faveur.

Alors, est-ce que tu peux te présenter pour les personnes qui disent : mais qui est Raphaël Carteni ? Et ensuite, comment tu as procédé pour écrire le livre et ensuite, comment ça se passe pour tout ce qui est royalties ? Je te laisse tout nous dire sur ton histoire.

Raphaël Carteni, entrepreneur, investisseur immobilier, trader et auteur

OK, donc alors comme tu l’as dit je m’appelle Raphaël Carteni, j’ai 24 ans à l’heure où on tourne vidéo, je suis du 93, je suis originaire de la région de Champagne à Reims, aujourd’hui expatrié à Tallinn en Estonie où on est aujourd’hui d’ailleurs. Et voilà, moi je me suis entièrement reconverti, il y a encore de ça quelques années j’étais étudiant en médecine, j’ai fait cinq années pour me dire : j’arrête tout ça, j’arrête les bêtises et je fais quelque chose de sérieux. Donc je me suis reconverti dans l’entrepreneuriat — chose qui m’épanouit beaucoup plus aujourd’hui — entrepreneuriat sur internet, investissements, immobiliers et marchés financiers crypto-monnaie un petit peu et je suis également l’auteur de deux livres papier.

Alors qu’elles sont… dans un premier temps, comment ça t’est venu l’idée d’écrire un livre ? Parce que généralement on souhaite écrire un bouquin, mais au final on procrastine et il ne sort jamais ou alors, il sort dix ans plus tard. Toi, comment tu t’es motivé pour, ne serait-ce déjà écrire un, mais tu as même écrit deux livres. Comment tu as procédé ?

En fait ce qui s’est passé, c’est que j’avais un petit business sur les étudiants en médecine, sur lequel je leur vendais un produit de conseils, de méthode, d’organisation pour réussir leur concours première année médecine, et j’avais justement sorti un format e-book que je vendais. Et un jour, il y a une actrice qui me dit : « mais Raph, pourquoi tu ne sors pas en format papier ? Ça pourrait être cool de le recevoir chez nous, de le lire, de toucher du papier ». Là je me suis dit : « bah, franchement pourquoi pas ? » Mais dans ma tête je me disais : écrire un livre, c’est quelque chose de compliqué, il faut être un vrai auteur entre guillemets, il faut passer par des maisons d’édition, ça demande beaucoup d’argent. Bref, plein de croyances limitantes. Et en creusant un peu, je me suis rendu compte qu’en fait loin de là, c’était largement accessible pour tout le monde : toi, moi, n’importe qui qui veut écrire un livre peut le faire et le sortir. Donc voilà comment est né le constat en fait.

Comment vendre sur Amazon ?

Alors, tu as écrit un bouquin sur la médecine, un bouquin sur la liberté financière. Alors première question que vous posez certainement : comment on fait pour le mettre en place sur Amazon ? Si je mets sur Amazon, est-ce que je dois mettre le même tarif sur la page ? Si vous avez déjà une audience sur mon site web ou alors, mettre ma chaîne YouTube, mon compte Instagram, ma page Facebook. Quelles sont les distinctions ? Alors, qu’est-ce que c’est aussi, si tu peux revenir à cette notion de royalties, pour les personnes qui ne le connaissent pas ? Et ensuite, comment ça se passe en termes de rémunération ? Est-ce qu’il faut mettre le même prix ou un prix différent en fonction des différentes plateformes ? Dis-nous tout.

Déjà dans la théorie, selon la loi, on n’est pas censé proposer un même produit à deux prix différents à deux endroits différents, ça c’est la théorie. Dans la réalité, ce n’est pas forcément ce qui se passe. Mais, alors qu’est-ce qu’une royaltie ? Une royaltie, c’est simplement une redevance, un revenu que tu touches suite à des droits d’auteur que tu détiens, que tu aies écrit un livre, que tu aies produit une musique, que tu aies produit un film au cinéma, que tu aies fait je ne sais quoi d’autre. C’est vraiment une redevance que tu reçois, des royalties. Qu’elle était ton autre question déjà ?

Après les royalties, globalement vis-à-vis d’Amazon, quels sont les différents barèmes de grille ? Est-ce que, je ne sais pas moi, de 0 à 1 000 € de ventes c’est 30 % ? Ensuite, de 1000 € de ventes à au-delà c’est 33 % ? Quels sont un petit peu les différents barèmes de rémunération ? Comment ça se passe ? Est-ce que c’est une fois par semaine, une fois par mois, une fois par an ? Dis-nous tout.

Alors, ça ne va pas être dégressif en fait sur le chiffre d’affaires que tu vas générer sur la vente de tes livres, c’est vraiment un pourcentage qu’Amazon va prendre. Alors, il faut vraiment dissocier Amazon en deux : un côté Amazon CreateSpace, qui est une de leurs filiales qui permet de faire de l’impression à la demande de livres, donc pour le format papier ; et Amazon Kindle, qui lui est pour le livre en numérique. Donc, ce ne sont pas les mêmes frais que soit du livre numérique ou du livre papier. Donc pour ce qui est du livre papier, sur un prix de vente de 29 € — parce que c’est ma référence que j’ai à moi — je vais encaisser environ 14 € de royalties, donc on laisse quasiment 50 % sur la table. Mais ce qui est magique, c’est qu’on n’a vraiment rien à faire, c’est-à-dire que le mec, le client commande sur Amazon, Amazon imprime le livre à la demande, un seul exemplaire, il va le packager — ça se dit ou je l’invente — il va mettre le packaging autour, l’enveloppe et l’envoyer chez le client et faire le retour client si besoin est. Donc, moi je n’ai pas vu un livre, je n’ai pas touché un livre, je n’ai pas fait un affranchissement, je n’ai rien fait et je reçois mes royalties à chaque fin de mois sur mon compte en banque. Donc chaque mois, il y a un total des royalties sur Amazon : fr-Amazon, allemand-Amazon, UK, etc.

Alors du coup, donc vis-à-vis de la rémunération, donc 50 % Amazon, donc ils prennent et toi l’auteur, tu touches 50 % également, c’est ça ? Globalement c’est la tendance ?

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Grosso modo sur CreateSpace, c’est à peu près ce que je reçois, il me semble, pour avoir revérifié très facilement : sur Kindle je touche un petit peu plus il me semble, je n’ai pas le chiffre en tête, forcément c’est du livre numérique, donc forcément la redevance est un peu plus élevée, mais voilà, ce qu’il faut retenir c’est qu’on laisse quand même pas mal d’argent sur la table, mais si vous cherchez une solution qui est passive, c’est excellent puisqu’on n’a rien à faire. Et surtout, on profite quand même du trafic d’Amazon qui… aujourd’hui Amazon c’est l’un des sites les plus visités : quand on cherche un objet, limite on le tape directement dans Amazon et non plus dans Google pour retomber sur d’autres sites. Et donc, on bénéficie d’un trafic qui est énorme sur Amazon et qui permet de générer des ventes automatiquement littéralement, le terme n’est pas de trop. C’est-à-dire que, moi je ne fais aucune pub concernant mon livre sur Amazon : tout ce qui est vendu par Amazon est vendu grâce à Amazon, via son système de marketing en interne.

Les bonnes pratiques pour vendre un livre sur Amazon

Alors du coup, c’est basé sur un système de mots clés. Comment tu… pour quelqu’un qui voudrait augmenter les ventes de son livre, est-ce qu’il y a des subtilités ? Donc là tu as parlé que tu ne réalisais pas de publicité, est-ce qu’il y a des bonnes pratiques à mettre en place ? Est-ce que ça dépend du lancement du livre où le maximum d’acheteurs doive avoir lieu pour le faire monter dans les classements, comment ça se passe globalement pour avoir le maximum de ventes ?

Ce que je viens de te dire, c’est une bonne stratégie par exemple de booster les ventes du livre dès sa publication sur la plateforme. C’est-à-dire qu’Amazon va voir un nouveau livre entrant, il va se dire : « OK, il vient juste d’arriver, il y a déjà plein de commandes, donc c’est que c’est un bon livre ». Donc ça c’est une bonne stratégie, faire un prix bas au début et demander à toute ta communauté d’aller l’acheter sur Amazon, par exemple c’est une bonne pratique, les commentaires : plus on a de commentaires, plus potentiellement ça va référencer également le livre. Alors encore une fois, l’algorithme Amazon personne ne le connaît à part les fondateurs de Amazon : on ne sait pas vraiment ce qui fait qu’un livre remonte ou descende plus ou moins ou qu’un article remonte ou descend plus ou moins, mais c’est plutôt des suppositions. Donc voilà : faire un gros volume de ventes dès sa publication, avoir des bons commentaires, bien tout remplir son profil auteur, sa biographie, la description du livre, mettre le livre dans une bonne catégorie et idéalement, faire monter ce livre dans le top 10 de sa catégorie, voire le numéro un dans sa catégorie et avoir le badge meilleures ventes. Bref, il y a plein de choses comme ça. Quand on a des commentaires, idéalement avoir des commentaires avec des photos aussi, avoir des avis vérifiés, puisqu’on peut mettre des avis vérifiés quand les gens ont acheté via Amazon, mais on peut également demander à des gens qui n’ont pas acheté sur Amazon de mettre un avis. Donc c’est important d’avoir ces avis-là, mais ils sont peut-être un peu moins puissants que les avis vérifiés. Donc voilà, il y a plein de petites pratiques comme ça qui sont intéressantes à mettre en place.

L’avantage numéro 1 d’Amazon : son trafic énorme

Alors, le gros avantage d’Amazon c’est le trafic en masse qui est gigantesque. L’inconvénient, c’est que globalement on n’arrive pas à récupérer l’adresse du client, donc je pense notamment à l’adresse e-mail, voire même ses différentes infos : est-ce que toi, tu as eu le petit accès ? Globalement, après vous allez juste en récupérer une partie, ça te mène à une URL : un groupe privé Facebook ou… en fait, quelque chose à télécharger en plus, qui serait au démarrage et à la fin du bouquin, pour récupérer une partie des clients. Puisque tout le monde ne va pas lire votre livre, généralement on dit… la stat c’est 20 % des gens qui achètent un livre qui vont le lire. Peut-être que vous dites : comment c’est possible ? Regardez votre bibliothèque, je pense que vous avez des centaines de livres dedans et finalement, vous en avez peut-être lu que quelques dizaines ou même quelques-uns. Donc voilà, on est tous pareils l’être humain : on achète, mais on se dit plus tard et forcément, plus tard égal jamais ou c’est très peu probable. Est-ce que toi tu as un petit hack par rapport à ça ? Est-ce qu’Amazon souhaite tout le temps conserver l’e-mail ? Ou il y a des petites astuces pour pouvoir quand même en bénéficier ? Comment tu procèdes ?

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Non, pas à ma connaissance en tout cas. Les ventes qui sont réalisées sur Amazon, le client appartient à Amazon, c’est-à-dire qu’il a l’e-mail, l’adresse de livraison et on ne peut pas proposer à ce client, par exemple, des upsells directement via Amazon. Mais bon, Amazon fait automatiquement des upsells avec le bundle par exemple en disant : les clients auparavant qui ont acheté ce livre, ont également acheté ce livre, donc on peut se retrouver dans ces propositions-là. Donc c’est vrai que grâce à qu’Amazon génère beaucoup de ventes, mais donc voilà, l’astuce c’est de faire, de mettre des pages clés dans son livre, pour rediriger le trafic, nos clients, via Amazon, vers notre propre site et les faire rentrer dans les tunnels de vente. Donc des pages clés soit offrant des bonus contre l’e-mail, soit en faisant rejoindre un groupe Facebook, soit en faisant des offres uniquement pour les lecteurs du livre, soit en redirigeant vers les réseaux sociaux. Bref, il y a plein de stratégies à mettre en place, mais voilà : le but d’un livre c’est aussi de se faire connaître, de faire de la preuve sociale, mais aussi de vendre indirectement, de montrer ce qu’on a d’autres dans notre catalogue et ce qu’on peut apporter aux gens. Donc ouais, les pages clés c’est important.

Ses deux canaux de vente : Amazon et son site Internet

OK, alors autre question qui vous vient certainement en tête, c’est par rapport aux tarifs. Donc tu as évoqué 29 € sur Amazon, sur la plateforme de ton site web ou encore, tout le trafic qui pourrait venir de YouTube, une page Facebook, un compte Instagram, des partenariats, le bouche-à-oreille… tu as mis le même tarif ou as-tu testé d’autres tarifs ? Est-ce que ça se vend mieux du coup, sur tes trafics organiques à toi vis-à-vis d’Amazon ? Comment tu procèdes ? Est-ce que du coup tu as une plus grosse marge, je suppose, plutôt que les 50 % que prendrait Amazon ? Comment ça se passe exactement ?

Alors aujourd’hui, moi j’ai deux canaux de vente : via Amazon et via mon propre site internet. Et donc via mon propre site internet, c’est-à-dire que j’ai un stock physique via une imprimerie française. Et donc là, la marge est beaucoup plus grosse, puisqu’on est environ à 80 % de marge. Donc rien à avoir par rapport à Amazon et rien à avoir par rapport à une maison d’édition classique où on serait plutôt à 8-12 % de marge, donc voilà. Concernant le prix, je suis en train actuellement de tester le « free plus shipping ». C’est-à-dire que je fais payer uniquement aux personnes qui veulent se procurer le livre, le prix de production du livre plus le prix d’envoi du livre. Donc l’envoi plus l’affranchissement, donc on en arrive à un prix grosso modo de 9 € et quelques pour le livre. Et c’est quelque chose qui marche très bien, parce que c’est un petit prix, c’est un prix où il n’y a qu’un seul chiffre, ça ne te coûte pas très cher…

Donc tu le vends 9 € ?

9,86 €.

Donc tu es juste dans tes coûts de revient ?

Exactement, il n’y a pas de bénef.

Comme ça, là pour le coup, à l’inverse d’Amazon, tu te crées ta liste de clients, puisque là tu as toutes les informations de la personne, plus ça a toujours… ça a un plus gros impact de faire passer quelqu’un qui n’a jamais rien acheté à quelqu’un qui a déjà mis au moins une fois la CB ou un paiement PayPal en votre égard.

Exactement, c’est ça, on éduque entre guillemets le client. Il a déjà eu l’habitude de sortir la CB pour nous. Et donc ça, ça devient un acte qui peut paraître anodin pour 9 €, mais qui n’est pas du tout anodin. Et surtout, après ils découvrent notre histoire entièrement dans le livre et on peut lui faire d’autres offres par la suite, en le faisant entrer dans un tunnel de vente et en lui proposant des produits qui pourraient être adaptés pour lui. Donc, c’est vraiment une façon excellente de fidéliser déjà une audience.

Quid des royalties Amazon

OK, alors du coup, vis-à-vis des royalties, est-ce que tu as d’autres connaissances qui ont mis en place tout ça ? Est-ce que tu comptes écrire d’autres livres pour augmenter ton actif ? Comment tu vois l’avenir vis-à-vis des royalties ?

Franchement, c’est un truc dont on ne parle pas très souvent, et je pense que c’est vraiment quelque chose qui est très intéressant. Le livre devient à la mode en ce moment, tu écris ton livre en ce moment, il me semble également.

Absolument, qui sortira en 2019.

Voilà, donc voilà. Franchement, on peut voir un livre dans deux objectifs : soit on se dit : « je veux gagner de l’oseille avec », et pourquoi pas ? Soit on se dit : « je veux vraiment le faire comme un produit d’appel pour qu’on découvre mon histoire, et ensuite vendre d’autres produits plus chers » ; vraiment on le voit comme on le veut, mais en tout cas c’est vraiment quelque chose sur lequel il faut se pencher. Je pense que c’est vraiment très intéressant en termes de preuves sociales : on a un statut d’auteur. Donc déjà là, ça donne de la crédibilité à notre business. Et puis, c’est quelque chose de quand même cool à faire en tant qu’humain, on a une fierté d’avoir un livre qui est posé sur la table, qu’on a écrit soi-même. Donc voilà.

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Les erreurs principales dans la publication d’un livre sur Amazon

OK, alors pour finir sur une dernière question, donc quelles sont les trois principales erreurs ou alors, les trois principaux conseils que tu donnerais à Raph il y a quelques années, avant de démarrer l’écriture du livre, et du coup, avoir ces actifs qui sont mis en ta faveur ? Donc ça c’est cool, pour une personne qui démarrerait ou qui souhaite écrire un livre, mais se dit : « oui, mais je n’ai pas le temps » ou alors : « quelle est ma légitimité ? » ou encore : « il faut que je fasse ça comme précision ». Bref, à des choses qui nous amènent à, au final, procrastiner.

Alors je dirais première erreur : c’est de te forcer à être régulier. Donc c’est un petit peu comme partout, c’est le problème des gens, ils n’arrivent pas à être régulier : ils commencent quelque chose et puis ils arrêtent en plein milieu et puis ils veulent revenir dessus, mais ils ont oublié ce qu’ils ont fait, du coup ils ne savent plus trop où ils en sont, se forcer à être régulier. Moi mon deuxième livre, je l’ai écrit en 30 jours, ça peut paraître très court pour beaucoup de personnes, mais forcez-vous tous les soirs : prendre votre Word et à faire cinq, six, dix pages, autant que vous pouvez, mais au moins tous les jours écrire quelque chose, c’est super important d’être régulier. Deuxième erreur : s’entourer d’une bonne équipe. Rien ne sert, encore une fois, de vouloir tout apprendre, à devenir le meilleur en conjugaison et acheter le Bescherelle, devenir le meilleur en formatage de documents pour les imprimeries, parce qu’il faut acheter des logiciels comme InDesign ou des choses comme ça, pour faire des marges, pour faire des tranches de couverture, des choses comme ça.

Tu l’estimerais à combien l’enveloppe globale d’investissement pour l’écriture d’un livre ? 1 000 € ? 2 000 € ? 3 000 € ? Quel est… si on compte tout ce que tu as évoqué : faire corriger son livre, faute d’orthographe, le design, d’autres frais annexes, la communication et le marketing pour le démarrage ?

Sans compter le stock, vraiment on se dit… juste les frais de base ?

Voilà : le livre est prêt, il sort demain, là tu estimerais à combien, 1 000 € ? 2 000 € ?

Même pas, franchement même pas ; 500 balles.

500 € on peut faire déjà un truc sympa.

Graphiste, relectrice… franchement, franchement large 500 €, tu peux déjà faire quelque chose. Après le budget marketing, tu en laisses un peu de côté, tout dépend si tu veux y mettre les moyens à fond ou pas, si tu loues un local, une galerie d’art pour recevoir les gens, faire une séance dédicacée. Donc forcément, tout dépend du moyen marketing que tu vas mettre en place. Mais en tout cas les frais de base : relectrice, graphiste, etc., 500 balles tu es larges, ouais.

OK, donc je t’ai coupé juste avant, donc tu as donné, deux erreurs ou le troisième conseil que tu donnerais, quel serait ce dernier conseil ?

Troisième conseil que je pourrais donner…

Donc conseil numéro 1, c’est-ce que tu as évoqué, donc les gens qui ne sont pas du tout réguliers, donc qui s’arrêtent, donc là chercher la régularité. Numéro 2, à un moment donné il faut aussi une équipe : on ne peut pas faire tout, tout seul, sinon on va encore s’arracher les cheveux et ça sera mal fait. Et le troisième point, se mettre sur Amazon certainement.

Se mettre sur Amazon et je dirais, peut-être bien peaufiner sa stratégie marketing, ça a peut-être été quelque chose que je n’ai pas fait idéalement. Vraiment, avant la sortie du livre, être certain de sa stratégie marketing, de comment faire de A à Z, de comment ça va se passer, voilà. Moi en fait, j’ai sorti mon livre au début en me disant : « ça y est, il est sorti, j’ai le statut d’auteur, j’ai la preuve sociale » ; sauf que non, c’était le début d’une toute nouvelle aventure. Il fallait, vendre entre guillemets, et acquérir idéalement ce statut de best-seller qui est atteint lorsqu’on vend dix mille livres en France. Donc voilà, vraiment établir sa stratégie marketing, pour le plus rapidement possible passer best-sellers. Il n’y a pas une durée déterminée pour passer de best-sellers, la loi ou je ne sais qui ne dit pas : il faut le faire en moins d’un an, en moins de 10 ans, en moins de 100 ans, non ! Il faut le faire, c’est tout. Mais voilà, vraiment c’est-ce que je dirai : avoir le titre d’auteur avec l’écriture d’un livre, c’est bien ; le pousser jusqu’à best-seller c’est encore mieux. Donc, vraiment, anticiper ce statut de best-seller dès le début.

OK, merci par rapport à tous tes conseils.

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Maxence Rigottier

Issu d’une ferme agricole, il est devenu multimillionnaire Internet, conférencier professionnel et auteur best-seller.

Chef d’entreprise depuis 2011, Maxence et son équipe ont accompagné plus de 9 000 clients sur Internet.

Il possède un patrimoine net supérieur à 4 millions d'euros en investissant en bourse sur les marchés américains, dans l'or, les crypto-monnaies et l'immobilier en possédant 6 biens à Tallinn en Estonie.

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