De 0 à 350 000 € en 2 ans avec une application mobile

De 0 à 350 000 € en 2 ans avec une application mobile

De 0 à 350 000 euros en deux ans avec une application sur le voyage des enfants. On va y revenir en détail dans cette vidéo, plus 65 000 exemplaires vendus, notamment grâce à un passage média. On va y revenir en détail dans cette interview.

Je suis actuellement à Aix-en-Provence avec Thiloan Kenzouré. On va voir tout ça en détail dans cette vidéo.

Salut Thiloan. Est-ce que tu peux rapidement te présenter ? Je t’ai rencontré dans différents événements par le passé, et notamment à travers les formations d’Alexandre Roth, Coach Média ou encore Bizclub.

Thiloan : salut, Maxence, bonjour à tous. Je suis Thiloan Kenzouré. C’est mon nom d’auteur. J’ai choisi ce nom pour mon édition jeunesse puisque j’ai beaucoup de cordes à mon arc. Comme je fais énormément de choses, j’ai voulu me spécialiser dans l’édition jeunesse sous ce nom d’auteur.

Maxence : je vous parle généralement de Google, de YouTube, de Facebook. J’interviewe aussi des personnes qui réussissent avec Instagram, un site de e-commerce, encore Ali Express, Shopify ou encore que sais-je, vraiment des tas de possibilités. Internet, c’est l’eldorado depuis au moins 10 ans et ça continue de croître. Et je me suis dit, ça, ça va vous inspirer parce qu’il y a beaucoup de personnes qui gagnent leur vie aussi à travers des applications.

L’histoire inspirante de Thiloan Kenzouré

Moi je ne suis pas dans ce domaine, mais j’ai trouvé ton histoire inspirante. Ça va vous inspirer, vous allez voir. Si vous croyez en vous, si vous croyez dans vos projets, quelle que soit l’alternative que vous choisissez aujourd’hui, Google, YouTube, Amazon, Facebook, Instagram, Snapchat, Pinterest, Ali Express, Shopify, ce que vous voulez, vous allez réussir à partir du moment où vous êtes focus dans une stratégie pour réussir sur Internet.

Je te laisse nous expliquer toute cette histoire grandiose et le cheminement jusqu’au succès.

Thiloan : je vais commencer par cette petite anecdote que j’aime bien raconter, c’est qu’à l’époque, j’ai commencé à faire une formation sur le blogging et tout le monde me disait, oui c’est n’importe quoi, tu t’es fait arnaquer, ça ne sert à rien.

Maxence : c’était Aurélien Amacker si vous connaissez. Vous savez, moi j’ai démarré début 2011, il y a eu de grosses polémiques avec les produits à 2000 euros en 2011, 2012, 2013, on disait que c’était de l’arnaque. Toi, ça t’a aidé à ce moment-là.

Thiloan : oui, parce que très sincèrement, sans vouloir lui faire de la publicité, on n’a jamais eu l’occasion de se rencontrer, mais moi je le remercie parce que grâce à sa formation, j’ai été capable toute seule de construire mon blog, devenir-auteur-conteur.com, que j’ai un peu laissé tomber – j’avoue – parce qu’entre temps, j’ai eu tellement d’épreuves difficiles dans ma vie et tellement de choses qui ont fait que la synchronicité m’a amenée à tout ça.

J’ai commencé par cette formation-là, qui m’a permis d’initier à Internet, au blogging et de chercher à comprendre comment ça marchait et comment on pouvait se faire connaître.

Ensuite, je suis passée de cette formation à une autre formation qui est donc Formation vidéo.

Maxence : David Jay, que j’ai achetée en 2013. Toi, c’était en quelle année que tu as acheté Lancement Vidéo et Révolution Vidéo ?

Thiloan : la Révolution Vidéo, c’était en 2014, il me semble.

Maxence : donc un an après.

Thiloan : un an après Bloguer gagner. J’ai fait la formation de David Jay. Je suis montée à Cambrais, etc. J’ai rencontré de belles personnes et c’est là que j’ai appris à me présenter en vidéo, à faire mes montages. J’ai voulu acquérir ces compétences parce que pour moi, c’était important de savoir comment ça se passait, et comment on pouvait se présenter à travers la vidéo.

Ensuite, j’ai fait une formation supplémentaire, puisqu’à l’époque je me suis lancée dans cette grande aventure qui est l’aventure Internet. Et j’ai fait la formation de Laurent Chenot.

Maxence : Business 3G.

Thiloan : Business 3G et une autre formation qu’il avait, l’autre formation…

Maxence : Lead massif ?

Thiloan : voilà.

Maxence : Business 3G et Lead massif ou peut-être une autre formation ?

Thiloan : Lead massif, oui c’était l’autre formule. C’était Tao marketing.

Maxence : donc c’était encore une autre formation. Je ne les connais pas toutes.

Thiloan : la petite anecdote a voulu que je me suis retrouvé dans un B3G live.

Maxence : on était au même business 3G en 2014-2015. 2014 exactement, c’était en juin 2014 à Paris. Un événement où j’étais arrivé en invité extérieur, comme je ne suis pas membre de la formation, mais j’avais acheté ma place au séminaire. Tout le monde t’avait dit : c’est une idée de chiotte, de merde parce que tu ne vas pas gagner ta vie avec un produit à 5 ou 10 euros, que ce soit un bouquin ou une application.

Thiloan : voilà. En fait, ce qui s’est passé au cours du séminaire, on me disait : il faut que tu sortes de ta zone de confort et c’est ce qu’on conseille à tous les infopreneurs. C’est ce que j’ai fait. A un moment donné, Laurent posait des questions et il parlait que quand on a un projet, c’est comme une grosse montgolfière et pour que la montgolfière monte, il faut délester les sacs de sable. Et il expliquait que les sacs de sable représentent nos peurs.

A un moment donné, ma question a été : quand on a une grosse montgolfière parce qu’on a plein d’idées, mais qu’on a de gros sacs et qu’on commence au fur et à mesure à les jeter, est-ce qu’il est réellement possible de réussir ?

Et là, Laurent me dit : dans quelle branche es-tu ?

Je lui dis : je suis dans l’édition jeunesse, dans le livre pour les enfants.

Et là, il me dit : écoute, je suis désolé de te le dire, mais c’est une idée de merde. Il me dit : je suis désolé, mais moi quand j’ai envie de dire quelque chose, je le dis. Donc on est resté là-dessus.

Maxence : au moins, il a été franc.

Thiloan : voilà, exactement. Laurent Chenot m’a dit : tu ne gagneras jamais ta vie avec un livre à 5 euros.

Maxence : ce qui n’est au final pas faux. Toutefois, tu as appliqué les stratégies que lui ignore et que quasiment personne n’utilise et sur lesquelles on va revenir juste après. Dans l’absolu, il n’a pas tort, parce que c’est beaucoup plus difficile de convaincre 1000 personnes à 5 euros que 100 personnes à 500 euros. C’est vraiment pour vous donner un exemple. Et toi, en l’occurrence, tu as persévéré. Mais c’était ça l’état d’esprit, on te dit : ça ne va jamais marcher ton projet.

Faire face à la critique de Laurent Chenot pour réaliser son business

Qu’est-ce qui a été ton leitmotiv, qu’est-ce qui t’a drivé quand même pour dire : je m’en fous que Laurent Chenot me dise que ça ne marche pas, je m’en fous que d’autres participants me disent que c’est de la merde, moi j’y crois et je vais réussir ?

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Généralement, les gens, il n’y a même pas besoin que quelqu’un ait réussi, quelqu’un qui n’a pas réussi, on lui dit que ça ne va pas marcher, beaucoup de personnes se disent, il a peut-être raison, j’arrête.

Thiloan : c’est un parcours un peu chaotique et en même temps une très belle expérience. Je suis bénévole dans l’accompagnement des enfants en fin de vie, j’accompagne les familles qui ont malheureusement ce processus à vivre et qui est bien souvent très très difficile et très douloureux, et ce jour-là, je me suis retrouvée auprès d’une petite fille magnifique qui m’a dit juste avant de partir : tu sais, quand c’est l’heure de partir, le plus important c’est l’amour que tu laisses derrière toi, c’est l’amour qu’on laisse derrière soi, l’amour que tu laisses derrière toi.

A partir de là, je me suis dit : qu’est-ce que je veux laisser derrière moi ? Qu’est-ce que je veux qu’on pense de Thiloan quand elle ne sera plus là ?

Moi, c’est des histoires de contes en potentiel réussite, parce que c’est ce que j’écris. A travers mes histoires, j’essaie de redonner confiance aux enfants, parce que moi, à l’âge de 12 ans, mon professeur de français m’avait accusée de tricher. Il nous avait donnés un livre à lire et il nous avait dit : avec ce livre, vous allez faire une rédaction et vous allez donner dans votre rédaction envie de lire ce livre. Tout le week-end, je me suis posée et j’ai écrit cette rédaction avec le cœur. J’avais 12 ans. Et au moment de rendre les copies, mon professeur me dit : mademoiselle, votre rédaction est plus fameuse, mais je doute que ça soit vous qui l’ayez faite.

Et là, je n’ai pas compris sur le coup, je me suis dit : mais pourquoi vous me dites ça monsieur ? Et il me dit : dites-moi la vérité, ce n’est pas vous qui avez fait votre rédaction ? Comme c’était la vérité et que c’était bien moi qui l’avais faite, je n’avais pas à comprendre où il voulait en venir. Sur le coup, je me suis dit, pourquoi il me dit ça ? Et là, il me dit : mais dites-moi la vérité, qu’est-ce qui vous a aidée, qu’est-ce qui vous a écrit cette rédaction ? Ce n’est pas possible, c’est quelqu’un qui vous a aidée. Je lui dis : non monsieur, c’est moi.

A partir de là, s’en est suivi des épreuves. Quand toute ta vie, tu entends, de toute façon, un jour tu rencontreras un mari et tu t’occuperas de ton mari, tu feras le ménage, la vaisselle. Moi j’ai été élevé dans cet univers-là où j’entendais des choses qui me faisaient comprendre qu’une femme est une femme au foyer et elle n’a pas spécialement d’avenir à part devenir mère au foyer.

Donc, je me suis dit : ce n’est pas possible. A un moment donné, il faut qu’on aide les autres à avoir confiance en eux, parce qu’on a tendance à saper le moral aux gens. On a tendance à bloquer les gens dans leur élan et je trouve ça absolument dommage parce qu’aujourd’hui, dans l’école, aujourd’hui j’ai un petit garçon, et quand…

Maxence : école publique ?

Thiloan : voilà. Quand je l’entends parler, je me dis qu’il y a quand même un gros boulot à faire de ce côté-là. C’est un peu dommage parce que je crois que la société actuelle n’a que faire de gens épris de liberté. On a besoin de moutons. On fabrique des moutons. On essaie de ne pas rendre les gens intelligents. On essaie surtout de ne pas leur donner confiance en leur potentiel. Et c’est là où le bât blesse.

Et moi, ma mission de vie, c’est d’écrire des histoires et de prouver à travers mes histoires qu’il est possible de croire en soi et d’avoir confiance en soi, et quoi qu’il arrive dans la vie, de ne pas lâcher.

Mes histoires sont des mixes entre un petit oiseau qui ne sait pas chanter et qui va apprendre en rencontrant un moine, et qu’il a un don. Au fur et à mesure, il va découvrir ce don qu’il a en lui, comme tout un chacun, on a tous un don à découvrir et une mission de vie à réaliser.

Maxence : absolument. Je fais juste un petit aparté. Pour les écoles, si vous avez des enfants, notamment si vous vous intéressez au développement personnel ou réussir dans sa vie, je vous conseille les écoles Montessori. Je pense que tu connais peut-être de nom. Pourquoi ? C’est totalement différent de l’école publique.

Thiloan : l’approche n’est plus la même.

Maxence : par rapport à ma chérie, sa petite fille est dans ce type d’école. J’ai aussi d’autres connaissances qui ont leurs enfants dans les écoles Montessori. Il y en a vraiment de plus en plus en France. Ça va vous permettre d’avoir de la bienveillance sur vos enfants. Ils ne vont pas du tout grandir avec la même capacité psychique, mentale et physique que s’ils étaient à l’école publique.

Souvenez-vous : les premières clés que vous devez comprendre de cette interview, c’est systématiquement vous former, que ce soit aux Etats-Unis, sur le marché français plus spécifiquement, là où vous voulez aller vis-à-vis de votre objectif. Si vous voulez gagner votre vie avec Amazon, formez-vous sur Amazon. Si vous voulez gagner votre vie avec Facebook, formez-vous sur Facebook. Si vous voulez gagner votre vie avec YouTube, formez-vous sur YouTube, etc.

Le lancement de son application mobile

Si vous ne vous formez pas, ça va être très compliqué. Je ne dis pas que ce n’est pas possible, mais vous perdez non seulement du temps, et c’est beaucoup plus compliqué parce que vous avez les raccourcis de la personne qui a réussi et ensuite, il suffit de copier-coller et d’adapter en fonction de votre expertise, votre savoir, votre pédagogie, votre caractère, votre personnalité, votre propre branding. Donc, ayez toujours ça à l’esprit.

En 2014, on te dit ça. Tu lances l’application. Explique-nous comment tu as démarché, ou du moins, comment c’est arrivé d’avoir ce premier passage télé parce qu’au passage télé, tu lances ton application, tout le monde s’en fout en quelque sorte, toutefois, passage télé et là, boum tout change. Dis-nous comment tu as fait pour être contacté par rapport à France 3 régional, Provence Alpes Côte d’Azur. Explique-nous tout.

Thiloan : suite à une formation supplémentaire avec Alexandre Roth

Maxence : sur les médias

Thiloan : sur les médias. Là, je décide de me lancer dans les communiqués de presse. Je prépare un communiqué de presse sur les conseils d’Alex et à partir de là, je lance mes communiqués de presse, et puis l’avant-veille de Noël, le téléphone sonne, j’allais poster mon courrier et là, je vois un numéro que je ne connais pas, je réponds. Une dame se présente et me dit : je suis l’attachée de presse de France 3, est-ce que ça vous dirait de passer à la télé le 23 au soir. Finalement, ça a été annulé. Elle a dit : finalement, on le fera le 24.

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Maxence : la veille de Noël.

Un passage sur France 3 déclencheur

Thiloan : la veille de Noël. Evidemment, surprise, je dis oui, parce que je me dis que c’est vraiment une belle opportunité. Mais je n’en revenais pas. Je n’arrivais pas à croire à ce qu’il m’arrivait. Je me trouve à France 3, je me fais maquiller. On passe vraiment de l’inconnu à sous les feux des projecteurs pendant un petit court instant. C’est très plaisant, je dois dire. Je me suis retrouvée sur le plateau et l’interview s’est très bien passée.

Je rentre à la maison, et je ne m’occupe plus de la suite.

Maxence : une interview de trois minutes environ.

Thiloan : voilà à peu près

Maxence : vous connaissez si vous avez déjà regardé les informations sur France 3. Je vous mettrai un petit extrait dans cette vidéo, comme ça, ça vous montrera comment ça se passe et surtout un aperçu de ce passage média qui a transformé ta vie.

Thiloan : exactement. Le téléphone sonne à nouveau et là, la personne me dit : est-ce que tu as remarqué que tu as plus de 43 000 vues ce mois-là. C’était 43 000. Sur le coup, je me suis dit, comment ça 43 000, ce n’est pas possible. J’avais regardé il n’y a pas très longtemps, je devais avoir pas plus de 30 vues. Et là, 43 000, ça me paraissait improbable.

Donc j’ouvre mon ordi, je regarde et oui en effet 43 000. Ça a augmenté de jour en jour jusqu’à monter à 45 000 à tel point que j’étais tellement surprise que j’ai fait des captures d’écran parce qu’il faut que j’immortalise ça. J’ai bien fait d’ailleurs parce que depuis, on n’arrive plus à voir les vues, c’est dommage. J’ai vraiment la preuve de ce que je dis.

A partir de là, pareil, je n’ai pas cherché à comprendre. Je me suis dit waouh, c’est fou, pour une idée de merde, ça vaut le coup.

Maxence : tu avais eu 45 000 téléchargements en l’espace de trois jours de ton application.

Thiloan : voilà ce qu’il est possible de faire avec un livre à 5 euros. Si on écoute les gens qui te disent, tu n’y arriveras jamais, ou c’est une idée de merde, forcément tu enfermes cette idée dans un tiroir et tu l’oublies, tu ne peux pas savoir en fait. On ne sait jamais dans la vie ce qu’il peut arriver. Sachant que j’ai créé cette application au format papier et un format numérique avec mon iPhone, mon iPad et mon ordinateur.

Maxence : on va vous montrer. Je vous mettrai aussi quelques extraits.

Les tarifs de l’application

On récapitule. 24 décembre 2014, tu passes dans un passage télé sur France 3 Alpes Côtes d’Azur et ensuite, dans les trois jours qui viennent, tu as 45 000 téléchargements à 5 euros. Tu as deux prix, on va y revenir juste après. Un prix à 8 euros sur l’Apple Store et un prix à 5 euros sur Google Play, si je ne dis pas de bêtises. Du coup, comment tu as défini ce tarif ? Pourquoi 5 et 8 euros et pas 6 ou 9 ? Comment tu as déterminé ce tarif ?

Thiloan : à la base, si tu veux, moi j’avais préparé tout le livre. Le livre était prêt, il était fait. Quand j’ai fait appel à mon développeur pour qu’il me transforme les fichiers en fichier APK, le fichier sur l’Apple Store, au début je voulais rendre l’appli disponible que sur l’Apple Store.

Maxence : que l’Apple Store au démarrage.

Thiloan : mon développeur m’a dit, non je ne suis pas d’accord, tu devrais aussi la proposer sur Google Play parce que c’est aussi une grosse plateforme donc ne te limite pas qu’à l’Apple Store. Du coup, on a fait deux tarifs différents parce que sur l’iPad la qualité n’est pas la même que sur Google Play. On a rendu cette appli disponible pour les personnes malvoyantes, puisque c’est une application disponible en audiodescription pour les enfants.

J’ai prévu aussi cette application pour les enfants qui ont de lourdes pathologies, qui ne peuvent pas se déplacer. Disponible sur tablette où que l’on soit.

Maxence : c’est assez fabuleux. On voit que le passage télé a vraiment transformé ton application et ce qui est bien deux tarifs, Google Play, Apple Store. Donc si vous avez des applications, je pense que vous allez certainement sur ce type de plateforme. C’est assez grandiose.

Et également très joli ce que tu as fait, c’est bien illustré, ça répond à une demande. C’est assez fabuleux par rapport à ça. Et tu as décidé de lancer prochainement la version 2.0 puisque tu récupères la liste des clients de ces plateformes. Tu as une liste déjà de 65 000 personnes.

Thiloan : voilà. Et là, je lance le tome 2 sur une plateforme de crowdfunding parce que j’ai une très belle expérience au niveau du crowdfunding. J’ai proposé ce tome 2 donc il se passe au Japon. C’est toujours mon héroïne qui veut devenir ornithologue et qui visite le pays de soleil levant, là où les nuages et les montagnes s’enlacent dans la brume. Elle va rencontrer un petit oiseau bleu, c’est le rossignol bleu du Japon. Et ce petit oiseau qui ne sait pas chanter va apprendre en rencontrant un moine à chanter. Il va découvrir son potentiel qui est caché à l’intérieur de lui en se faisant confiance.

Maxence : ce qui est beau, c’est que tu as déjà une liste d’audience. Tu auras peut-être 20 % des gens qui vont acheter ce tome n° 2. C’est un peu comme les différents films ou bouquins à succès, vous avez tome 1, tome 2, tome 3, tome 4, comme Harry Potter par exemple. Vous avez une ribambelle de tomes. C’est important de l’avoir à l’esprit ; et surtout quand on multiplie les offres, ça nous permet aussi d’atteindre d’autres clients. Certaines personnes vont découvrir le tome 2 et par ricochet vont acheter le tome 1. Et ça va te permettre d’avoir un business qui cartonne.

Thiloan : j’aime voyager dans tous les pays du monde, donc mon héroïne va se promener. Le premier, c’est au Vietnam. Le deuxième au Japon. Ensuite, elle va aller en Chine, elle va aller dans tous les pays du monde, en Afrique, parce que j’ai aussi un conte africain qui sort très bientôt, une histoire médiévale aussi. Donc j’ai le projet de lancer une grosse maison d’édition jeunesse disponible avec une web TV pour les enfants pour vraiment leur donner confiance. C’est le projet 2017, les bonnes résolutions de 2017.

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Ses conseils pour lancer une application ou un livre numérique

Maxence : vous vous posez peut-être la question suivante, vous vous dites : merci quels sont les trois principaux conseils que tu donnerais à quelqu’un qui souhaiterait lancer son application, là en l’occurrence un livre au format numérique, mais on peut aussi l’écouter en version audio. Quels sont les trois principaux conseils que tu donnerais à quelqu’un qui se lance sur iTunes ou Google Play ?

Thiloan : testez, testez, testez. Il faut tester parce qu’on ne sait jamais quels résultats on peut avoir, et surtout pas écouter les défaitistes. Si malheureusement, on ne croit pas en sa réussite et en son potentiel, on ne peut pas aller loin. Il y a tellement de gens qui te disent, contente-toi de ton petit produit, contente-toi de ton projet, ne fais pas plusieurs choses à la fois. Ça, ce n’est pas de bons conseils.

Quand on est passionné par quelque chose, je pense qu’il faut vraiment aller jusqu’au bout des choses et foncer, et ne pas hésiter. Moi mon conseil, c’est : testez, testez, testez. C’est le plus important, il faut toujours tester ce qu’on veut faire. Comme je te le disais tout à l’heure, avec un iPhone, un iPad et un bon logiciel, on arrive à faire quelque chose de sympa. Moi, j’ai la chance d’être passionné de dessin et de peinture chinoise, donc je fais mes illustrations. Je me régale puisque je suis dans l’art-thérapie et ça me permet de rencontrer en même temps. J’ai rencontré mon développeur qui fait la suite de mes projets.

Maxence : la grosse leçon que vous devez retenir, et c’est généralement un biais que j’ai remarqué sur Internet, j’en discutais également avec Roman Paillet qui a déjà été interviewé sur la chaîne YouTube, c’est que souvent une personne qui a réussi sur YouTube va vous dire : YouTube, c’est grandiose et le reste c’est de la merde. Une personne qui réussit avec la publicité Facebook va vous dire : le blog, YouTube, c’est de la merde, ou Instagram c’est de la merde, moi c’est magique. Une personne qui réussit avec Google va vous dire : Facebook, YouTube c’est de la merde. Une personne qui réussit avec Instagram va vous dire que le reste c’est de la merde.

Il y a souvent un biais que j’ai remarqué, des formateurs qui préconisent seulement et uniquement leur propre chemin, alors qu’au final, vous le voyez, j’ai déjà fait des dizaines et dizaines sur différents sujets, je le répète une nouvelle fois, mais Amazon, Snapchat, YouTube, Instagram, Facebook, Google, vous avez Aly Express, les applications, un tas de possibilités et systématiquement, à partir du moment om vous écoutez les bonnes personnes au bon moment ça va fonctionner pour vous. Ça, c’est important même si on vous dit que ça ne va pas fonctionner.

Moi quand je me suis lancé dans le webmarketing en 2015, tout le monde m’a dit : tu es fou, c’est ultra concurrentiel, ce qui est vrai, c’est concurrentiel, mais ça ne m’a pas empêché de réussir et de percer dans ce marché. Ayez toujours ça en tête.

Les erreurs habituelles

Egalement, vous vous dites, merci une nouvelle fois, mais quelles sont les trois erreurs que tu as faites et avec recul tu te dis, si on m’avait donné ces conseils, au lieu de faire 20 000, 30 000, 50 000, 60 000 exemplaires, j’en aurais fait beaucoup plus ? Quelles sont les trois principales erreurs que tu as notées et avec le recul tu te dis, j’aurais fait quand même différemment ?

Thiloan : première erreur, j’aurais fait partie d’un réseau. C’est important parce que rester seule devant son ordinateur, ce n’est pas la meilleure des solutions, donc il faut rencontrer du monde.

Ma deuxième erreur, c’est d’avoir trop attendu. Ça, il ne faut pas attendre. Comme je le disais tout à l’heure, il faut tester.

Et ma troisième erreur, c’est qu’à un moment donné, j’ai abandonné et ça, c’est le pire des échecs. Il y a une phrase qui dit : l’échec ce n’est pas de tomber, mais c’est d’abandonner. Donc ma troisième erreur, c’est d’avoir abandonné à un moment donné. Je me suis dit, je laisse tomber.

Maxence : avant de reprendre plus tard ?

Thiloan : oui, j’avais laissé tous mes projets au fond du tiroir et il a fallu que j’attende d’avoir plus de 43 ans pour me lancer enfin dans ma passion.

Maxence : c’est ce que tu m’expliquais pour la petite anecdote, la petite histoire, tu as failli mourir, je ne sais plus le nom…

Thiloan : j’ai fait ce qu’on appelle une EMI, une expérience de mort imminente.

Maxence : tu étais à deux doigts de mourir en quelque sorte et tu as survécu, un miracle de la vie, et c’est cet électrochoc, j’espère que vous allez réagir avant de vous apercevoir sur votre lit de mort que vous avez des regrets, et là, maintenant, c’est l’inverse, tu savoures la vie même quand il y a des obstacles. Ça t’embête, mais tu vas quand même le prendre du bon côté et aller de l’avant et ça, c’est assez fabuleux.

Thiloan : en fait, il y a une chanson que j’aime beaucoup d’Etienne Daho, c’est cette fameuse chanson où il dit : c’est le premier jour du reste de ta vie.

Maxence : le premier jour du reste de ta vie. Belle citation et ayez toujours ça en tête : ce que l’esprit croit et conçoit, le corps peut l’accomplir. Ce que l’esprit croit et conçoit, le corps peut l’accomplir. Ça vous permettra quand vous avez une vision ou quand il y a des choses que vous voulez vraiment réussir, c’est important de la visualiser et ensuite ce n’est pas qu’une question de temps. Ça peut prendre 6 mois, un an, deux ans, trois ans, cinq ans, mais quoi qu’il arrive, ça aura lieu.

Thiloan : testez, toujours testez. Et encore testez.

Maxence : merci une nouvelle fois.

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Maxence Rigottier

Issu d’une ferme agricole, il est devenu multimillionnaire Internet, conférencier professionnel et auteur best-seller.

Chef d’entreprise depuis 2011, Maxence et son équipe ont accompagné plus de 9 000 clients sur Internet.

Il possède un patrimoine net supérieur à 4 millions d'euros en investissant en bourse sur les marchés américains, dans l'or, les crypto-monnaies et l'immobilier en possédant 6 biens à Tallinn en Estonie.

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