Pourquoi vous ne gagnerez jamais en bourse en prédisant l’avenir ? Alors, comment on fait Maxence pour pouvoir gagner, si on ne prédit pas l’avenir ? C’est ce qu’on va voir en détail dans cette vidéo. Donc je suis aujourd’hui à nouveau avec mon ami Viken TCHOBOIAN, alias Monsieur Bourse. Salut Viken.
Salut Maxence.
Je connais Viken depuis 2007, donc déjà plusieurs années. Et surtout, j’ai investi depuis… donc fin 2018, plusieurs centaines de milliers d’euros dans la stratégie de Viken. Donc je vais le laisser se présenter rapidement pour les personnes qui ne te connaissent pas, et puis tu vas nous expliquer un petit peu tous les avantages, inconvénients de vouloir essayer de prédire l’avenir.
Moi je suis trader pour compte propre depuis 2006, c’est-à-dire que j’investis mon propre capital sur les marchés financiers. Et je fais ça sur les marchés américains, donc j’achète uniquement des entreprises cotées aux États-Unis. Donc aujourd’hui…
Il est impossible de prédire l’avenir
Excellent. Donc S&P 500, marchés US pour vous donner un petit aperçu, et on est sur le courtier Interactive Brokers. Et si vous êtes en Europe ou alors, vous avez un capital inférieur à 100 000 €, on vous conseille le courtier Degiro. Donc numéro 1 Degiro, capital inférieur à 100 000 € ; et si en revanche vous avez un capital de plus de 100 000 €, comme moi et Viken, Interactive Brokers, parce que c’est… les frais de courtage sont les moins chers du marché.
Exactement. Donc, pourquoi vous ne gagnerez jamais en bourse en essayant de prédire l’avenir ? En fait, il faut se mettre quelque chose en tête, c’est qu’il n’est pas possible de prédire l’avenir.
Donc souvenez-vous, notez-le dans un coin de votre tête ou alors au-dessus de votre lit. Vous dites : « ouais, mais Viken, pourquoi on investit alors si on ne sait pas prédire l’avenir ? »
On va vous montrer comment le faire, mais si vous regardez les chaînes d’actualité financière ou les sites d’actualités financières, eh bien : si vous regardez beaucoup de médias, vous allez constater quelque chose que, quand un analyste donne une prédiction – moi, j’appelle ça des prédictions –
Donc en mode BFM TV.
Ouais, c’est ça. Eh bien, vous allez forcément trouver un autre site qui dira exactement le contraire. Et si on faisait une moyenne de tout cela, eh bien, je pense qu’on arriverait à 50-50, c’est-à-dire qu’ils ont raison une fois sur deux. Donc voilà, il faut bien se dire qu’il n’est pas possible de prédire l’avenir.
Et la deuxième chose, c’est que si on essaye de prédire l’avenir ou de se dire : tient, le marché est en train de monter, donc c’est le moment d’acheter des actions, je vais… voilà, j’achète des actions puisque le marché est en train de monter. Ou alors, le marché est en train de baisser, donc je revends mes actions. Ça non plus, pour moi ce n’est pas une bonne stratégie, pourquoi ? Parce qu’en faisant ça en fait, vous avez toujours un temps de retard sur les marchés. Et en fait, en faisant ça, en essayant de suivre, là, ça revient à prédire l’avenir, en se disant : là, ça monte, donc c’est parti pour monter ; ou : là, ça baisse, c’est parti pour baisser. En faisant ça, vous essayez de prédire l’avenir et vous aurez toujours un temps de retard sur les marchés, et vous allez vous retrouver à acheter trop et à revendre trop bas.
2018 : fin du capitalisme
Absolument. Et pour la petite analogie, parce que de temps en temps on fait des webinars avec Viken, par rapport à sa stratégie, souvent les personnes nous disent : « tu te souviens… », et moi, c’est grâce à Viken que, notamment c’est aussi par rapport à ça que je suis dans sa stratégie à 100 % : fin 2018, si vous vous souvenez par rapport au marché US, on disait : voilà, parce que l’année 2018 avait était négatif sur le S&P 500, donc -6 %. Et tout le monde, quand je dis tout le monde, dans les experts, les analystes, les économistes, ont évoqué : OK. Donc première année baissière sur les marchés financiers en 2018 sur le S&P 500, c’est le démarrage d’une grande crise mondiale ; chose qui n’est pas arrivée par la suite. Donc Viken avait fait en 2018, un petit peu plus de 8 % net, sachant que le S&P 500 a fait -6 %, quelque chose.
Ouais c’est ça. Comme tu dis, décembre 2018, il y a eu une forte baisse des marchés actions et…
Tout le monde a dit : « grosse panique, fin du capitalisme ! »
Et moi, on me posait la question, bien sûr, je recevais souvent des e-mails à ce moment-là : à ton avis est-ce que c’est… Viken est-ce que c’est la crise ?
Viken, on est dans la merde ! Est-ce qu’il ne faut pas tout revendre ? Là, c’est chaud pour 2019 !
Et moi, je leur disais que : eh bah, je ne sais pas…
Ce que tu évoques : on ne sait pas l’avenir.
On ne sait pas, ouais, effectivement on ne sait pas. Et la preuve, c’est que – et ça a été même exceptionnel – le premier trimestre, donc juste après ce moment, juste après décembre 2018.
Moment de panique, ouais.
Eh bien, le premier trimestre 2019 aux États-Unis a été le meilleur premier trimestre depuis 1998. Donc on a battu un record en 20 ans.
Donc là, un truc de dingue. Même avant la crise de 2000, la crise des surprimes 2008, donc là impressionnant : la meilleure hausse de toute… les 10-20 ans.
Une stratégie robuste et fiable
Ouais, sur le premier trimestre de l’année, ouais, c’est ça. Donc comme quoi, tout ça pour dire qu’il n’y a pas de… ce n’est pas possible de prédire l’avenir. Donc la solution en fait, il faut mettre une stratégie en place qui est robuste et fiable, et ne pas la changer.
Alors, quelle est cette stratégie ?
Alors moi, la mienne, c’est que j’investis une partie en actions. En actions, puisque… mais en permanence…
Donc 50 % du portefeuille en action, 50 % du portefeuille en obligations.
Voilà, c’est ça. Par contre, dans la partie actions, ça représente toujours 50 % de mon capital, je fais des arbitrages, chaque mois j’en revends une, j’en achète une, voilà, puisque j’analyse les actions chaque mois. Mais en tout cas, 50 % de mon capital est investi en actions en permanence, et 50 % du portefeuille est investi dans une couverture, qui sont les obligations d’État à long terme. Puisqu’en fait, elles ont un comportement inverse aux actions. Et en fait, quand vous avez ça, eh bien, vous êtes serein et vous n’avez pas besoin de prédire l’avenir. Voilà, la clé c’est de ne pas chercher à prédire l’avenir, justement.
Alors, autre chose que je voulais évoquer, qu’on a en termes de questions par rapport à quand on réalise de temps en temps des webinars, donc là, on a évoqué : 50 % actions, marché US S&P 500, donc des actions que sélectionne Viken, donc ce n’est pas les 500 entreprises, mais c’est des actions que sélectionne Viken, versus 50 % sur les obligations. Donc c’est ce qu’on appelle une assurance, c’est une couverture. C’est le même principe, si vous avez une assurance voiture : quand les marchés sont haussiers, vous allez du coup, pas utiliser l’assurance, vous allez avoir une rentabilité un petit peu moindre. Et en revanche, quand c’est la crise, panique à bord, les médias vont dire, voilà : fin du monde, fin du capitalisme, bref, tout le monde est dans la merde. Là, c’est grâce aux obligations qui va vous permettre, soit d’être en positif ; ou alors, d’avoir une perte très très limitée. Donc c’est important, on insiste bien : 50-50, parce que de temps en temps il y a des personnes qui disent : « ouais, mais est-ce que ça ne serait pas plus rentable 70-30, 80-20, 75-25, 2/3–1/3 ». 50-50, important vraiment de toujours suivre la stratégie en mode robot. Et c’est comme ça que vous allez faire plus de 20 % de moyenne de rentabilité annuelle.
Ouais, c’est ça. La clé c’est de durer et de ne pas changer de plan tous les six mois. Il faut avoir une stratégie, bien sûr, il faut mettre en place quelque chose de robuste, d’avoir construit solidement. Mais après, il ne faut pas changer tous les six mois, sinon vous vous retrouverez toujours à être en retard sur le marché ou à changer de stratégie au mauvais moment. La clé c’est la régularité.
Alors, est-ce que tu as encore une ou deux petites précisions que tu avais notées sur ton cahier ?
Là, on a fait le tour de tout ce qui est à savoir. Donc on va récapituler : il est impossible de prédire l’avenir. Il ne faut pas non plus suivre le marché, c’est-à-dire de changer de stratégie en fonction des circonstances actuelles, puisque vous aurez toujours un temps de retard, c’est-à-dire que vous allez acheter trop haut et revendre trop bas. Et la clé, c’est donc d’avoir une stratégie qui est couverte, comme l’a dit Maxence.
Donc le système d’assurance. Donc ça, tu as lu beaucoup de bouquins, mon frère également, sur le sujet. Et moi, ça m’a paru évident en fait, quand vous me l’avez dit. Et j’ai l’impression que personne ne le fait, à part les membres du Club Quanti Trading, où moi j’en fais partie. Il faut que vous ayez une assurance, parce que souvent aussi – une analogie – ou alors une petite phrase que je reçois : « oui, mais la Bourse c’est trop risqué ». Numéro 1 : déjà, ce n’est pas risqué, mais numéro 2, si vous avez une assurance, je peux vous assurer que vous vous en moquez qu’il y ait une crise ou pas, parce qu’au pire vous serez légèrement négatif. Mais quand je dis « vous serez légèrement négatif », c’est quand les médias vont dire « c’est la fin du capitalisme, fin du monde, tout le monde est dans la merde », ainsi de suite. Et quand vous n’entendez rien de spécial, là, ça va vous permettre de faire ces 20 % de rentabilité en moyenne par an. Donc, certaines années : 5 %, 7 %, 8 % ; d’autres années : 25 %, 30 %, 35 %. Donc comme on ne sait pas l’avenir, c’est vraiment une moyenne annuelle. Et ça vous permettra donc d’augmenter votre patrimoine, et à 20 % net par an. 20 % net par an, votre capital se multiplie par 10 en 13 ans. Je donne souvent cette statistique, si vous écoutez souvent les vidéos vous l’entendez. Pourquoi ? Parce que c’est ça qui va vous permettre aussi de vous constituer un patrimoine, pour votre retraite ou alors, le léguer à votre famille et à vos enfants particulièrement lorsque vous n’allez plus être sur la planète. Donc c’est 20 % net par an, votre capital se multiplie par 10 en 13 ans, en cinq minutes par mois, donc c’est merveilleux.