Récemment, j’ai offert l’opportunité à 50 clients de bénéficier d’un appel téléphonique offert avec moi de 30 minutes pour les aider dans leur business et/ou leurs investissements. À chaque fois qu’un client était bloqué, 100% du temps, c’était une PEUR.
Introduction
La PEUR, c’est normal, car c’est le cerveau reptilien qui veut notre survie.
Quel que soit votre niveau aujourd’hui, la seule chose qui vous empêche d’aller au niveau suivant, c’est une peur. Sache que c’est pareil pour moi. Ce qui m’empêche d’aller au prochain niveau, c’est aussi une peur, consciente ou inconsciente.
Voici des phrases que vous pouvez vous dire lorsque vous êtes freiné par une peur :
Règle n°1 : Je ne sais pas comment je vais faire, mais je vais y arriver et je vais le faire.
Règle n°2 : Sur votre lit de mort, aurez-vous des regrets ?
Règle n°3 : En cas d’échec, noter la pire situation qui se passera ? Dans 99,99% des cas, il ne passera rien donc c’est une peur infondée.
Règle n°4 : Ne pas se poser 50 000 questions à la con.
Pourquoi se poser 50 000 questions à la con dans une entreprise alors qu’on ne se pose pas la question pour la naissance d’un nouveau-né ?
Si vous avez un enfant, on est d’accord que vous avez trouvé des solutions à chaque fois qu’il y a eu un problème. Fait-on un enfant si on se pose 50 000 questions comme :
- Est-ce que j’ai envie de changer ça couche qui pue ?
- Est-ce que j’ai envie d’être réveillé la nuit alors qu’il pleurniche ?
- Est-ce que j’ai envie d’avoir mal aux oreilles, car ça crie toute la journée ?
C’est exactement la même chose dans la création d’une entreprise ou d’un nouveau projet. Si on se pose 50 000 questions, on ne le fait pas.
Règle n°5 : Croire en toi, car personne ne le fera à ta place.
À votre avis, est-ce que Elon Musk, Jeff Bezos, Bill Gates croient en eux ? La réponse est oui, car personne ne pourra croire en vous à ta place. Tout le monde projettera ses propres peurs sur vous, donc s’il y a bien une personne qui doit croire en son projet, c’est vous.
Voici 8 PEURS à IDENTIFIER et à AFFRONTER pour AVANCER dans sa vie.
Peur n°1 : La peur d’être imparfait
Si vous avez le syndrome du perfectionniste ou si vous souhaitez que tout soit parfait, cette peur est pour vous. Je vous invite à toujours avoir cela en tête : « Les êtres humains ont tous une perception différente des choses ». Donc la perfection ne peut pas exister, car chaque être humain perçoit les choses différemment.
PROVERBE : Le bonheur n’est pas dans la recherche de la perfection, mais dans l’intolérance de l’imperfection.
Peur n°2 : La peur d’être faible
Cette peur touche toutes les personnes qui ont le syndrome de l’imposteur. En gros, c’est lorsque l’on a le sentiment que ses réussites ne sont jamais dues à son propre mérite. L’estime de soi est assez faible.
Peur n°3 : La peur de la trahison
Tout d’abord, à mon avis, chaque être humain a déjà été trahi au moins une fois dans sa vie. On peut se détendre sur cette peur, car on l’a tous vécue. Évidemment, quand vous vous faites trahir, je vous invite à arrêter la relation avec cette personne. Toutefois, accordez votre confiance à chaque nouvelle personne pour ne pas reproduire les schémas du passé. Si vous êtes méfiant dans une relation (professionnelle, sentimentale, personnelle), c’est que vous avez peur d’être trahi.
J’ai une expression made in Bourgogne : « Se monter un bateau pour rien par rapport à une situation ».
PEUR n°4 : La peur du rejet
- Ne pas être accepté à sa juste valeur
- Ne pas être apprécié à sa juste valeur
En résumé, c’est un sentiment profond et douloureux qui pousse un individu à se renfermer sur lui-même par peur de ne pas plaire, d’être différent ou tout simplement par manque d’amour de soi. En effet, se faire critiquer et juger est quelque chose d’insupportable pour la personne qui vit constamment la peur du rejet.
Si vous avez cette peur, être présent sur les réseaux sociaux au quotidien va vous aider à travailler cette peur parce que vous vous ferez critiquer H24.
Peur n°5 : La peur de l’échec
C’est douter de ses propres capacités. La question que je vous invite à vous poser est la suivante : Que va-t-il se passer au pire du pire si j’échoue dans ce projet ?
Généralement, il ne se passe rien de grave et d’irréversible.
Peur n°6 : La peur du conflit
On ne peut pas anesthésier une émotion donc il est important de communiquer. Les gens qui ont peur du conflit optent pour le silence et « préfèrent laisser passer » afin d’éviter la confrontation. C’est ma peur principale aujourd’hui.
Comme on ne peut pas anesthésier une émotion, je crie dehors maintenant au lieu de crier sur la personne que j’engueule.
Peur n°7 : La peur de la solitude
Connais-tu ce dicton : « Mieux vaut être seul que mal accompagné » ?
Pour beaucoup, la crise sanitaire a permis de travailler sur cette peur. J’avais cette peur il y a quelques années, mais je l’ai domptée.
Comment savoir si l’on a la peur de la solitude ?
- La peur de se retrouver seul face à soi-même (découvrir son monde intérieur)
- La peur de l’abandon
- La dépendance affective (encore plus chez les femmes).
Peur n°8 : La peur de ne pas être aimé
Souvent conditionnée par les parents lors de la petite enfance, cette peur se traduit par un besoin de reconnaissance.
Je vous invite à faire l’exercice suivant sur chacune des 8 peurs ci-dessus :
Quelles sont les peurs que vous avez aujourd’hui parmi les 8 peurs ci-dessus ? Qu’est-ce que cela vous coûte émotionnellement dans votre vie d’avoir l’une ou plusieurs de ces 8 peurs ?
Les questions à vous poser :
- Que va-t-il se passer si je suis imparfait ?
- Que va-t-il se passer si je suis trahi ?
- Que va-t-il se passer si j’échoue ?
- Que va-t-il se passer si je suis seul ?
De manière évidente, il ne va rien se passer de grave. C’est pour cette raison que, même si vous avez peur, il faut quand même passer à l’action. En passant à l’action au quotidien, ta vie va se transformer à jamais.
Le succès a lieu grâce à une succession de petites victoires quotidiennes année après année.
Personnellement, ma peur principale est la peur du conflit. Elle fait exploser mes relations + elle me coûte émotionnellement. Je vais courir + je crie dehors maintenant au lieu de crier sur la personne avec laquelle je suis en conflit.
Conclusion
Il est toujours préférable de regretter les choses que l’on a échouées plutôt que celles que l’on n’a jamais tentées. Même quand on échoue dans un projet ou dans une relation, on en sort toujours grandi.
