Proverbe : L’expatriation, c’est déplacer sa vie et apprendre à faire voyager son argent intelligemment.
Dans cet article, je vous partage mon avis concernant la taxe Zucman qui est évoquée fréquemment dans les discussions politiques en France pour le budget 2026.
La taxe Zucman est une proposition de loi sur la fiscalité internationale formulée par l’économiste Gabriel Zucman. Il s’agit d’un impôt supplémentaire à destination des patrimoines très élevés, les ultra-riches.
Cette taxe concerne les foyers dont la fortune dépasse 100 millions d’euros, c’est-à-dire 1 800 personnes en France.
Cela représenterait 2% d’impôt supplémentaire sur les patrimoines supérieurs à 100 millions d’euros.
L’objectif de cet impôt est de trouver des fonds supplémentaires pour combler la dette de la France. Cet impôt apporterait théoriquement 15 à 20 milliards d’euros.
Pour la petite anecdote, l’Estonie a souhaité faire passer les impôts sur les sociétés de 0% à 2% à partir du 1er janvier 2026.
L’Estonie a toujours eu 0% d’impôt sur les sociétés depuis l’an 2000.
Si la taxe était passée, j’aurais quitté l’Estonie. Peut-être que vous vous dites : Abuse pas Maxence, ça va… de passer de 0 à 2%, ce n’est pas la mort.
J’ai choisi l’Estonie pour ces 3 raisons majeures :
- 0% d’impôts sur les sociétés.
- Création d’une société en 10 minutes pour un paiement unique de 265€ avec un accès à vie (Guinness des Records).
- 100% digital (paradis administratif).
0% d’impôts permet d’accélérer sa liberté financière et le 100% digital me convient parfaitement, comme je suis allergique à la paperasse.
Pour finir, avec cette même société, je peux recentrer l’intégralité de mes investissements pour m’enrichir de jour en jour.
La fiscalité en Estonie à partir du 1er janvier 2026 :
- 0% d’impôt sur les sociétés
- 24% sur les dividendes
- 24% de TVA
- Etc.
Si vous me lisez pour la première fois, sachez que je suis expatrié à Tallinn, en Estonie, depuis le 11 avril 2018 et que mon patrimoine oscille entre 4 et 5 millions d’euros net, et il dépassera les 5 millions d’euros net en 2026.
Mes standards :
- 10 000 000€ de patrimoine net pour Noël 2028 (à 39 ans).
- 100 000 000€ de patrimoine net d’ici le 1er janvier 2040 (à 50 ans).
- 1 000 000 000€ de patrimoine net (milliardaire) d’ici le 1er janvier 2055 (à 65 ans).
Je me suis expatrié en 2012 suite à ce constat frappant :
Si on vous taxe à 50% en moyenne sur 40 ans, c’est 20 ans de votre vie que l’on vous vole. Voler 50% de notre ressource la plus précieuse, c’est un NON catégorique pour moi, puisque la vie est tellement courte.
Voici les 5 défauts de la taxe Zucman.
Défaut #1 : Problème de fond de la France non résolu
Voici la dette publique de la France ci-dessus.
Le problème de la France, ce n’est pas de manquer de recettes, mais de dépenser systématiquement davantage que ce qu’elle encaisse.
Quand on encaisse 1€, on doit dépenser au maximum jusqu’à 1€. Si on dépense plus, on est débiteur.
Il faut peut-être qu’ils s’achètent une calculette à l’Assemblée nationale s’ils ne savent pas compter, ou alors retourner sur les bancs de l’école, au CP, pour apprendre à faire une addition ou une soustraction.
Pour finir, la France peut avoir de la dette pour créer de la valeur, si c’est de la bonne dette, comme pour un investissement immobilier via un financement bancaire qui génère un cashflow positif par mois. À l’inverse, avoir trop de mauvaise dette entraîne une faillite.
La France a beaucoup trop de mauvaises dettes malheureusement et n’arrive même plus à rembourser les intérêts de la dette. La France, CHAMPIONNE D’EUROPE – CHAMPIONNE DU MONDE DE LA FISCALITÉ… COCORICO
Défaut #2 : Exode ou fuite fiscale des plus riches
En instaurant une taxe, un État pense obtenir des recettes supplémentaires, mais ce dernier oublie de prendre en compte la fuite des capitaux vers l’étranger.
Prenons mon exemple en Estonie :
J’illustre mes propos avec un bénéfice annuel d’un million d’euros via ma société estonienne.
- Taxe sur mon salaire : 12 017,64€ pour un salaire annuel de 17 400€.
Cela signifie que ma société paye 29 417,64€ (17 400€ de salaire pour Maxence et 12 017,64€ de charges sociales pour l’État estonien).
- Taxe sur les dividendes à 24% :
- 1 000 000€ x 0% d’impôt sur les sociétés = 1 000 000€
- 100 000€ x 24% sur les dividendes = 24 000€ pour l’État estonien et 100 000€ en revenu personnel pour Maxence.
Dans ma démonstration, il me reste 876 000€ que je peux investir avec ma société en bénéficiant des intérêts cumulés au fil des ans, sans être taxé.
Cela signifie que ma société paye 124 000€ (100 000€ de dividendes pour mon train de vie, en plus de mon salaire, et 24 000€ pour l’État estonien).
C’est pour cette raison que je possède 6 biens immobiliers en Estonie, une villa au Costa Rica et que j’ai acquis deux achats – reventes à Dubaï. De plus, j’investis dans l’Or, la Bourse et les cryptomonnaies.
- Audit société (coûts cachés) : 10 000€
En Estonie, quand notre société dispose d’un patrimoine net situé entre 2.4 millions d’euros et 6 millions d’euros net, nous devons subir un audit chaque année de la société.
Même avec 0% d’impôts sur les sociétés, je paye déjà 46 017,64€ de taxes diverses, sans compter la TVA.
Vous avez compris pourquoi si la taxe à 2% sur les sociétés était passée en Estonie, j’aurais quitté ce pays.
Ce n’est pas marqué pigeon sur ma tête.
En taxant à 2%, l’État estonien pense recevoir plus, mais comme je serai parti, c’est 46 000€ en moins dans les caisses.
Pour résumer :
- En théorie : + 2% de taxes sur l’ensemble des bénéfices de l’entreprise.
- En réalité, dans les caisses de l’État : – 46 017,64€, car Maxence aurait quitté le pays et l’Estonie aurait perdu un cerveau.
Ils sont forts tous ces théoriciens (économistes, politiciens…) qui n’ont pas le sens du terrain.
Défaut #3 : Difficulté pour évaluer les actifs non liquides
Je discutais avec une connaissance qui a près de 500 000€ de patrimoine net, mais pas plus que 5 000€ de côté.
Si votre patrimoine est non liquide, vous ne pouvez même pas payer la taxe. Vous n’allez pas vendre une tuile pour payer la taxe, sinon, cela va fuir dans le bien immobilier.
Pour les ultras-riches, le patrimoine est souvent lié à la valorisation de leur entreprise ou à des parts d’actions non cotées en Bourse, donc non liquide.
Défaut #4 : Coûts cachés et complexité administrative
Quand une taxe est instaurée, il y a des coûts cachés et de la paperasse à réaliser.
Pour donner, là encore, un exemple personnel, en Estonie, quand notre société dispose d’un patrimoine net situé entre 2.4 millions d’euros et 6 millions d’euros net, nous devons subir chaque année un audit de la société. C’est plus de 10 000€ de coûts cachés supplémentaires, alors que je n’ai rien demandé.
En bonus, cela représente de nombreuses heures de travail pour répondre à toutes les questions et remplir les formulaires. Cela mobilise mon assistante de direction, mon comptable, encore des frais cachés…
Quand mon assistante de direction bosse sur l’audit, elle ne travaille pas sur autre chose dans l’entreprise qui apporterait de la valeur à l’intégralité de nos clients.
Défaut #5 : Effet cumulé atténué
Chaque pourcentage de taxe en plus entraîne un effet cumulé de moins en moins significatif pour le patrimoine de la société.
Pour finir, aucun service additionnel n’est apporté en retour.
Conclusion
Même si la création d’une nouvelle taxe peut avoir une intention louable, elle entraîne généralement l’effet inverse.
Les êtres humains sont d’accord pour payer des taxes, avec une limite et un apport de valeur en échange. Payer plus d’impôts pour aucun apport additionnel à la population, cela n’intéresse personne.
La dette de la France ne va pas s’améliorer tant que le problème de fond ne sera pas résolu (dépenser moins que ce que l’on reçoit).
