De 0 à 8000 € / mois

De 0 à 8000 € / mois

De 0 à 8000 € par mois, c’est ce qu’on va voir en état dans cette vidéo. Aujourd’hui je suis avec Enzo Honoré.

Salut.

Ce que j’aime bien avec Enzo, c’est qu’il est un petit peu sur tous les tableaux. Donc tu as fait du e-commerce, là tu vas sortir un livre, tu fais de l’infoprenariat, je lui ai même dit : c’est quand que tu fais ton séminaire ? Tellement tu es sur tous les tableaux. Ce qui est top, c’est que tu as vraiment testé pas mal de choses, tu vas aussi nous expliquer un petit peu ton histoire, parce que c’est toujours inspirant : des jeunes qui lâchent leur boulot ou alors qui démarrent à la vie active et ensuite qui ont très rapidement des résultats. Je te laisse maintenant te présenter, nous expliquer comment tu es arrivé sur le web, qu’est-ce que tu faisais avant et ensuite qu’est-ce qui t’a amené à avoir aujourd’hui, déjà des revenus quand même conséquents par rapport à la majorité des Français ?

Salut Max.

Salut à toi.

Enzo Honoré, entrepreneur né

Ça fait bizarre d’avoir ce pitch en live, d’habitude je suis derrière mon écran et là je l’ai à côté de moi, c’est plutôt cool. Je m’appelle Enzo Honoré du coup, j’ai 25 ans et ça fait deux ans que je suis sur YouTube. J’ai quitté mon job en août 2016 et j’étais commercial dans une agence web, je travaillais cinq ans en fait dans le domaine des agences web et j’ai démarré par développeur. Puis je me suis rendu compte que j’étais…

Donc développeur geek ?

Développeur geek.

Tu étais tout le temps dans le PC ?

Développeur geek, ouais. Dans tous les cas, on est toujours un peu tout le temps dans le PC, ça n’a pas vraiment changé.

Donc ça au moins, ça tu n’as pas changé ?

Non ça n’a pas changé. Et donc à la base, ouais, je suis rentré en tant que dev et progressivement commerce, gestion d’équipe, etc. Et puis une certaine forme d’indépendance, j’ai été intrapreneur, donc j’ai entrepris à l’intérieur même d’une entreprise avant de me lancer, entre guillemets, dans le grand bain et de monter ma boîte.

Qu’est-ce qui t’a amené, du coup, à te lancer sur le web puisqu’au final tu étais déjà un peu dans le milieu du net, comme…

Du web.

Ouais, tu étais développeur, tu étais vraiment dans ce milieu-là, qu’est-ce qui t’a dit : non, mais au final il y en a marre, je ne vais pas payer, entre guillemets, le rêve de quelqu’un d’autre, je prends ma destinée entre les mains ?

Ouais, il y avait de ça, moi j’ai entrepris assez jeune. Les premiers trucs que j’ai vendus j’avais 15 ans et j’ai continué, j’ai vendu un peu tout et n’importe quoi, j’ai créé une agence web très tôt, après j’ai fait de l’événementiel dans le milieu de la nuit, j’avais toujours mon coffre plein, je fais, tu sais le dropshipping, on le faisait direct et moi je le vendais à mes potes, j’avais 19-20 ans, tu vois ? Donc si tu veux, j’ai toujours eu cette âme d’entrepreneur, j’ai toujours cru au fond de moi qu’un jour je serai entrepreneur, mais les pétoches quoi, les pétoches et puis tu es jeune, tu n’as pas confiance en toi, les gens n’ont pas non plus confiance en toi, tu n’as pas d’entrepreneur autour de toi dans ta famille, tu n’es pas soudé quoi, tu n’as pas les bases et puis tu n’as pas de thune. Donc tu te dis que ce n’est pas…

Ah aussi, ouais, c’est vrai que c’est le plus grand frein.

Ce n’est pas accessible, ce n’est pas accessible, ce n’est pas fait pour toi. Et donc, tu cherches quand même parce que ça te titille, tu le fais, mais tu le fais sur le côté quoi. C’est-à-dire que les bénéfices qu’on faisait dans les business, on les cramait en boîte de nuit, on les cramait au casino et c’était un peu n’importe quoi. Et donc startup, agence web, j’arrive sur Paris, donc là déjà on passe d’une gamme, j’étais à Valenciennes avant dans le nord de la France et puis je gagnais 2 000 € par mois. Et 2 000 € par mois en voiture de fonction, carte péage, carte de gasoil, tout ça…

La zone de confort, les tickets resto aussi j’imagine ?

Ticket resto.

Tu avais la totale.

Sortir de sa zone de confort

Et je dis à ma mère : bon bah je repars, je signe un contrat à Paris au SMIC. Et là, tout le monde, personne ne te comprend, ma copine à l’époque, mes potes, personnes ne comprend quoi. Je roulais en Mercedes : mais qu’est-ce que tu fais ? Tu es con ? Tu es chez tes parents, tu n’as pas de frais.

Mais le mec à Paris avait une agence qui faisait déjà un million de chiffre d’affaires, il avait de gros clients et le mec était à 34 ans, indépendant financièrement, il se lançait dans l’immobilier, tu vois c’était lourd quoi. Et ça, moi ça me titillait et le mec pouvait vraiment me mentorer, je sentais qu’il y avait une connexion, une relation tu vois. Donc je bosse avec ce mec pendant un an et demi, j’investis dans l’immobilier, on investit dans l’immobilier ensemble, il crée une boîte dans l’immobilier, enfin un truc de fou, une année de malade. Et j’étais déjà un peu intrapreneur pour lui en fait pendant six mois avant d’arriver à Paris, c’est-à-dire que grosso modo je récupère le portefeuille client de la société dans le Nord et je la gère tout seul à distance pour lui de là-bas. Sauf qu’en fait, je me suis retrouvé chez moi, véridique, mon père se pointe dans ma chambre, j’étais en conf call avec genre le sud de la France et j’avais une chemise et une cravate et j’étais en slip. Et donc si tu veux…

La beauté du net ?

La beauté du net.

Vous ne voyez que le haut, donc en bas on peut vraiment faire ce qu’on veut.

On s’en fout. Et le problème, c’est que du coup ça n’avait aucun sens. Tu vois cette notion mentorat, elle n’était pas là et je me retrouvais à faire un job qui coule. J’arrive à faire de l’oseille, parce qu’on a commencé à comprendre un peu comment ça fonctionne la vente, mais c’est nul quoi, je me retrouve tout seul. Et donc, au moment où je veux arrêter ça, bah finalement il me prend à Paris. Et donc me voilà parti à Paris, donc l’immobilier, les plus gros clients. Je passe grosso modo de vente des sites internet à 3 à 4 000 € à 10 000 € minimum et je suis allé jusqu’à 65 000 € le site. Donc tu vois, on avait vraiment des plus gros projets on a gagné en compétences, on a acheté un million et demi d’immobilier en un an, tu vois. Donc énormément d’apprentissages sur le tas et très diversifiés comme tu le vois, tu vois. Et c’était cool, c’était vraiment génial. Sauf qu’au bout d’un moment, on avait gagné de l’argent cette année-là, ça faisait trois ans que je n’avais pas fait de voyage avec mes parents. Et puis je dis : je vais partir à l’étranger, je voulais aller en Thaïlande tu vois, prendre des vacances. Et puis mes parents me disent : bah écoute, nous on va à Bali, fêtons Noël ensemble. Et je me retrouve à essayer de couper dans le gras de mes vacances, pour pouvoir rentrer plus tôt, parce que mes clients allaient rentrer en janvier et que moi j’étais en retard sur les projets, il fallait que je voie avec mes équipes qui eux aussi étaient en vacances, c’était un bordel. Et là je me dis : putain de merde, on est en train de gagner de l’oseille tout ça pour ça, tout ça pour essayer de prendre qu’une semaine de vacances pour rentrer plus tôt, parce que tu as l’impression… parce que tu as le stress.

Le déséquilibre entre vie personnelle et vie professionnelle

Ouais, tu sacrifiais ta vie personnelle pour un petit peu de plus d’argent ?

À l’époque je me souviens on montait, je montais un site e-commerce pour un client un projet à 25 ou 30 000 € sur lequel j’avais une belle marge tu vois, donc il fallait que ça se passe bien. Et à une semaine du lancement, les fiches du process client ne sont pas bonnes : ils ne me donnent pas les bonnes photos, ils ne me donnent pas les bons descriptifs produits. Et je me retrouve à 2h30 du matin, en train de saisir moi-même les fiches-produits du client sur le site, tu vois, pour que le développeur puisse bosser à 9h. Et là je dis : « non, putain, c’est pas pour ça que j’ai signé quoi, c’est pas pour ça que je me lève tous les matins, c’est pas ce que je veux faire dans ma vie ». Ça, je suis allé à Bali et là je me suis dit : « révélation, on nous a menti ». Je me levais tous les matins pour faire plus de cash, pour faire plus de fric. Je voulais être millionnaire à 30 ans, j’étais en costard, chaussures cirées, au taquet et j’avais appris à aller travailler avec des gros becs. Et tu arrives là-bas, et là ta vision de la vie elle change. On t’a dit toute ta vie qu’il fallait travailler dur, qu’il fallait galérer et que tu allais être heureux avec ça. Je me rendais compte que l’argent m’apportait quelque chose à Paris, mais le bonheur, je ne sais pas. Et à Bali il se passe un truc quoi, dans l’air il y a un truc et les gens sont très heureux, sont épanouis avec que dalle. Et ça, ça m’a fait vraiment switcher de ma vision. Et donc quand je suis rentré, donc du coup j’ai appelé mon patron pour lui dire à l’époque que je ne rentrais pas, je suis rentré trois semaines après, et je lui ai dit : « il faut qu’on crée des actifs, il faut qu’on crée cette histoire d’actifs ».

Créer des actifs

Mais il ne t’a pas viré du coup ? Le fait que s’il n’y avait pas mal de clients… non, il l’a quand même bien pris ?

C’était mon projet, je devais me démerder, je devais me démerder. Et non pour le coup, ça va, on avait une très bonne relation.

Donc là tu as dit : il faut créer des actifs. Comment il a pris ça ? Il a dit… il a bien pris ?

Il était déjà en transition lui, il était déjà en transition parce qu’il commençait l’immobilier, donc il avait compris cette notion de création d’actifs, on était déjà en train de créer des logements avec du locatif pour créer des actifs, donc il avait une bonne vision. Et lui il me dit : bien sûr, aujourd’hui on fait du e-commerce, on avait des clients à trois, quatre millions de chiffre d’affaires par an en e-commerce. Donc on voyait le potentiel, la capacité du truc. Mais nous, on passait tellement de temps à travailler pour eux, qu’on n’avait pas de temps pour travailler pour nous. C’est le principe de base quand tu fais de la presta et quand tu fais du produit.

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Quand on vend son temps, il n’y a que 24 heures par jour, donc entre guillemets tu es niqué quoi.

Exactement. Et donc si tu veux, moi j’ai vu tout ça, tout ça je l’ai vu, je l’ai vécu. Et je me suis dit : « ce n’est pas possible il faut qu’on fasse différemment ». Et lui il n’a jamais réussi à ce qu’on prenne le temps, parce qu’il était tellement dans son rouage, que jamais on a pris suffisamment de temps pour créer des actifs. Et donc on est parti avec des idées, on est parti avec des envies. Et pôle emploi il m’a accueilli gentiment, il m’a donné 1 000 € par mois, il m’a dit : « tiens tu as 1 000 € par mois pendant 12 mois, démerde-toi ». Donc je suis passé à peu près de 5 à 6 000 € par mois à 23 ans au pôle emploi, mais avec cette liberté. Et donc j’ai commencé à voyager, donc j’ai quitté mon appartement de fonction.

Quand tu avais quitté ton emploi, tu gagnais combien ? 3 000 € pendant… ?

Cinq-six.

Ah donc, ça faisait quand même une baisse monumentale en termes de gap, mais par contre du coup tu es allé en Asie pour… ?

Je suis allé en Asie, je suis allé en Roumanie, je suis allé en Europe de l’Est, j’ai fait tous les pays…

Donc là 1 000 € ça va…

L’envers du décor

J’ai fait un tour de France en BlaBlaCar et en CouchSurfing, je suis allé dormir chez plein d’entrepreneurs en France gratuitement. Ils m’ont hébergé pendant plus de quatre mois à peu près, j’ai fait les pays de l’Est et après je suis parti en Asie. Et puis dans tous les cas, j’avais certains revenus récurrents avec l’agence où j’avais, si tu veux, tu ne touches pas toutes tes primes d’un coup, tu touches tes primes de façon graduelle. Et puis, dès que… j’avais toujours des gens dans mon réseau qui m’appelaient pour un site web, je continuais à prendre du récurrent. Puisque dès le début j’ai créé une boîte pour justement pouvoir facturer, donc je continuais un petit peu à avoir un petit peu de résiduels quand même de l’agence. Et puis, j’avais cette vision de : « on va faire de l’argent en ligne ». Alors, avec une chaîne YouTube au départ, avec pas mal de rêves. Bon, ça ne s’est pas passé comme prévu, beaucoup plus long que prévu l’ascension sur YouTube, gagner en crédibilité, savoir même qu’est-ce que je vais faire, qu’est-ce que je vais vendre. C’était très compliqué pour moi d’identifier ça au début.

Mais tu étais quand même… tu avais vraiment cette « grinta », cette folie tout de suite de chaîne YouTube : « OK, on va créer une communauté d’audiences ». C’est juste, ça prend du temps et après il y a de l’effet de… alors moi pour vous donner un exemple, peut-être c’était pareil, ça vous inspire entre guillemets, j’ai mis 14 mois pour passer de 0 à 500 abonnés. Souvenez-vous toujours de ça.

Putain, tu as fait pire que moi quoi.

Il y a 99 % des gens qui auraient abandonné. Ma seule réussite aujourd’hui, je vais être millionnaire à 29 ans, c’est de toujours persévérer.

Je pense que logiquement vous allez faire mieux que moi, vous êtes d’accord ? 14 mois de 0 à 500 abonnés et comme je l’avais dit pour mon business…

Et tu n’as pas lâché ?

Je n’ai pas lâché et première année 0, année un 8 000, ensuite année deux donc 8 000, année trois 32 000, année quatre 71 000, année cinq 103 000, ensuite 238 000, 626 000 et là plus d’un million cette année. Alors, rien que pour vous dire que mon seul succès vient de ma persévérance et toi ça va être pareil.

La force de la persévérance

Moi je me la pétais en disant que j’avais mis un an à faire 1 000 abonnés et que j’étais déjà là genre : ouais, je n’ai pas lâché ! Mais toi 14 mois, 500 abonnés.

J’ai les stats en preuve et je sais que…

Félicitation, c’est le plus dur, c’est ce que personne ne fait, c’est lâcher l’affaire.

Sur 10 000 personnes, je pense que seulement 5 personnes auraient fait comme moi. Donc en fait, c’est pour ça que les gens ne réussissent pas.

Moi je l’explique : faire des vidéos tous les jours, maximum entre 40 et 50 vues par vidéo, aucun commentaire, pas d’abonnement. Ça a duré un an.

Bah moi, un peu plus, encore deux mois de plus que toi.

C’est un truc de ouf. Et par contre, si tu as la vision… et je disais à tout le monde : vous verrez un jour, ma chaîne YouTube sera mon plus gros actif.

Bah, moi j’en suis convaincu.

Et les gens ils me disaient : mais retourne faire de la vente frère, tu gagnais bien ta vie. Mais non !

Regarde, tu as 50 vues par vidéos.

Mais ouais, ils se foutaient de ma gueule de ouf.

Ouais, complètement. Mais là tu es déjà à 10 000 abonnés ?

Là on est en train d’arriver sur les 10 000.

Au moment où vous regardez cette vidéo, même un peu plus. Bah tu… c’est l’inertie et…

1 000 abonnés par moi à peu près là.

Et souvenez-vous, donc là à 14 mois de 0 à 500 abonnés. Et là sur les 12 derniers mois, je vais prendre 25 000 voire même 30 000 abonnés. Alors, vraiment pour vous montrer que c’est vraiment le TGV, mais au début tout doucement. Et par contre quand il est lancé, c’est l’inverse, c’est une bombe et ça va à 300 km/h.

Créer son business pas à pas en misant sur la constance

Ouais, et puis tu vois il y a… effectivement, on n’a pas mal de points communs, c’est pour ça que je kif faire ces vidéos avec toi et de partager avec toi. Alors, ils posent des actions, tu vois ? C’est-à-dire qu’aujourd’hui, le seul truc qui fait que j’ai des résultats peut-être plus intéressants que Jean-Pierre ou Jean-Paul, c’est que : bah, tu as fait ces 12 premiers ou ces 14 premiers mois, mais surtout que tu n’as pas arrêté. C’est que tous les jours tu poses des putains de briques pour construire ta maison, tous les jours tu postes cette vidéo qui — peut-être dans trois mois, peut-être dans six mois, tu n’en sais rien — fera la différence dans les résultats que tu vas obtenir.

Et c’est ça, aujourd’hui tu fais tes… tu grossis, tu grossis, tu grossis, tu parles ouvertement en plus de tes chiffres, tout le monde le voit, tu ne lâches rien, tu es un chacal. Je veux dire, c’est le moindre centime, le moindre euro que tu vois que tu peux aller faire, l’optimisation, la création plus intéressante, un actif tous les jours supplémentaires que tu poses. Preuve en est, ce qu’on est en train de faire là, il est quelle heure ? Il est 21h30, on est en train de poser des contenus, on va en poser jusqu’à minuit certainement. Et ça fait un mois qu’on fait ça, ça fait un mois que je suis revenu en France pour faire ça. Max ça fait, il va faire ça pendant deux jours non-stop dans un appart, rester enfermé pour faire des vidéos. Qu’est-ce que tu es prêt toi à sacrifier, qu’est-ce que tu es prêt à faire pour pouvoir faire mieux que 500 abonnés en 14 mois, qu’est-ce que tu es prêt à produire ? Elle est là la différence.

Son plus gros sacrifice

Absolument. Alors quel est le sacrifice que toi tu as ressenti ou que tu as fait ?

J’ai changé mon entourage complet, mes amis.

Environnement ?

Environnement complet.

Alors, moi j’ai l’adage : « mieux vaut être seul que mal accompagné ». Est-ce que toi tu as fait pareil ou… ? Comment tu as procédé ?

En fait si tu veux, donc moi déjà quand je suis parti commercial sur Paris, que j’étais déjà dans une vision entrepreneuriale, ce n’était plus possible. Là-bas, du jour au lendemain, voilà, ta vie elle n’est plus la même. Ta vie elle n’est plus la même et puis j’avais atteint un petit rêve : tu sais le gamin de campagne qui va à Panam et qui bouffe dans les gros restos, qui se balade en trois-pièces, qui était très fier, j’avais un ego énorme, tu vois ? Et donc, à un moment donné ça ne passait plus, ça ne passait plus. Et puis les gens qui disaient : mais non ce n’est pas possible, non, machin. Je t’emmerde. Tu vois ? Donc ça, ça ne marchait plus. Donc déjà là, j’ai eu l’intelligence de choisir trois personnes, quatre personnes que j’ai gardées proches de moi et le reste, j’ai oublié. Avant je sortais beaucoup, donc tu as aussi énormément de relations de sortie, de soirée, qui ne sont pas forcément les plus optimales pour développer un business.

Tout plaquer pour voyager pendant 1 an et demi

Donc tout ça on a fait un choix. Et puis après le gros choix que j’ai fait, c’est de tout quitter, c’est d’avoir les couilles de dire : ciao, au revoir maman, au revoir papa, au revoir zone de confort, je m’en vais à l’autre bout du monde. Je n’ai pas pris de location pendant un an et demi et j’ai voyagé, ça m’a appris, mais plus sur moi-même, sur la vie, sur le business que 24 ans avant. Et ça a été ça, très peu de gens osent le faire, beaucoup de gens me disent : mais tu es fou, comment tu as fait ? Et aujourd’hui tout le monde me dit : tu as trop de chance, comment tu fais. Donc…

Et ce n’est que le début, mais tu verras encore plus tard, tu vas faire halluciner. Et on va dire l’exemple par rapport à tes parents, moi c’est ce qui a fait comme impact et je sais que ça va faire pareil, c’est si vous faites un séminaire, donc vous leur montrez la bande-annonce ou un livre — là tu es en train d’écrire un livre — là tu vas faire du gros effet. Parce qu’encore des vidéos YouTube, on va dire : « ouais, il fait le pitre dans les vidéos » ou « on ne voit pas trop comment il peut gagner de l’argent ». Mais un livre ou un séminaire ou passer dans les médias.

Pour eux c’est du concret quoi.

Grosse autorité si vous voulez mettre… faire comprendre à quelqu’un que votre activité marche. Donc ça, c’est top.

Carrément, premier passage média, tu vois moi, ce que je m’étais dit c’est : c’est pour mon grand-père, tu vois ? Gros ego.

Tu dis : « ce soir tu me vois à la télé », clique ici sur la télécommande.

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Gros ego d’Italien. Je me suis dit : « avant qu’il nous quitte, j’aimerais que tu voies ça ».

Ouais, complètement.

Ces passages média, parce qu’il y en a eu des passages média, mais il n’a pas internet. Donc c’est un peu compliqué, tu vois ? Mais ouais, le jour où il y aura un petit passage média…

À la télé, ouais.

À la télé, France 3 régionale.

Ouais, mais moi j’étais passé sur Arte.

Ah bah ouais, parfait pour papy.

Rien qu’Arte, c’était marrant par rapport à ça.

Bah ça fait plaisir, ouais. Ils comprennent, c’est leur système de valeur, c’est leur système de fonctionnement, donc ça leur parle. Donc c’est ça, et puis poser des actifs. Donc pendant un an j’ai cherché… en fait, au début donc je suis resté stick à YouTube, j’ai essayé beaucoup de choses.

100k € la première année

Ouais, est-ce que tu peux nous expliquer ? Donc là ça fait deux ans, plus ou moins deux ans que tu as une chaîne YouTube. Donc quel était aussi… donc là on a compris les abonnés, qu’au début c’était comme moi, vraiment c’était… bah, mieux que moi…

Tu les comptes.

Mais on galère, on est vraiment en grosse galère. Quel a été ton niveau de seuil de revenu ? La première année tu as fait combien ? Tu as fait 2 000 €, 5 000 €, 10 000 € ? Tu sais, à peu près tes revenus dans l’année, de la première année et la deuxième année.

100 000.

La première année tu as fait 100 000 € ?

Ouais.

Donc là c’est… c’est monumental, je veux dire c’est…

Bah, j’avais déjà ce background business.

Ouais, et puis tu avais la vente que, entre guillemets, là qui t’as aidé qui est un bon point positif ?

Oui voilà, j’étais commercial, je savais vendre, je savais faire du marketing. Pendant quatre ans, j’avais monté des sites pour des gens pour vendre. Donc voilà, je n’étais pas non plus novice dans le…

Le gros avantage que tu as par rapport peut-être à vous, si vous regardez la vidéo, c’est bien, il faut vraiment appuyer sur ses forces, sur la vente, donc ça c’est top. Donc 100 000 € la première année, la deuxième année tu… tu es à la deuxième année ou troisième là ?

Non, là on démarre la deuxième. En fait grosso modo tu as d’août 2016 à décembre 2016, épée dans l’eau, c’était de la prestation de service, ça je ne le compte pas, c’était mon résiduel d’avant, tu vois ? Ça je ne le prends pas en compte, ça m’a fait vivre pendant quelques mois, ça m’a fait commencer à voyager, mais grosso modo on compte 100 000 € sur l’année 2017. Et donc là 2018, nouvelle année, on y retourne quoi.

Et objectifs en 2018, qu’est-ce que tu t’es donné ?

Bah, on aime bien doubler, on aime bien doubler. Je pense que je vais quadrupler.

Donc 400 000 en 2018 ?

Ouais.

Ça c’est top, à mon avis moi je pense que tu vas le faire sans souci.

On en a parlé tout à l’heure un petit peu, on peut même peut-être faire un… on verra.

Si tu peux…

Des résultats qui dépendent des actions passées

C’est toujours pareil en fait : tes résultats dépendront uniquement des actions que tu as posées, des moyens que tu fais. J’aime bien dire que ton année elle sera faite sur le premier trimestre : qu’est-ce que tu as posé comme action, qu’est-ce que tu as posé comme levier au premier trimestre qui vont s’actionner peut-être dans le quatre, cinq, sixième mois, septième mois et plus ? Et gros partenariat, grosse charge de travail, gare aux notoriétés énormes, parce que là je suis rentré donc j’ai voyagé pendant un an et demi, j’ai fait 100 000 balles la première année, donc ça aide déjà à dire : voilà les papiers, d’accord ?

La première année, tout le monde m’a pris pour un clown, qu’est-ce qu’il fait en short en Thaïlande ? C’est encore un gamin qui n’a pas de sous et qui veut essayer de percer online. Et puis au bout d’un moment j’ai dit : « mais non, en fait j’ai lancé tel, tel, tel projets, j’ai fait autant d’argent, voilà les case study ». « Ah ! En fait il sait de quoi il parle le gamin ». Bah ouais, effectivement je m’étais mal storytellé au début, mais ça s’apprend, ce n’est pas grave, c’est le process. Et puis quand tu commences à storyteller et puis j’ai fait beaucoup d’interviews, moi mon levier de croissance sur YouTube ça a été les interviews, aller voir des gens, chercher des histoires inspirantes et intéressantes. Il y a des mecs qui savaient faire les choses, qui derrière naturellement m’ont retransmis aussi les choses, donc il y avait eu pas mal de croissance grâce à ça. Et aujourd’hui j’ai travaillé avec ces gens-là, donc l’année dernière c’est à peu près 40 000 € d’affiliation dans mon revenu 2017. Tu vois, donc ça a pris une belle partie finalement de mon année, là où je ne pensais pas que ça allait faire autant. Et cette année-là, j’ai l’impression d’être mature, on va dire, pour comprendre mieux comment… je n’ai pas toujours structuré de vrais tunnels, parfaits, beaux, automatiques. Cette année c’est l’année, je n’ai toujours pas toujours de produit alors que je dis à tous mes clients : « première chose, pour un produit va quelque part bien efficacement » et je ne le fais pas. Donc cette année c’est ça, on va focuser sur ses propres produits, arrêter de faire des produits pour des marques que j’ai créées ou pour des partenaires, on va se focuser sur soi, à me poser de gros actifs, on va faire les choses à un autre niveau.

Neufs événements physiques en un mois en France

Donc là par exemple je suis rentré d’Asie exprès pendant un mois, pendant un mois c’est neuf évènements, je voulais me lancer dans l’évènementiel. Je n’ai pas fait un évènement, on a fait neuf évènements. Parce que si on en avait fait un, il n’aurait pas marché, qu’est-ce qui se serait passé ? Découragement, perte de confiance et on oublie. On en fait neuf…

Neuf physiques que tu as organisés ?

Neuf physiques, neuf physiques : sept payants et deux gratuits.

Alors explique-nous le concept de ces évènements, c’était quoi ? Combien tu avais de personnes, combien tu le vendais et c’était quoi ? C’était une journée, une soirée, un week-end ? Dis-nous tout.

Alors, l’objectif c’était notoriété. Donc j’étais déjà d’accord sur le principe de base pour faire zéro bénéfice, ne pas perdre d’argent, autofinancer l’évènement, par contre zéro, par contre en intégrant photos et vidéos. Donc grosso modo, l’objectif c’était de faire des évènements à l’équilibre. Par contre, position de speaker, position de conférencier, position de mec qui rassemble des gens et rencontrer la communauté. Donc ça a été trois villes, ça a été Lille, Paris, Montpellier. Donc on fait des kilomètres aussi, on va chercher les gens, c’est surtout ça qui est important je pense dans la démarche ; montrer aux gens, parce que moi, c’est quelque chose d’important pour moi la proximité avec eux, qu’on se bouge le cul et surtout qu’on applique ce qu’on dit, qu’on applique ce qu’on dit. Et c’est ce que je dis par rapport aux events, je dis à tout le monde : bougez-vous, passez à l’action, machin. Si toi tu ne fais rien et que tu restes à attendre dans ton transat toute la journée, ça ne marche pas. Je fais des bornes, on a pris des avions, on a pris des trains, on a pris des risques, on a posé 3 000 € pour avoir des salles pour un week-end, pour payer le traiteur, pour payer le caméraman et machin. Et est-ce qu’on va faire des ventes, est-ce qu’on va avoir les gens ? Tu vois ? Donc on prend ces risques-là. Et donc ce qu’on a créé c’est trois formules. Grosso modo il y avait : « Est-il vraiment possible de vivre du business en ligne ? » Niche business en ligne. C’était soirée 18h-22 h, cocktail, cocktail-apéro, cocktail dînatoire avant deux conférences TED, plus un panel d’experts dont quatre, cinq experts assez reconnus du milieu. Et toi, je passais dans les rangs et les gens posaient leurs questions, les experts y répondaient. Après c’était une soirée qu’on a vendue à 40 € à Montpellier, c’était 50 personnes maximum, on a fait 65 surbookings.

OK, excellent. Donc là c’était top.

Excellent, organisé en une semaine. Lorenzo Pancino, Bertrand Millet, Yohan associé, Isabelle qui sont venus speaker avec nous, donc deux personnes du e-commerce, deux personnes du webmarketing, et organisé en partenariat avec mon associé François Denis de « Riche à 30 ans ». Donc voilà, on a fait ça à deux sur une semaine, ça a été le feu, super réussite. On a fait un atelier cryptomonnaie, cryptomonnaie en ce moment c’est vraiment… une demande.

Le vent en poupe ?

Le vent en poupe, il y a beaucoup d’informations et il manque de l’information physique. C’est-à-dire que pour moi c’est génial internet, c’est un super outil, sauf que moi j’ai appris à faire de la vente en one-one. Et en one-one, tu vends différemment et ça se passe différemment la relation que tu peux avoir avec les gens. Donc je sais que j’ai avantage sur le terrain, donc il faut que j’y retourne un petit peu.

Ah bah, complètement.

Et donc on est revenu sur le terrain et j’ai dit : voilà, on va faire du coaching live, on va faire de la rencontre. Et donc, on a fait un atelier cryptomonnaie dont l’objectif, en cinq heures, de t’apprendre les bases et que tu achètes tes premières cryptos, surtout que tu comprends l’écosystème. On a fait un premier atelier, c’était le premier évènement qu’on a monté. 20 personnes, on a eu 18 personnes, on a fait du bénéfice sur cet évènement-là.

Alors ça, vous le vendiez combien cet atelier ?

On l’a vendu 70 €.

Et c’était une journée ou une soirée là aussi ?

C’était à partir de 14h jusqu’à 19h.

OK, donc là un bon après-midi ?

Bon après-midi avec une petite bouteille de vin, on boit un coup, on discute un peu, relax une heure et demie à la fin avec les participants. Et là, bah c’est tout en fait, tu crées de la notoriété aussi parce que François monte sur scène, parce que je monte sur scène, parce qu’on délivre du contenu de qualité, on a des testimonials direct de gens qui sont contents, qui sont heureux d’avoir appris sur les formations donc derrière, voilà, on crée les témoignages, on crée le branding, on crée la preuve sociale, c’est tout ce qui va me faire gagner de l’argent dans six mois, dans neuf mois, dans dix mois, tu le sais.

Absolument. Tout ce que dit Enzo, j’approuve à 100 % et mettez-le place, il a tout compris.

Voilà, passage à l’action.

… autorité, les témoignages, tout ce qui va avec. Et le troisième event ?

On en a fait deux comme ça à Montpellier, on en a fait un sur l’immobilier parce que j’ai un ami qui s’appelle Kris Chapoulaud qui est dans l’immobilier, qui est chasseur immobilier, qui est investisseur immobilier et patrimoine aujourd’hui de plus d’un million d’euros en immo. C’est quelqu’un qui est vraiment très sympa, qui est très expert vraiment dans son domaine, mais qui a encore du mal à travailler la prestation orale et tout ça. Donc on a fait un petit atelier immobilier, on a eu 15 personnes, c’était 40 €, je crois, si je ne dis pas de connerie, et ça a permis à Kris de monter sur scène et de pratiquer. Moi j’ai fait une intervention de 15 minutes sur l’immo, ce que je ne fais jamais, parce que j’ai acheté mon premier appartement avec 1 €. Donc c’est toujours fun, c’est un peu catchy comme approche et donc on s’entraînait à ça, parce que l’objectif, je vous le rappelle, c’était de monter sur scène, je voulais pratiquer. Moi j’ai ce rêve, un jour de remplir une salle de 10 000. Et si je veux un jour remplir une salle de 10 000, il faut être capable de remplir dès maintenant une salle de 20, de 30, de 50.

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Absolument.

Et donc on a fait ça, on a fait la même chose à Paris, alors j’ai ajouté un de mes évènements à Paris, c’est « l’apéro 2.0 ». Donc moi ma communauté d’entrepreneurs, je les appelle « entrepreneurs 2.0 », des entrepreneurs un peu nomades, différents, avec une vision d’esprit un peu plus large et puis surtout sur le web. Et donc on a fait un apéro 2.0, on a eu 45 personnes, c’est gratuit, chacun vient, on partage, on discute, on échange. Donc là, vraiment rencontre avec la communauté. À Lille, j’ai fait un évènement : « Est-il vraiment possible de vivre du business en ligne ? » où j’ai fait intervenir deux personnes qui ont suivi mes conseils et qui ont été speakers ce jour-là. C’était cool, c’était 30 €, on a eu 30 personnes.

30 personnes à Lille ?

Ouais, donc pareil, réussite, c’est cool. Et puis partage avec les copains. Bon là, après il n’y a aucun bénéfice, parce qu’il y avait du bénéfice, mais j’ai mis du champagne, donc après il n’y a plus de bénéfice, mais c’était le kif. Et on est revenu à Paris, j’ai été speaker, j’ai fermé l’évènement du web entrepreneur day : le WED. Donc là j’ai parlé devant 300 personnes, super exercice tu vois, complètement dans la lignée de ce que je voulais faire. Et puis derrière on a clôturé avec « Est-il vraiment possible de vivre du business en ligne ? » et un atelier cryptomonnaie à Paris, dans lequel pour le coup on a eu beaucoup moins de monde à Paris, grosse déception. On a eu huit personnes sur l’atelier crypto et on a eu 25 personnes sur « Est-il vraiment possible de vivre du business en ligne ? ». Voilà.

Ce qui est bien, c’est qu’à chaque fois en fait pour maximiser ton audience, donc tu n’as pas fait tout le temps les mêmes ateliers : crypto, immobilier et webmarketing, donc via le business en ligne. Donc forcément, s’il y a des gens qui sont plus investissements, d’autres plus pour l’entrepreneuriat, tu recoupes bien les deux.

Ouais, et puis on a aussi solidifié un partenariat, une amitié avec François, parce qu’avec François on était commercial l’un pour l’autre grosso modo. Et puis, on est monté sur scène, on a kifé, on a vraiment eu un bon feeling. Eh bah, tu poses des briques aussi dans ton business, mais aussi dans tes relations. Et je pense que c’est intéressant, c’est important.

Ses 2 conseils pour réussir son business en ligne

OK, bah merci par rapport à tous tes conseils implémentés. J’espère que l’histoire d’Enzo va vraiment vous inspirer. Alors, quel est le conseil que tu pourrais donner à l’ancien Enzo d’il y a un an ? Et ensuite la deuxième question : quelle est l’action numéro une ou alors le focus que tu vas avoir en 2018, justement pour atteindre ces fois quatre, ces 400 000 €. Donc l’ancien Enzo avec le recul, tu dis : « ouais, c’est vrai que si je lui ai donné ça comme conseil, ça m’aurait évité telle ou telle galère ou alors, j’aurais été beaucoup plus vite dans telle ou telle action ». Et ensuite le conseil pour vraiment avoir du fois quatre en 2018.

Croire en soit et à son intuition

Ouais top. Je vais faire deux conseils, enfin, deux trucs que j’aurais dit… il y a une chose que j’aurais dit à l’Enzo d’il y a cinq ans et un truc que j’aurais dit à l’Enzo d’il y a un an. C’est vraiment important je pense, parce que moi j’étais vraiment bloqué là-dessus. Ça peut paraître con, mais ça peut paraître facile de dire ça, mais il y a cinq ans si j’aurais cru en moi, aujourd’hui je ferais déjà 440. C’est-à-dire que je ne sais pas qui tu es, je ne sais pas ce que tu fais aujourd’hui, mais n’écoutes pas ce que la société, ce que tes parents, ce que ton entourage te dit. Et crois-en la petite voix qui te parle au fond de toi là et qui te dit que tu as des capacités, que tu es quelqu’un de différent et que tu vas réussir si tu es accroché à tes envies. Parce qu’à l’époque où je vendais des sites, à l’époque où je vendais des merchandisings un peu, tout et n’importe quoi. Si j’avais gardé l’argent du stock pour acheter plus gros, pour voir plus gros, pour voir plus grand, on aurait déjà commencé à poser de grosses pierres. Mon premier site e-commerce, j’avais 18 ans Max.

Ouais, tu as vraiment démarré… là tu es encore très jeune, tu n’as que 25 ans, mais c’est vrai que tu as démarré ultra tôt, 18, voire même un peu avant, donc tu pouvais déjà…

Tu vois, premier site e-commerce et c’était déjà de niche, je te vendais des cartes magiques japonaises. Tu vois ? Et si j’avais creusé dans la niche, que j’avais continué à réinvestir, à racheter du stock et ne pas à dépenser comme n’importe quel gamin le fait naturellement. Si j’avais déjà en fait cru en moi en me disant : « oui je peux être entrepreneur, oui je vais y arriver ». Eh bah ça, c’est vrai que ça fait toute la différence. Donc voilà, trouve des gens qui vont te le dire ou toi, travaille sur ta confiance en toi, travaille sur ton développement personnel dès maintenant, pour pouvoir poser des actions concrètes sur le futur, poser des briques, construit ta maison dès maintenant, n’attend pas, ne brûle pas la maison que tu es en train de construire tout seul.

Rester focalisé sur son business

À Enzo il y a un an, ça va être en rapport avec ta deuxième question, c’est le focus : comment est-ce que je vais faire de l’oseille cette année beaucoup plus que l’année dernière ? L’année dernière j’en fais un peu partout, l’année dernière je testais beaucoup de choses pour faire de l’argent. Donc j’ai fait du T-shirt marketing, j’ai fait de la pub, j’ai fait de la création de sites de niche, j’ai fait de la vente de formations en ligne… J’ai testé énormément de choses rapidement, parce que je voulais savoir comment est-ce qu’on peut faire pour gagner de l’argent sur internet, qu’est-ce qui est sûr et qu’est-ce qui est adapté à moi, qu’est-ce qui me parle. J’en ai mis partout, en même temps je faisais de la création de contenus, en même temps tu vois, enfin je… en même temps je voyageais. Donc…

Je me souviens, tu avais fait des vidéos sur le e-commerce, j’en avais regardé quelques-unes. Mais c’est vrai que tu étais vraiment – c’est pour ça qu’on a dit au début de la vidéo – sur tous les tableaux. Et après c’est important, alors tu peux être partout, mais c’est juste ce que je te disais hors vidéo, moi mon but c’est : je souhaite être partout, mais dans une thématique précise.

Ouais, sur un canal.

Si vous êtes sur la voile, bah vous pouvez être partout, donc Snapchat, Pinterest, Instagram, YouTube, Facebook, Google, partout, mais sur votre thématique de voile. Vous n’allez pas vous amuser : OK je vais lancer aussi un truc sur le golf, sur le vin, sur la peinture.

C’est là où ça devient compliqué. Et donc ça ouais, focus.

Donc focus.

Focus. Allez, parce que moi ça va être dur : deux, trois projets, trois projets max. Et puis par contre, effectivement, travailler plus consciencieusement, avoir une vision plus pérenne, plus long terme. Poser les briques, mais ne pas traîner trop à vendre, ne pas traîner trop à vendre. Ayez des produits à vendre, ayez quelque chose à vendre. Pendant la tournée là qu’on a faite en France, « Internet of money », comme François l’a appelé. Tout le monde m’a dit : Enzo c’est génial, j’adore ton énergie, j’adore ce que tu fais, j’adore ce que tu déclenches chez moi, comment est-ce qu’on peut bosser ensemble ? Eh bah : « attend dans un mois mon produit, il arrive ». Tu laisses de l’argent sur la table, tu perds de l’oseille, tu perds de l’oseille. Donc, ayez un produit en cohérence avec qui vous voulez, avec ce que vous voulez faire, avec qui vous voulez être, faites-le bien, d’accord, faites un truc de quali, ne faites pas un truc juste pour le faire, mais voilà : ayez quelque chose à vendre, ayez quelque chose à proposer en adéquation avec ce que vous êtes ou ce que vous faites et ne perdez pas de temps à ça. Automatisez le bien, aujourd’hui tous mes FOLLOW-Web sont pourris, tous mes tunnels automatisés ne convertissent pas, parce que je les ai faits il y a un an et demi, je ne les ai pas repris. Donc voilà, un tunnel automatisé, un bon produit et il n’y a pas de galère. Moi j’ai finalisé des ventes au téléphone, ça convertit très bien. Donc au bout d’un moment, si tu as un bon produit, tu as un bon tunnel. Si tu as un petit endroit où ça coince, bah tu les prends au téléphone, dans 20 minutes ça va. Et puis si tu vois des produits à 3-4-500 €, ne pas hésiter effectivement à vendre que des produits à dix balles, ça ne sert à rien. La valeur perçue, elle est souvent beaucoup plus élevée et vendez un produit en cohérence avec votre niche, avec votre prospect. Mais par contre, vendez des produits haut de gamme, positionnez-vous sur du VIP, sur du premium, ça sera toujours beaucoup mieux pour votre image demain et pour vos revenus maintenant.

Excellent mot de la fin.

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Maxence Rigottier

Issu d’une ferme agricole, il est devenu multimillionnaire Internet, conférencier professionnel et auteur best-seller.

Chef d’entreprise depuis 2011, Maxence et son équipe ont accompagné plus de 9 000 clients sur Internet.

Il possède un patrimoine net supérieur à 3 millions d'euros en investissant en bourse sur les marchés américains, dans l'or, les crypto-monnaies et l'immobilier en possédant 6 biens à Tallinn en Estonie.

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