Apprendre l’anglais en 30 minutes par jour ?

Apprendre l’anglais en 30 minutes par jour ?

Bonjour et bienvenue dans cette vidéo de la chaîne Business en ligne de Maxence Rigottier.

Alors, surprise aujourd’hui, puisque c’est son frère Jonathan qui est là pour vous parler, voilà, d’un sujet important qui est d’apprendre l’anglais. Je suis aujourd’hui avec Adrien Jourdan que vous avez peut-être déjà vu sur d’autres chaînes.

Jonathan : Salut Adrien !

Adrien : Bonjour à tous. Alors, effectivement, je suis Adrien Jourdan et j’ai une passion, entre autres, celle des langues étrangères et notamment l’anglais et ça va être aujourd’hui le sujet de cette vidéo.

Jonathan : Voilà, exactement.

Alors, on va revenir au sujet de cette vidéo. Voilà, l’anglais aujourd’hui, c’est vraiment super super important. Si vous voyagez, si vous vous expatriez. Bah, à chaque fois, en dehors de la langue locale, c’est l’anglais la langue primordiale. Egalement, ben, si vous vous formez sur internet, il y a pleins de choses en anglais : des livres, des séminaires, des formations, etc. S’il y a vraiment une langue clé à apprendre, c’est l’anglais. Donc, voilà ! C’est pour ça que je voulais faire cette interview avec Adrien. Puisqu’il n’y a aucune vidéo sur le sujet sur la chaîne business en ligne actuellement. Donc, ça va vraiment vous être utile.

Les astuces d’Adrien Jourdan pour apprendre l’anglais facilement

Alors, Adrien, je voudrais que tu nous donnes un petit peu tes conseils, tes astuces pour les gens, voilà, qui se demandent ben par où commencer. Moi, j’ai fait de l’anglais, peut-être quand j’étais à l’école, mais j’ai oublié, tout ça. Comment est-ce que je peux m’y prendre ? Voilà, quels seraient tes conseils ? Je précise qu’Adrien, il a une chaîne, avec je crois plus de 10 000 abonnés au moment où je parle.

Adrien : Tout à fait !

Jonathan : Avec de plus en plus d’abonnés, voilà. C’est excellent ce qu’il fait, c’est très pédagogique, c’est très simple, c’est à la portée de tout le monde. Voilà ! C’est de la superbe occasion pour vous, si vous voulez vous améliorer, c’est d’aller sur la chaîne d’Adrien, mais il va déjà vous donner quelques astuces pour démarrer.

Adrien : Alors, merci beaucoup Jonathan. La première chose dont je voudrais parler et je m’adresse à vous quel que soit votre âge, je pense qu’on a tous plus ou moins été traumatisé par l’anglais à l’école.

Jonathan : Tout à fait !

Adrien : Donc, là, on est en Estonie là. On est en Estonie chez Jonathan. Moi, je suis en vacances en fait, donc comme ils ont un Airbnb, je suis dans une des chambres de l’appartement pendant quelques jours et j’ai pu… on est allé un peu se promener, on est allé au restaurant, donc on peut parler en Russe, puisque j’ai la chance d’être russophone aussi, mais avec une partie de la population, on parle en anglais. En fait, ça dépend puisqu’il a plusieurs minorités en Estonie. Pour majorité, après, c’est à voir.

Les ravages de l’anglais à l’école

Le fait est qu’en fait j’ai entendu Jonathan parler anglais et il va vous dire : « euh, je me débrouille pas trop mal, je me débrouille ». En fait, il parle très très bien et je lui ai demandé tout à l’heure, mais tu avais quelles notes à l’école en fait ?

Jonathan : Et en fait à l’école, surprise, j’étais super nul, je m’ennuyais. Pourquoi en fait ? Vous, vous allez peut-être vous retrouvez dans cette situation. On avait le livre de grammaire avec les tables de verbes, le présent, l’infinitif, le participe passé, le présent, le past continuous, enfin, je ne sais même plus les noms théoriques. Voilà, c’était super ennuyeux, super chiant. En fait, comment j’ai vraiment appris l’anglais, comment je me suis vraiment amélioré ? C’est en allant dans d’autres pays, en pratiquant pour de vrai. En parlant avec des gens. Voilà, c’est quelque chose, vous échangez avec des gens, c’est des interactions. C’est voilà, c’est comme ça qu’on apprend vraiment. On fait des erreurs, on se trompe, etc, mais c’est sympa d’apprendre comme ça en discutant avec les gens.

Voilà, j’ai appris aussi le japonais, l’espagnol aussi comme ça. Ben, en allant dans les pays, en parlant avec les gens, exactement, pas en étant sur un bouquin de grammaire ennuyeux où il faut apprendre trois pages de verbes irréguliers, où on a mal à la tête et tout. On se demande comment on va faire. Voilà, c’est ce qui est bien avec Adrien. C’est qu’il va vous permettre, vous aider en faisant les choses simplement pas comme les bouquins à l’ancienne du prof d’anglais où vous dormiez en classe. Moi, c’était ça ! Je m’ennuyais vraiment. Je n’étais pas bon. Je devais avoir, je crois, je ne sais pas, 5 de moyenne. Enfin, je ne sais plus, mais je sais que j’étais vraiment dans les élèves au fond de la classe qui s’ennuient.

Adrien : Près des radiateurs !

Jonathan : qui regardent la montre, en se disant : « putain, il reste encore 35 minutes jusqu’à la fin du cours » ! Ah là là…

J’étais ce genre-là d’élève. Et aujourd’hui, voilà, je me débrouille bien. Ouais, je ne comprends pas tout, je ne suis pas parfait, mais je me débrouille assez bien. Et voilà. Et la clé, c’est vraiment de pratiquer, de faire des trucs sympa pour apprendre l’anglais. De ne pas faire des trucs chiants.

Regarder des émissions en anglais

Par exemple, on a regardé hier avec Adrien une émission, un truc en anglais. Ça s’appelle « the profit ». Donc, c’est une émission intéressante d’un entrepreneur, un investisseur qui reprend des business, qui ne fonctionnent pas très bien.

Adrien : Une émission américaine sur CNBC.

Jonathan : Une émission américaine, voilà ! Donc, voilà, c’est un petit truc, c’est intéressant. Et au lieu de regarder ça, je ne sais pas, en français dans ma langue habituelle, ben on l’a regardée en anglais.

Adrien : De toute façon, on n’est pas en France.

Jonathan : Et de toute façon, elle n’y est pas. Voilà, à nouveau, vous ratez des trucs parce que vous ne parlez pas anglais. Il y a des tonnes de trucs géniaux aux Etats-Unis, en Angleterre, au Canada, etc. et c’est vraiment dommage de ne pas en profiter. Voilà, c’est sympa ! Vous regardez l’émission, vous apprenez des trucs et en même temps, ben vous apprenez. Vous n’avez pas l’impression, voilà, vous regardez la vidéo sur YouTube ou je ne sais plus sur quel site c’était. Vous êtes en train d’apprendre alors que sur le bouquin de grammaire, c’est un peu comme aller au charbon, voilà. C’est chiant, on n’a pas envie de le faire.

Alors que là, voilà, votre cerveau, il entend de l’anglais, il comprend des trucs ou s’il ne comprend pas, voilà avec le contexte vous pouvez un peu, comprendre ce que ça voulait dire et du coup, vous apprenez du vocabulaire, etc. Si vraiment il y a un mot que vous ne comprenez pas, ben, vous cherchez dans le dictionnaire. Après vous allez vous en rappeler, etc. Voilà, c’est vraiment de cette façon là qu’on apprend l’anglais ou les autres langues de façon efficace. Ce n’est vraiment pas en se bourrant le cerveau de trucs, voilà, de tables de grammaire, de tables de vocabulaires, etc. Donc, je pense que ça, c’est une des astuces que tu dois partager.

Pratiquer pour apprendre

Adrien : Tout à fait ! En fait, c’est, une fois qu’on a compris le système, c’est assez simple et c’est pour ça que je vous parlais de l’anglais scolaire et que Jonathan a bien fait d’élaborer dessus. Le fait est que ne pas parler anglais, ce n’est pas une fatalité quel que soit votre âge. Parce que je rencontre souvent des gens qui ont par exemple une trentaine d’années, qui sont encore vraiment très jeunes au moins dans leur carrière professionnelle et qui ne maitrisent à ma grande surprise vraiment pas très bien l’anglais. Et de l’autre côté, je rencontre des gens qui vont avoir 70 ans, qui me disent : moi l’anglais à l’époque, c’était la catastrophe, je reprends, mais en plus j’ai une mauvaise mémoire, comme j’ai un peu vieilli. Et en fait, ces personnes tombent dans le même piège et pourtant, elles sont diamétralement opposées à tout point de vue, en termes d’âge, en termes de sociologie, etc.

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Et pourtant, en fait, leur processus d’apprentissage est malheureusement exactement le même et ça arrive exactement, aboutit exactement au même résultat, à savoir : je suis nul en anglais de toute façon et c’est un peu une fatalité. Et puis, bon, ben ce n’est pas grave. De toute façon, on se débrouille, parce qu’on a la chance d’être francophone. Donc, il y a quand même pas mal de choses en français. Mais effectivement, comme tu le disais, on manque de beaucoup de choses si évidemment, on ne maitrise pas l’anglais. Donc, ça, c’était la première chose. La première chose, c’est que ce n’est pas une fatalité de mal parler anglais. Et pour ça, vous devez 1 : prendre du plaisir. Alors, il y a différentes façon de faire. Vous pouvez par exemple, un truc qui marche bien, c’est apprendre l’anglais avec la musique, avec des chansons que vous connaissez bien. Evitez de regarder des films en VO au début. Alors, je sais que ça peut paraitre un peu contre-intuitif, mais ce qui est beaucoup mieux, c’est les dessins animés.

Et entre les films et les dessins animés, parce que les dessins animés c’est du vocabulaire qui est assez simple en fait. Il y a une histoire et même si vous êtes adultes, vous allez voir, vous êtes resté un grand enfant. Et si vous trouvez des dessins animés qui vous plaisent, vous allez retomber dans l’histoire et vous allez entendre de l’anglais simple, ça va vous permettre de progresser. Au mieux, comme je m’apprêtais à le dire, vous avez aussi les séries. Les séries, c’est pas mal parce que c’est des épisodes souvent de 40-45 minutes. Donc, ce n’est pas trop long, d’accord ! Et vous avez aussi un contexte, une histoire qui se suit. Le problème, c’est que c’est un niveau de langue en fait qui vous demande d’être pointu parce que souvent, c’est spécialisé. Parce que par exemple, si vous aimez la série, je vais en prendre une au hasard : « the shield ». Je ne sais pas comment c’est en français, mais série policière qui a très bien marché.

Jonathan : Je ne sais pas non plus.

Adrien : Ou par exemple « the sopranos », qui est une série mythique. Donc, maintenant qui est terminée. Mais en plus, vous retrouvez des gens qui ont un accent américain italien, c’est côte Est avec une façon de parler, une sorte, pas un dialecte, mais un parler qui est bien spécifique. Et pour vous, ça risque d’être un petit peu dur. C’est pour ça qu’il faut éviter tout ce qui est film et peut-être les séries, c’est pas mal parce que c’est assez court. Mais, vous pouvez privilégier des formats qui sont un peu plus simples, des dessins animés. Regardez aussi le journal télévisé parce que là c’est plus facile. En fait, c’est de l’anglais plus courant et souvent, vous connaissez le contexte parce que vous avez entendu les news en français par exemple. Ça, ça marche pas mal.

Le 1er moteur de l’apprentissage : le plaisir, le second : la discipline

Le premier moteur donc, c’est le plaisir. La seconde et la clé si vous voulez vraiment faire des progrès et c’est là où malheureusement, on ne peut pas le faire à votre place, c’est d’avoir un minimum de discipline. Mais discipline, ça ne veut pas dire que c’est l’armée d’accord. C’est-à-dire qu’il faut avoir un minimum de régularité. La régularité, la répétition, c’est vraiment la clé de votre progression. Donc, pour ça, il faut que vous mettiez en place des routines. Il n’y a rien de mieux que des routines quand vous commencez votre journée sans le savoir. Peut-être que vous y avez réfléchi déjà, mais si ce n’est pas le cas, sachez que vous avez des routines en fait. Il y a toujours des choses que vous faites en premier. Vous allez faire par exemple dans la première heure après le travail et la même chose, vous avez de routines, quand vous allez vous coucher sûrement. Ben en fait, il faut faire la même chose avec l’anglais. C’est simple. Il faut mieux en faire avec plaisir 15-30 minutes par jour. Ça c’est très bien, plutôt qu’en faire 4 heures le samedi matin ou le samedi après-midi, une fois par semaine, là c’est la cata. Vous allez vous bourrer le crâne, ça ne va pas être agréable.

Jonathan : Il y a un truc vraiment pour ne pas vous compliquer la vie. Je ne sais pas. Si vous regardez par exemple les news, ben regardez-les sur la BBC ou sur CNN au lieu de les regarder sur TF1 ou France 2, ben, ça va être tout bête. Si vous lisez le journal, ben lisez un journal en anglais, tout simplement. Ne changez pas vos habitudes. Tout ce que vous faites en français, ben essayez de le transformer en anglais. Il y a un américain qui a poussé le concept à fond, je me souviens pour le japonais. Il s’est mis du japonais de partout. Tout ce qu’il faisait, jeux vidéo, au lieu de le faire dans sa langue maternelle, il le faisait en japonais, etc. et en 18 mois, il est devenu bilingue nickel en étant débutant. Il s’est fait même embauché chez Sony. Donc, voilà, c’est pour vous dire la puissance. Juste gardez ce que vous faites. Si vous aimez le foot, ben regardez le foot, mais juste regardez-le en anglais.

Adrien : Ou en japonais.

Jonathan : Ou alors en japonais dans ce cas là. Mais dans ce cas, pour vous regardez-le en anglais, etc. Si vous aimez bien, je ne sais pas, une émission en particulier, ben regardez là dans l’autre langue et mettez les sous-titres, non pas en français, mettez-les en anglais.

Adrien : Exactement !

Jonathan : C’est bien ça. Parce que souvent les gens, les séries américaines, dès fois, ils parlent super vite et tout. Et d’avoir les sous-titres en anglais, je précise bien, pas en français. Ça aide pour reconnaitre un petit peu les sons, voir ce qu’ils disent, etc. Moi, je sais que ça m’avait bien aidé quand j’étais en Irlande en 2007, quelque chose comme ça. Voilà, je regardais des séries, je crois que c’était Family Guy et des trucs comme ça, comme les Simpson et tout. Avec les sous-titres en dessous, c’est assez sympa, alors, on comprend beaucoup mieux et ça permet d’apprendre du vocabulaire. Enfin, c’est assez efficace.

Donc, mettez bien les sous-titres, voilà c’est ma petite astuce pour gagner du temps et puis la régularité, comme tu le disais, mais dans le plaisir je parlais des Simpson et des trucs comme ça. Voilà, pour regarder ce genre de truc, on ne va pas se forcer, ouais, c’est marrant. On passe un bon moment, c’est agréable, ce n’est pas compliqué au final. Il suffit juste de changer un petit peu ses habitudes et puis ça se met en place petit à petit. Puis, vous allez voir, il y a des mots au début, vous ne savez pas, vous êtes un petit peu perdu puis de plus en plus, ça va de moins en moins souvent. Il y a de moins en moins de chose que vous n’allez pas comprendre et plus en plus de chose que vous allez comprendre. Ça va être de plus en plus facile, de plus en plus agréable, de plus en plus naturel et voilà, vous allez faire des gros gros gros progrès, assez simplement, comme le disait Adrien.

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Optimiser sa prononciation

Un autre point important que je voudrais aborder, c’est la prononciation. On en parlait, c’est un problème pour beaucoup de personnes. La prononciation c’est important, dans le sens où ben qu’on puisse vous comprendre. En fait, si vous dites quelque chose qui a un sens différent, ben, il va y avoir des quiproquos dans la conversation. Bon, ce n’est pas dramatique, au moins vous allez nous en rappeler.

Adrien : Tout simplement pour se faire comprendre en fait.

Jonathan : Après, vous prenez, moi je vous dirais, ne soyez pas perfectionniste au niveau de l’accent. Surtout que l’accent francophone en général, ça a une très bonne image. Alors, voilà, les gens, ils aiment bien en général, mais juste que vous ayez un accent suffisamment bon pour vous faire comprendre. Après, voilà, ne soyez pas non plus trop perfectionniste. Est-ce que tu as des conseils par rapport à ça ?

Adrien : Oui, bien sûr ! Il y a deux choses vraiment importantes que vous devez savoir et souvent en fait chacun tire de son côté et du coup, ce qui fait que les gens n’osent pas parler ou ont vraiment une très mauvaise prononciation. Parce qu’il y a une différence, comme tu le disais entre avoir un accent par exemple, si je dis : « Good morning, my name is Adrien, I speak english like that ». Bon, là vous entendez évidemment mon accent français. Il n’y a pas de problème. Là vous allez vous faire comprendre, mais si par exemple vous faites des fautes de grammaire et en plus vous prononcez mal, par exemple au lieu de prononcer « beer » vous dites « bear », donc, là !

Jonathan : Un ours à la place de la bière, donc ça fait bizarre.

L’anglais, une langue orale avant d’être écrite

Adrien : Voilà ! Là, vous allez avoir des soucis. Et ça c’est la première chose. La deuxième chose, c’est qu’il faut savoir que non seulement les anglophones, mais en particulier les américains sont très sensibles en fait à la prononciation. Ce qui fait que si vous ne prononcez pas de manière assez rigoureuse, ils ne vont pas comprendre, ils ne vont pas forcément faire l’effort. Donc, ça il faut savoir.

Donc, il y a ce piège-là et pourquoi il y a ce piège-là ? Parce que l’anglais, en fait, il faut savoir que l’anglais, que ça soit au moyen âge ou après, en fait, ça a été pendant très longtemps, pendant des siècles, une langue principalement orale en fait. Pour les choses officielles, pour la justice, pour les nobles et pour la royauté, c’étaient plutôt soit le latin, soit le français en fait. C’est pour ça que vous avez d’ailleurs une partie de l’anglais qui ressemble un peu au français, enfin, au latin et au normand pour être exact et vous avec une autre partie qui a plus des racines anglo-saxonnes et notamment des racines germaniques et un petit peu scandinave, principalement germanique.

Donc, du coup, vous avez deux origines dans cette langue et en plus, c’était une langue à tradition orale. Ce qui fait que contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’anglais, en apparence est facile, mais ce n’est pas le cas au niveau de la prononciation. On a un système de prononciation qui est vraiment complexe en fait.

Jonathan : Le H pour les francophones qui est difficile.

Adrien : Par exemple, il y a les groupes de voyelles, par exemple le e, le a, le double e, le r, et en plus vous avez non seulement la prononciation de chaque lettre ou de chaque syllabe, mais en plus, dans chaque mot, vous avez au moins un accent tonique. C’est-à-dire une partie du mot et une syllabe qui est accentuée par rapport au reste, d’accord. Par exemple « difficult ». Donc, là, il faut vraiment faire attention à ça. On ne peut pas l’apprendre vraiment avec des règles parce qu’il y a autant d’exception dans les règles. Donc, ce n’est pas bon. Le problème, c’est que si vous ne le faites pas comprendre correctement, vous aurez du mal à vous faire comprendre. Donc, là, il faut, en fait, trouver une solution. Mais avant, j’aurai aimé ajouter une chose, c’est qu’en plus à l’école, on nous apprend à être parfait ou à savoir tout maitriser avant de sortir le moindre mot. Non seulement, mais on ne met aucune, juste un mot en anglais qui me vient en phase, qui me vient en tête, mais on ne pratique pas du tout à l’oral, mais en plus, avant de sortir la moindre phrase, il faut que la prononciation soit parfaite, le vocabulaire nickel et quand je dis le vocabulaire, c’est plus de vocabulaire littéraire du 19è siècle que du vocabulaire de la vie quotidienne.

Jonathan : Absolument !

Adrien : Je suis désolé, mais c’est la réalité. Et du coup, finalement, qu’est-ce qu’on se dit ? Oh là là, on a ce côté élitiste en fait qui joue contre nous. D’accord ? On a ce côté élitiste qui joue contre nous et on n’ose pas après. Parce qu’on se dit, on a intégré culturellement depuis qu’on est gamin. D’ailleurs, ça se retrouve dans le système de notation à l’école qu’on ne sortira pas une phrase dans une langue étrangère tant que ce n’est pas nickel, sinon, c’est la honte. Donc, du coup, c’est la honte, on n’ose pas et puis finalement, on ne pratique jamais. On ne pratique jamais. On ne pratique jamais. Du coup, qu’est-ce qui se passe ?

Et bien, on ne s’améliore pas. De l’autre côté, on a un autre souci si je puis dire, c’est qu’on a toujours un peu cette façon de penser en disant bon ben, je vais essayer d’imiter à peu près puis ça va passer finalement. Or, comme j’ai essayé de vous l’expliquer, le système de prononciation de la langue anglaise, il est assez complexe en fait. On se dit souvent : ouais, la grammaire en anglais, on peut attendre, la prononciation, ça va, on va y arriver, et malheureusement, ce n’est pas le cas, donc, là, il faut faire un effort. La meilleure façon de faire cet effort, sans que ça ne devienne une corvée. Et là, on retombe sur ce que je vous disais au début de la vidéo, c’est-à-dire la notion de plaisir. C’est 1 : trouver une méthode qui vous convient : donc, ça on pourrait en discuter peut-être un peu plus tard dans la vidéo. 2 : avoir des routines, et ces routines, en fait, elles vont vous donner un minimum de plaisir.

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Par exemple, si vous êtes passionnés de webmarketing, je pense que c’est pas mal le cas des gens qui regardent cette chaîne ou au moins par exemple, vous avez un business en ligne, je ne sais pas moi, sur le fitness. Et bien au lieu de regarder des vidéos sur le fitness en français, vous le faites en anglais en fait. Petit à petit, mettez votre téléphone en anglais. Au début, ça va vous faire forcer un peu, parce qu’évidemment, il n’y a pas de récompense sans un minimum d’effort, ça c’est clair. Je ne suis pas en train de vous dire que hop : on allonge les pieds là tranquille on se tourne les pouces, on regarde un peu le téléphone deux minutes par jour et ça va être bon. Non, ça, ça ne marche pas. Il faut évidemment faire un minimum d’effort, mais toujours dans la régularité.

Utiliser ses outils du quotidien en anglais

Donc, votre téléphone en anglais, votre ordinateur en anglais. Moi, tout mon ordinateur, tout mon téléphone, c’est en russe. Et avant, j’avais tout mis en allemand et avant j’avais tout mis en anglais. Et tout ça en fait sur dix ans, vous voyez ? Et c’est comme ça qu’en tout cas, ça m’a aidé à apprendre. Et après vous n’en apercevez même plus en fait. C’est ça qui est génial. Les logiciels au lieu de vous dire aïe aïe aïe, ça va être trop compliqué. Par exemple, si vous utilisez ClickFunnels, ok, ClickFunnels, faites l’effort d’apprendre à minimum et petit à petit, ça va rentrer et n’hésitez pas, il n’y a pas de honte à ne pas savoir faire. C’est le cas de dire step by step, ok ?

Et petit à petit, vous allez voir, vous allez apprendre. Mais, la chose qui est très importante, vous savez une chose que vous devriez retenir de cette vidéo, c’est le fait qu’en fait vos aprioris culturels et c’est valable pour tout le monde, pour moi évidemment, pour toi Jonathan, pour tout le monde – mais nos aprioris culturels en fait, les mauvaises habitudes qu’on a pris que ça soit à l’école, les mauvaises habitudes qu’on a parce qu’on est français ; donc, il y a évidemment des positifs, mais il y a aussi du négatif – elles jouent contre vous autant que le fait que vous ne connaissiez peut-être pas très bien la grammaire ou mal la prononciation, etc.

Allez faire un tour par exemple sur ma chaîne YouTube, vous verrez, je décortique dans des vidéos qui durent 5, 10, peut-être jusqu’à 15 minutes, vraiment une notion très courte de l’anglais. Et vous allez vous prendre au jeu petit à petit. C’est clair et net parce qu’avant tout, une langue, et en tout cas, comme l’anglais, c’est une langue vivante. Donc, elle est faite pour être parlée. Ça c’est pareil, si tu me permets d’ajouter un dernier truc sur la pratique, il y a des anglophones, il doit y en avoir 500 000, un million en France. Franchement, ce n’est pas très compliqué, même si vous êtes au fin fond de la campagne, de trouver quelqu’un avec qui parler, que ça soit sur skype, en utilisant internet ou en allant dans un pub, dans un bar, etc. Voilà !

Jonathan : Voilà, et voyager dans des autres lieux et ça va être beaucoup plus facile de trouver des gens anglophones. Parce qu’en dehors de la langue locale, partout où vous allez, qu’est-ce qu’on utilise ? Ben, l’anglais, s’il y a bien une langue à savoir, c’est celle-là.

Voilà donc, j’ai vu ta chaîne YouTube justement. Tu peux nous en dire un petit peu plus ? Alors, Adrien, tout simplement, il crée des vidéos, il est avec son tableau, il vous donne des notions de grammaire. On peut te retrouver toutes les semaines, c’est ça sur ta chaîne ?

Adrien : Alors, je mets, là en ce moment, je mets 4 vidéos par semaine sur ma chaîne YouTube. Donc, je décortique les notions de grammaire. Ma chaîne, elle vise, on va dire des grands débutants jusqu’au niveau intermédiaire mais souvent, si vous avez un peu de notion en fait, c’est parfait. Mais à chaque fois, tout ce que j’explique en fait, même si vous n’y connaissez rien, vous pouvez prendre la vidéo de A à Z et je pense que vous allez comprendre, toujours de la manière la plus pédagogique possible. En tout cas, j’essaie. Il y a de la grammaire, il y a du vocabulaire, il y a des conseils, il y a des tests de méthode. Par exemple, la dernière vidéo que j’ai publiée, vous voyez, c’était quel budget faut-il pour apprendre l’anglais. Donc, de 0 à 10 000 Euros, je passe tout en revue. La vidéo d’aujourd’hui, ça va dire est-ce que l’anglais est la langue la plus parlée dans le monde. Ben, en fait non, mais en revanche, comme tu le disais, c’est une langue véhiculaire. C’est-à-dire qu’un suédois, par exemple, souvent pour parler à un japonais, ben qu’est ce qu’ils vont parler : ni suédois, ni japonais, mais ils vont parler anglais.

Jonathan : Absolument ! Et je vous recommande vraiment la chaîne d’Adrien par rapport à d’autres chaînes. Pourquoi ? Parce qu’Adrien a une formation et du coup, il a du feedback tout le temps des débutants qui lui envoient des messages. Je peux vous dire, il était en vacances, mais il répondait à son support. Il avait des messages de ses clients, il a tout le temps du feedback. Les gens lui disent : ça je ne comprends pas, ça c’est trop difficile. Ah ça j’ai bien compris. Ah là, la prononciation, j’ai tels problèmes, etc… Donc, Adrien, il fait des vidéos vraiment sur mesure, nickel, ce n’est pas comme le prof à l’école qui est super-fort. Voilà il n’y a pas de souci, il parle bien anglais, il a les diplômes, tout ça, il n’y a pas de souci, mais il y a un gap, il y a un espace entre lui et entre l’élève, voilà qu’ils se demandent quelqu’un qui est un peu perdu et le professeur, voilà qui est dans sa bulle tout en haut, avec sa langue parfaite et tout. Adrien, il arrive bien à faire le pont entre les deux. Et voilà, je trouve que c’est ça qui est intéressant, il prend vraiment toutes les notions de façon très simple, de très pédagogique, parce qu’il a le retour des gens. Il ne fait pas son truc tout seul dans son coin. Donc, ça je trouve que c’est assez intéressant, assez sympa. Voilà, il a plein de retour, il aide pas mal de gens. Donc, voilà. N’hésitez pas à aller voir sa chaîne. On mettra le lien juste en dessous. C’est ispeakspokespoken.com, si je ne dis pas de bêtise.

Adrien : ispeakspokespoken, c’est ça.

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Maxence Rigottier

Issu d’une ferme agricole, il est devenu multimillionnaire Internet, conférencier professionnel et auteur best-seller.

Chef d’entreprise depuis 2011, Maxence et son équipe ont accompagné plus de 9 000 clients sur Internet.

Il possède un patrimoine net supérieur à 3 millions d'euros en investissant en bourse sur les marchés américains, dans l'or, les crypto-monnaies et l'immobilier en possédant 6 biens à Tallinn en Estonie.

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