+ 100 000 € : Avocat & Investisseur Immobilier – Dimitri Bougeard

+ 100 000 € : Avocat & Investisseur Immobilier – Dimitri Bougeard

Bienvenue dans cette nouvelle vidéo et cette nouvelle étude de cas du Club Privé Business. Je suis avec Dimitri BOUGEARD, expert immobilier et également investisseur. Donc tu vas nous expliquer tout ça en détail dans la vidéo, on va revenir sur ton déclic, comment tu es arrivé sur internet, ensuite comment tu procèdes pour mettre ton activité online petit à petit, quels sont les bienfaits d’internet par rapport à ton business, comment tu t’organises, c’est quoi la journée type et ton quotidien. Bref, je te laisse rapidement te présenter, de nous expliquer de tes débuts jusqu’à aujourd’hui. Puis, à la fin de sa présentation, et puis explique-nous finalement c’est vers quelle période que tu as eu ce déclic, pour te dire : OK, j’ai compris on est dans l’ère d’internet, ne pas être sur le web c’est nous mettre une balle dans le pied, même si on est Avocat, et on pourrait se dire finalement est-ce que c’est utile pour moi. Salut Dimitri.

Merci, Maxence pour ces quelques mots. Je suis Dimitri BOUGEARD, Avocat au Barreau de Paris depuis 1995.

Avocat à Paris et investisseur immobilier

Exactement, effectivement ça fait un petit moment. Et je suis titulaire d’un DESS de Droit bancaire et financier, donc quelque chose d’un peu classique à la base. Également d’un magistère de Droit des activités économiques. Et ma deuxième casquette, c’est celle d’investisseur immobilier. Donc a priori…

Qui est unique en francophonie, parce que les rares avocats qui s’intéressent à l’immobilier, souvent ils ont zéro, peanuts, rien du tout dans l’immo. Donc là, c’est ça aussi que j’apprécie avec toi, c’est que comme en plus tu es investisseur, tu es à la pointe en plus de la théorie, avec la pratique.

C’est exactement ça. D’ailleurs, c’est pour ça que les investisseurs, en fait, maintenant me sollicitent, parce que j’allie la théorie et la pratique. C’est quand même toujours incroyable de voir des agents immobiliers qui te vendent de l’immobilier, et quand tu leur demandes : « oui, ah non, je n’ai rien acheté », c’est exactement la même chose, et il y en a encore plein pourtant. Donc c’est la même chose dans notre profession. Donc je suis investisseur immobilier depuis maintenant 2001.

D’accord donc ça fait déjà un bon bout de temps.

Voilà. Et comme je le dis en fait, j’ai commencé à investir dans l’immobilier à l’âge de pierre, il n’y avait pas internet, il faut quand même en être conscient.

Oui, 2001, il devait y avoir deux articles qui devaient traîner sur Google.

Il n’y avait pas de Google, il n’y avait pas de Google en 2001 Maxence. Voilà, on était… moi j’ai connu CompuServe qui était un réseau où on s’envoyait des messages.

D’accord. Donc tu avais connu aussi le minitel ?

J’ai connu le minitel, merci. Et toi, bon bah, tu ne pourrais pas vivre sans ton téléphone portable, il n’y avait pas de téléphone portable.

Je confirme

D’accord ? Ou les premiers téléphones à clapet.

Oui les téléphones, les cabines.

Voilà, c’est ça aussi. Ensuite à clapet, pas d’écran digital, rien de tout ça. J’ai acheté mon premier appartement en 2001, en lisant les petites annonces dans un journal, un vrai journal papier, voilà. Et je ne recevais pas des notifications des bons plans grâce au bon coin sur mon téléphone portable, pour te situer un petit peu le contexte.

Alors là, on est à Paris. Est-ce que tu es Parisien ? Ou alors, tu es arrivé dans la capitale par rapport à exercer ta profession ou même dans le cadre de tes études par le passé ?

En fait, j’ai commencé à travailler dès le départ à Paris, parce que je suis né en région Parisienne, en banlieue, dans le 78. Et j’ai commencé par chercher une collaboration près de chez moi, et les conditions qu’on me proposait n’étaient vraiment pas idéales, notamment en droit bancaire, puisque c’était ma spécialité d’origine. Et j’ai trouvé assez rapidement en revanche du travail sur Paris, en tant que collaborateur. Voilà. Du coup, bah voilà, ça fait 25 ans que je suis à Paris et que j’exerce à Paris.

Ça, c’est assez merveilleux. Alors, tu me donnais une stat qui était assez impressionnante et choquante : il y a 30 000 Avocats à Paris. Et tu me disais : dans les statistiques, a priori il y aurait 10 000 Avocats qui vivent en dessous du SMIC. Et je te posais la question suivante : comment ça se fait qu’il ait autant, numéro 1 déjà, d’Avocats à Paris ? Et comment ça se fait, finalement, que ce soit aussi dur pour un tiers de ces Avocats ?

Alors, autant d’Avocats, c’est dû à une raison simple, qui en fait est historique : il n’y a pas ce qu’on appelle un numerus clausus dans la profession d’Avocat. Donc il n’y a pas de nombre limité, comme il y en a eu chez les médecins. Résultat des courses…

Donc si une année il y en a dix mille qui arrivent, c’est OK, il peut y en avoir dix mille, vous vous débrouillez.

Alors, dix mille, non, parce que les écoles de formation ne forment pas autant d’avocats. Mais rien que sur Paris, l’école de formation des avocats parisienne forme à peu près 1 300 à 1 500 avocats par an. Ça veut dire qu’il y en a à peu près ce nombre-là qui arrive sur le marché parisien. Ça, c’est la première réponse pourquoi nous sommes aussi nombreux. Et la seconde réponse à ta deuxième question, pourquoi il y a des difficultés ? Tout simplement, parce qu’il y a une grosse concentration des Avocats sur Paris et dans quelques autres régions, par exemple on va dire la Côte d’Azur, là où en fait il y a le plus de dossiers, plus de centres d’affaires et plus d’argent. Et comme il n’y a pas de… comment dire, voilà, de limitation à cette implantation, du coup, c’est la libre concurrence qui joue. Et les nouveaux Avocats sont tentés de – pour trouver des affaires tout simplement, pour débuter – de tirer les prix vers le bas. Mais à cela s’ajoute un deuxième phénomène, qui rejoint directement la raison pour laquelle je suis aujourd’hui ici avec toi, c’est tout simplement littéralement ce que j’appelle « l’ubérisation de la profession ». C’est-à-dire que maintenant, vous avez des LegalTech en ligne, qui vont vous proposer de rédiger des contrats, de créer des sociétés vous-même.

Je confirme.

Voilà. Ça se passe beaucoup en Estonie, on a vu ton frère nous créer en direct une société online depuis Paris.

Une société délocalisée

C’était à mon séminaire « Business internet en or », où en 30 minutes, pour 190 €, paiement en une fois, vous avez une société à vie en Estonie. Et surtout, avec cette même société, vous faites : de la Bourse, de l’immobilier, du business internet, de l’e-commerce, du coaching, de la peinture, tout ce que vous voulez.

Voilà. Donc on n’en est pas encore là. Il n’en reste pas moins, qu’il y a des LegalTech qui sont mis sur le marché, et qui vont te proposer de créer une société civile immobilière pour 300 ou 400 €, là où moi je suis à quatre fois ce tarif. Donc évidemment, ça tire tout vers le bas. Alors, l’écueil majeur dans ce genre de choses – et je le dis toujours et je le répète aujourd’hui avec toi – c’est que si vous voulez acheter un garage à 15 000 €, OK, faites votre truc vous-même sur internet pour gratter un peu. Par contre, si vous achetez un appartement à 200 000 € avec un crédit sur 20 ans, et que vous voulez économiser 1 000 € sur du conseil, notamment sur la création de la société : qui, comment, quelles clauses… autant de choses qui sont absolument essentielles. Il est évident que pour 300 €, vous n’aurez que du statut type avec zéro-conseil ! Et c’est ça le problème, c’est que – notamment en France – on n’aime pas payer le conseil. Donc les gens vont dire : « ouais, moi je n’ai pas besoin de conseils, je suis déjà expert, j’ai lu deux articles sur internet ». Tout ça pour te dire que dans la logique, comme j’ai vu arriver, j’ai anticipé cette ubérisation – qui ne fait que commencer avec les prochaines vagues qui arrive sur l’intelligence artificielle – j’ai compris qu’il fallait que je sois présent sur internet pour bénéficier, justement, de ces médias.

D’accord. Alors, du coup, qu’elle était ce déclic qui t’a amené sur internet ? C’est à peu près à quelle période que tu t’es intéressé au sujet ? Explique-nous comment tu es arrivé sur le web.

Au risque de répéter ce que disent parfois certaines personnes : Google est mon ami. Un jour j’ai ouvert mon navigateur et j’ai tapé « comment gagner de l’argent avec Google (ou sur Internet) ». Je suis tombé sur un premier infopreneur, et puis de fil en aiguille…

Qui était… Cédric ANNICETTE ?

C’est Michael Ferrari.

Michael FERRARI, OK, un bon vieux de la vieille.

Voilà, un des premiers, je crois qu’il a commencé en 2000…

2004 ?

Moi, j’ai vu… je croyais qu’il avait commencé vers 2007, moi je l’ai découvert en 2013.

D’accord, donc il a dû démarrer 2007, et tu l’as découvert en 2013 ?

Exact. Donc voilà, j’ai acheté sa journée de formation, en me disant : « je vais aller voir, ça a l’air intéressant ce qu’il propose ». Et puis ensuite, j’étais dans sa liste de mails, d’où l’importance d’avoir une liste de mail, effectivement. Et donc j’ai reçu des propositions pour d’autres infopreneuses, parce qu’il faisait de l’affiliation. Et c’est comme ça que, bah, peu à peu j’ai découvert le monde des infopreneurs.

Tu as trouvé, plus ou moins, toutes les autres personnes ?

Exactement. Et que finalement, je suis arrivé avec toi.

Excellent. Alors, vis-à-vis… c’était qu’elle… donc 2013 ? Aujourd’hui, on va revenir en détail un petit peu, bah finalement, sur les quatre piliers que j’évoque d’un business internet. Numéro 1 : le trafic ; numéro 2 : les inscrits à votre liste d’email ; numéro 3 : la vente ; et numéro 4 : la satisfaction clientèle et la livraison du produit. Par rapport au trafic, tu as un canal un petit peu spécial, parce que généralement j’explique : Google, YouTube, Facebook, Instagram. Et toi, ta particularité de ton trafic, c’est : numéros 1, les groupes privés au groupe public Facebook ; et numéro 2, comme c’est assez rare par rapport aux Avocats et que tu vas souvent dans les événements, c’est aussi les séminaires en tant que speaker ou même participant. Dis-nous tout, comment c’est venu avoir cet état d’esprit, puis surtout aller dans les events, notamment par rapport à ton réseau ?

Mindset et plateformes Internet

D’accord. Alors, j’ai commencé par la création d’un site internet, donc ultra classique.

Donc WordPress ?

Même pas. Du site web grâce aux prestataires qui te proposaient un site : tu remplis un peu les cases. Et mon premier site internet date quand même, je pense, des années 2010. Donc c’est un vieux, vieux site qui maintenant…

Il faut faire une refonte ?

En fait, je ne communique plus du tout dessus, donc il est horrible, il faudrait même que je le supprime, je suis tombé dessus par hasard l’autre fois. Mais néanmoins, ça avait le mérite d’exister, et j’avais parfois des gens qui me contactaient sans faire de publicité à l’époque par quelque canal que ce soit, en me disant : « j’ai vu votre site, c’est bien ce que vous dites ». Donc voilà, c’était la base. Après est venue ma découverte des infopreneurs, et il y a maintenant à peu près, je pense, trois ans de cela, j’ai découvert Facebook. Et quand je dis que « j’ai découvert », j’ai découvert le côté professionnel de Facebook : j’ai découvert que je pouvais en avoir une utilisation professionnelle plus exactement ; puisqu’avant, pour moi, c’était comme pour la plupart des gens.

Partager les photos…

De son chat, de son petit dernier, etc., et ce n’était pas mon truc, voilà. Donc j’en ai fait un véritable outil. Maintenant, pour ce que tu disais par rapport aux événements, c’est vrai que je suis passé de l’étape, en fait, participation à des événements auxquels j’allais pour me former, donc apprendre des choses sur les techniques, que ce soit par exemple à des séminaires comme les tiens où j’ai appris des choses sur les techniques grâce à toi, grâce aux autres intervenants, l’importance du trafic, l’importance de la présence, de la liste de mails, etc. Et j’ai structuré ensuite le développement de mon activité sur ces deux piliers : la présence dans des groupes Facebook, qui est vraiment un outil ultra puissant, notamment grâce aux tags. Maintenant que je suis connue dans les réseaux sociaux sur Facebook, comme étant l’Avocat en Droit fiscal et l’Avocat en Droit immobilier, j’ai énormément de gens qui me taguent. Donc quelqu’un pose une question, et quelqu’un d’autre juste en dessous va mettre Dimitri BOUGEARD. Et je reçois la notification sur mon téléphone portable, ce qui me permet quelques instants après, quand j’ai vu la notif, d’aller sur le post et de dire : « voilà ce que je pense » ou « contactez-moi en message privé ». Ou alors, j’envoie un message privé à la personne chez qui on a tagué.

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D’accord, parce que quand vous êtes sur Facebook, si quelqu’un vous tague, vous allez recevoir la notification : « gnagnagna a mentionné votre nom ici », il suffit de cliquer, comme ça, ça vous permet d’être juste ici.

Exactement, et ça, c’est énorme.

Donc là, groupe privé Facebook et différents événements. Alors, est-ce que tu récupères un petit peu les mails ou pas encore ? Comment tu procèdes par rapport à ça ?

Pour les mails, je n’ai pas encore vraiment mis quelque chose en place, c’est vrai. Même si je vais pouvoir récupérer des mails grâce un groupe Facebook que je coanime avec une amie qui s’appelle Immo droit.

Donc tu as ton propre groupe Facebook à toi, donc c’est topissime, parfait.

Exactement, voilà. Et même, on a eu l’idée de faire intervenir d’autres animateurs, administrateur du groupe. Donc dans le groupe, on a mis des gens, j’ai fait intervenir deux amis qui sont deux Avocates, on a un expert-comptable, enfin, on a même deux experts comptables. On a mis, voilà, des gens qui sont à même de répondre aux questions déjà de base de la plupart des gens, puisque c’est un groupe dédié à l’information juridique et fiscale immobilière. Voilà, je le coanime, il a été créé il y a quelques mois, cinq-six mois, et on est déjà à 7 000 membres.

Donc c’est, voilà, vous voyez la puissance du web. Et puis surtout, comme toi tu as le réseau, que les infopreneurs, les web entrepreneurs n’ont pas, là c’est vraiment complémentaire. Puisque l’immobilier, si vous faites de l’immo en France, vous savez qu’il y a des ribambelles de de lois, on a de gros livres que vous voyez juste ici. Et également, il y a des erreurs qui peuvent coûter très cher, notamment par rapport, soit aux travaux, soit par rapport aux crédits, soit par rapport à des erreurs fiscales, toutes ces choses-là. Donc c’est important de bien te former. Maintenant, on a compris groupe privé Facebook, aujourd’hui environ 7 000 membres. Par rapport à ce que tu vends, tu n’as toujours pas de formation en ligne, ça va arriver. Peut-être qu’au moment où vous visionnez cette vidéo, ça sera déjà mis en ligne. Qu’est-ce que tu vends, qu’est-ce que t’apporte internet vis-à-vis de ton Cabinet ? J’imagine beaucoup de prestations et conseils de personnes qui prennent des rendez-vous payants ?

C’est exactement ça. En fait, l’acquisition de ma clientèle actuelle se fait, je dirais, à 90 % grâce à Facebook et aux réseaux sociaux en général, puisque j’ai également une chaîne YouTube que j’ai créée il y a assez peu de temps, où j’ai déjà quelques vidéos. Maintenant, je vais mettre je vais appliquer les conseils, je vais mettre des vignettes sur les vidéos, les bons mots clés qui vont bien, etc., pour développer le trafic. Mais donc acquisition, c’est vraiment YouTube et le groupe Facebook. Et YouTube, c’est également grâce aux vidéos que je fais avec des infopreneurs, puisque j’ai compris toute la puissance de ça. Et grâce aux vidéos que je fais, par exemple avec toi, je sais qu’il y a des gens qui vont me découvrir. En même temps ils te connaissent, et puis, bah suivant qu’ils apprécient ou non la vidéo. S’ils apprécient, ils vont être tentés de me contacter en me disant : « je vous ai vu dans une vidéo avec Maxence GIGOTTIE, et voilà, je vous contacte parce que j’ai compris qu’a priori vous savez de quoi vous parlez, et vous êtes l’un des seuls à faire ça ». Donc c’est vraiment…

Ouais, on avait fait une vidéo que j’ai publiée, on l’avait fait fin 2017, et je l’avais publié début 2018, je ne sais plus la date exacte. Aujourd’hui, elle a un peu plus de 13 000 vues, elle doit prendre quelques dizaines de vues par jour. Tu as des gens qui te contactent en te disant : « j’ai vu votre vidéo avec Maxence RIGOTTIER, et j’aimerais en savoir plus » ou alors : « est-ce que vous pouvez m’aider par rapport à mon besoin ? »

C’est exactement ça. Donc la puissance de YouTube est énorme.

Merci, I love YouTube une nouvelle fois, je le dis très souvent par rapport à ça, parce que c’est extraordinaire. On fait une vidéo en 2018, fin 2017, que je publie en 2018, et en 2019-2020 elle continue de…

Exactement, ça tourne.

De tourner, donc c’est ça qui est extraordinaire.

Voilà, exactement. Moi, j’en ai publié une il y a quelques jours, et en deux jours j’avais 400 vues, alors que j’ai vraiment une petite base.

Ouais, tu as juste quelques dizaines d’abonnés pour le moment.

Non, j’ai quelques centaines d’abonnés. Mais c’est notamment – parce que là encore je suis tes conseils – et quand je fais une vidéo, évidemment je vais publier sur mon groupe Facebook le fait que j’ai fait une vidéo.

Tu as fait une nouvelle vidéo, comme ça les gens vont voir.

Voilà, exactement. Alors, j’ai le groupe « Immo Droit », mais j’ai aussi ma page pro : « Cabinet d’Avocats D. BOUGEARD », sur laquelle j’ai plus de 2 000 abonnés. Et donc, là je vois que les interactions sont énormes. En fait, tout est lié, c’est un véritable écosystème, puisque je publie un article juridique, et en deux jours j’ai une indication de 2 900 interactions ou 2 900 vues du groupe, alors que je n’ai que 2 000 abonnés.

Ouais, donc c’est assez énorme. On voit la généralité aussi de Facebook dans ce côté-là.

Exactement, tout à fait.

Donc là, YouTube que tu as lancé en ce moment, surtout ton groupe Facebook. Par rapport à ce que tu vends au cours des 12 derniers mois, tu as réalisé combien en termes de ventes, de chiffre d’affaires, que tu estimerais la partie online ?

Ce sont des prestations physiques, donc évidemment je vends du conseil pour l’instant, je vends mon temps. Donc il y a de la création de sociétés, il y a des rendez-vous investisseurs, qui est vraiment une des choses que je vends le plus et le mieux. Ça intéresse beaucoup les gens, parce qu’en réalité dans ma partie, l’investissement immobilier, il a deux grosses choses : investir dans un bien immobilier rentable, mais la deuxième partie c’est ne pas se faire dépouiller par le fisc. Donc toi, tu as résolu ça d’une autre façon, mais pour les investissements…

Pour ceux qui sont résidents français, qui ne sont pas à Tallinn en Estonie comme moi.

C’est plus difficile, et ils ont vraiment besoin d’anticiper. Donc, je vends, du coup, des rendez-vous partout, parce que je vends des rendez-vous Skype ou Messenger vidéo. Et ça, c’est encore une fois la puissance d’internet.

La personne peut habiter à l’autre bout de la planète, et finalement vous pouvez lui donner les conseils même si elle est expatriée, puis qu’elle a de l’immobilier en France par exemple.

Tu ne crois pas si bien dire, puisqu’avant le rendez-vous j’envoie un document sur lequel on remplit un certain nombre d’informations, comme ça je prépare en amont mon rendez-vous, je connais déjà la situation de famille, la situation patrimoniale, etc., sachant que moi je me cantonne à mon domaine, l’immobilier. Je ne vais pas proposer de l’assurance-vie, ce n’est pas mon rôle. Et donc, il m’est arrivé de conseiller des gens qui étaient expatriés en Chine, en Australie, au Danemark.

Chine, Australie, Danemark, excellent.

Une fois aussi en Thaïlande. Donc voilà, après il faut gérer les décalages horaires. Une fois aussi aux États-Unis. Donc ce qui est extraordinaire, c’est qu’on peut avoir des clients partout dans le monde, parce que ce sont des expatriés qui ont des biens en France ou qui projettent de revenir en France, et qui s’interrogent sur la situation. L’agent-conseil en ce moment, qui sont en Côte d’Ivoire, avec un statut très compliqué, parce qu’ils sont dans une ONG, ONG suisses en plus, donc il faut débrouiller tout ça. Mais voilà, c’est la puissance d’internet, on peut vendre des prestations partout en France. Résultat des courses : mon chiffre d’affaires sur ce type de prestation, c’est à peu près 100 000 € par an hors taxes.

D’accord, 100 000 hors taxes par an, c’est bien, et c’est grâce à la puissance du web. Une nouvelle fois, dès que vous êtes… là, comme l’exemple de Paris, un cabinet c’est le marché local, ça se limiterait plus ou moins à Paris et les environs. Et dès que vous êtes sur internet, les seules frontières c’est le monde entier, c’est le marché francophone, les personnes qui parlent la même langue que vous. Mais à part ça, il y a zéro limite, on peut vraiment avoir l’impact n’importe où dans le monde. Alors, vis-à-vis de la livraison du produit, c’est ce que tu disais, visioconférence, Skype, peut-être de temps en temps des Lives dans ton groupe Facebook ou pas encore ?

Des lives sur des groupes Facebook pour gagner et notoriété

Alors, il m’arrive de faire des Lives. Ma stratégie est également de faire des Lives dans des groupes Facebook d’amis. Parce qu’il y a beaucoup de groupes Facebook animés et spécialement sur l’immobilier, et qui sont animés par certains de mes amis, on se connaît. Je leur propose de faire des Lives sur des thématiques qui vont intéresser leurs propres membres du groupe, ce qui permet de gagner en notoriété évidemment. Donc je fais des Lives dans mon groupe, et tout ça est complété par les vidéos YouTube, évidemment. Donc vraiment, j’insiste beaucoup sur – parce que le Live c’est de la vidéo – j’insiste beaucoup sur le levier vidéo, parce que je me suis aperçu que c’était énorme pour acquérir de la notoriété, du trafic.

Surtout que ça dépend des thématiques, mais thématique juridique à mon avis, il y a peu de personnes sur le sujet. On a des thématiques – comme j’aime bien évoquer – la voile, le vin, l’automobile ou si vous donnez des conseils, comme il y a peu d’acteurs sur le sujet, alors que finalement il y a une grosse demande, très rapidement vous allez vous distinguer. Et surtout, la magie de la vidéo, c’est que ça permet pour la personne qui va visionner, voir votre expertise, votre pédagogie, votre caractère, votre personnalité. En même temps, vous, ça va vous entraîner… quand tu vas intervenir à un séminaire, tu ne vas pas être ennuyeux, surtout tu ne vas pas avoir ce trac, tu vas l’avoir un tout petit peu, mais il va être largement atténué par rapport à si vous n’avez jamais parlé devant une caméra ou une scène. Et le fait de faire des vidéos YouTube, numéro 1 ça va structurer vos formations, vos programmes, parce que vous avez l’entraînement de parler à la vidéo. Et numéro 2, vous allez vraiment comprendre les gens, et surtout créer une relation qui est importante. Et ça, une nouvelle fois : merci internet, et plus particulièrement YouTube.

Exactement. Livraison toujours du produit, je propose aussi quelque chose d’un petit peu particulier, je me suis a aperçu que ça correspond à une réelle demande, c’est lorsque je fais ma consultation vidéo ou même en présentiel à mon Cabinet, je propose maintenant systématiquement aux clients d’enregistrer la consultation. Comme ça, il peut le réécouter. Il prend des notes, mais il y en a qui aiment moins prendre des notes, etc. Donc en gros, le plus souvent ce qu’ils font, c’est qu’ils prennent leur téléphone portable, ils mettent sur Enregistrement, ils peuvent la réécouter. Parce que je donne énormément de conseils, qui ne se limitent pas forcément juridiques, des conseils pratiques d’investisseurs immobiliers, de par ma propre expérience, presque 20 ans d’immobilier. Donc il y a tout un tas de conseils pratiques qu’ils n’ont jamais entendu ailleurs ou qu’ils ne liront pas sur internet, eh bien, j’aimerais bien qu’ils en profitent à fond et qu’ils ne les oublient pas. Donc je délivre aussi cette prestation sous cette forme : ils ont, à la fois l’entretien présentiel ou via internet, et ils ont la possibilité de l’enregistrer. Je pensais effectivement un moment à, moi-même, utiliser un système d’enregistrement pour conserver les choses. Je n’ai pas encore implémenté pour l’instant, il faut aussi que je demande le consentement, quand même, du client. Je ne suis pas encore au point là-dessus, mais en revanche, moi, je donne mon consentement pour qu’on m’enregistre, et je crois que les gens, en fait, aiment bien.

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Ouais, et je ne sais pas si tu le fais, mais pareille pour la partie en ligne : si tu as du Skype, tu l’enregistres, soit avec, si vous êtes sur Mac : ScreenFlow ; si vous êtes sur PC : Camtasia. Et là aussi, ça permet à voir le bonus par rapport à votre offre. Pas de panique, si je suis un petit peu trop vite ou alors, tu as peur d’oublier, c’est enregistré, je vais pouvoir te le renvoyer par WeTransfert, Dropbox dans la foulée. Moi, c’est quelque chose que je mets en place, et les gens apprécient. Alors, maintenant j’aimerais que tu reviennes sur le côté : combien de temps ça te prend un business en ligne ? Est-ce que c’est 10 heures par semaine, est-ce que c’est 30 heures par semaine, est-ce que ces 50 heures par semaine ? C’est quoi la journée type de Dimitri BOUGEARD ?

Ça, c’est une question nettement plus difficile en fait. Déjà le côté Facebook, ça, il faut le dire, ça prend quand même beaucoup de temps, parce que tu reçois beaucoup de notification. Quand je suis dans les transports, je regarde mon téléphone pour savoir si j’ai reçu des notifications.

Donc tu optimises le transport, où là tu écris à toutes tes notifications.

Exactement. Quand je suis au bureau, j’ai mon ordinateur où il y a Facebook qui est affiché en permanence en arrière-plan. Donc même quand je travaille…

Et ça, pour la productivité, ça ne te perturbe pas trop ?

Non, ce n’est pas très gênant en réalité.

Parce que finalement, tu es focus que Facebook ?

Voilà.

Tu n’es pas genre un Instagram, un Skype, qu’est-ce qu’on a d’autres ?

J’ai Instagram.

Je veux dire, ce n’est peut-être pas ouvert, c’est juste Facebook qui est ouvert H24.

Oui, voilà.

Je veux dire, tu n’es pas… puisque si tu commences à ouvrir toutes les plateformes, niveau productivité et efficacité ça va en prendre un coup.

Exactement. Non, je reçois juste les notifications en bas à droite de mon écran, des commentaires ou des tags. Et ça, c’est très pratique. Quand j’en ai un ou que je vois qu’il y a quelque chose à faire, là je vais peut-être suspendre un peu ma tâche en cours, mais sinon ça va bien se faire. Et comme je fais essentiellement du conseil et de la création de sociétés, ça va. Quand je suis dans un rendez-vous de deux heures, je ne vais pas m’interrompre, évidemment, parce que j’ai une notification Facebook, c’est ultra boardé, je ne réponds pas au téléphone non plus, donc je coupe tout ça pour être tranquille avec le client, pour vraiment être dans un véritable échange. Et c’est ce qu’apprécient les clients, tout simplement de toute façon. Quand c’est une création de sociétés : OK, j’ai rempli une partie des documents, j’ai créé les statuts ou alors, je vais avoir rédiger un autre document. S’il y a un temps de latence entre le deux, ce n’est absolument pas gênant, je peux couper les tâches, ce n’est pas du tout un problème. Il n’y a que sur certaines tâches bien spécifiques, que là je ne peux pas m’interrompre. Donc en réalité, c’est un travail un petit peu permanent. Et ce qui me prend le plus de temps, clairement c’est Facebook. Ensuite, en second lieu, je dirais que ça va être peut-être la présence dans les séminaires, puisque là c’est vraiment les…

C’est beaucoup de week-ends.

C’est beaucoup de week-ends.

Sachant qu’on n’a pas précisé, tu as deux filles et une femme, du coup, le week-end c’est censé être en famille.

Exactement.

Donc c’est ça qui te prend pas mal de temps, je comprends.

Voilà. Et les séminaires, ça peut être un peu partout. Là et je vais en faire, j’en ai fait, ce n’est pas forcément à Paris. Donc voilà, ça, dans l’ordre d’idée c’est la deuxième, ce qui me prend le plus de temps, deuxième lieu. Et enfin en troisième lieu, je dirais que c’est YouTube, parce qu’il faut quand même tourner la vidéo, il faut préparer un petit peu.

Il va falloir que tu investisses comme moi. Donc à 300 likes, à 300 likes Dimitri sera obligé de prendre une équipe vidéo sur Paris, pourquoi ? Parce qu’en fait ce qui prend du temps dans YouTube, c’est de faire le côté publications, montages, toutes ces choses-là. Alors que si vous faites via une équipe vidéo, et surtout : numéro 1, ça va être pro ; numéro 2, la grosse, ça va être tout délégué, vous n’avez rien à faire. Et comme j’aime bien le dire : vous êtes sur votre zone de génie, et après vous avez la valeur perçue. La vidéo qu’on a réalisée ensemble-là, qui a déjà 13 000 vues, en un peu moins de deux ans, sur tout ce qui est fiscalité immobilière. La personne qui la découvre, la première impression est quand même assez positive. Comme c’est… je ne dis pas que c’est le cadre le plus beau du monde, loin de là, mais comme c’est suffisamment pro, la personne se dit : « OK, c’est satisfaisant », et ainsi de suite. Et du coup, la crédibilité, ce qu’on appelle « la valeur perçue » est en votre faveur, et va vous permettre d’avoir davantage de clients. Je te laisse reprendre, c’était pour le petit aparté que je veux souligner.

Non, mais tu as raison de le préciser, puisque mes vidéos sont pour l’instant vraiment amateurs, je fais ça avec le matériel de base rudimentaire, et qu’il est clair que mon souhait – et je sais que ça va être une nécessité – c’est de professionnaliser ce secteur. Je ne peux pas me contenter tout le temps de faire des vidéos de 5 à 10 minutes sur un thème particulier, il faut ensuite mettre des vignettes, il faut que ça soit correctement référencé. Donc bien sûr, je vais une fois de plus écouter tes conseils, et c’est quelque chose qui est, je peux le dire, en train d’être mis en place. Notamment pour les vignettes, j’ai quelqu’un qui va me faire les vignettes, voilà. Donc ça, c’est en cours, j’implémente.

Alors, vis-à-vis de la délégation et la partie technique, est-ce que toi tu es plutôt geek ? Ou alors, mais non tu es comme moi, tu es allergique à la technique par rapport au web. Tu nous diras un petit peu ton feed-back sur le sujet. Et puis, est-ce que tu… donc là, on a compris que tu déléguais les vignettes, quelles sont les choses que tu délègues pour ta partie online sur ces fameux, finalement, 100 000 € de ventes sur internet ? Comme c’est de la prestation, donc c’est différent de ce qu’on a l’habitude de voir, où généralement on vend des formations en ligne, des clubs privés, des fichiers PDF, des fichiers audio, c’est plus automatisé. Là, c’est l’équivalent, comme vendre du coaching, donc c’est un petit peu différent, c’est de la prestation. Voilà : vis-à-vis de la technique, comment tu procèdes ? Et par rapport à la délégation, est-ce que tu délègues des choses, qu’est-ce que tu délègues ?

Pour l’instant, je ne délègue pas grand-chose quand même. Si, je délègue aussi l’administration du groupe Facebook, puisque je le coanime avec une amie, et qu’on a pris en plus des administrateurs, comme je le disais. Du coup, voilà, je n’ai pas besoin d’être en permanence pour essayer de répondre aux interrogations des membres du groupe, ce qui serait littéralement impossible. En plus, comme on a quand même beaucoup d’experts aussi, qui ne sont pas forcément des autorités dans leur profession, mais qui sont des experts en investissement, parce qu’ils sont eux-mêmes investisseurs. Donc on va dire que toutes les questions de base, ça, les gens qu’on connaît sont capables d’y répandre. Donc ça, il y a vraiment une grosse délégation. Je n’administre pas concrètement le groupe, je ne vais pas regarder les stats ou ce genre de chose. Je ne vais pas récupérer les mails, il y a quelqu’un d’autre qui le fait, tout ça, je ne m’en occupe pas. Là, je vais déléguer maintenant vraiment beaucoup plus la vidéo, puisque c’est l’étape suivante, clairement, pour me recentrer sur le contenu. Et ça, sur le contenu, je sais que c’est là que je suis bon, c’est ma zone de génie, comme tu le dis, puisque si je fais un post sur un point de Droit, je sais que je vais avoir vraiment un maximum de vues et de retour, de partage notamment. Alors après, il y a des petits réglages à faire. Je me suis aperçu que les gens qui partagent mes posts, comme je mets mon adresse, l’adresse de mon Cabinet, l’adresse web, du coup ils partagent, mais sans forcément cocher la petite case avec « Inclure la publication originale ». Du coup, ils partagent juste l’adresse de mon Cabinet, alors qu’ils voulaient partager le contenu. Bon, voilà, il y a des réglages, il me faut un pro pour s’occuper de ça, et c’est en cours, voilà. Mais ça va être… je vais me concentrer sur le contenu. Et sur le contenu, comme on a déjà fait une vidéo ensemble, ceux qui nous regardent peuvent aller la voir évidemment, et ils verront qu’a priori je m’exprime dans un langage relativement accessible, quand j’explique des choses sur la fiscalité ou le Droit. Et c’est vraiment ce que j’aime faire en réalité, c’est pouvoirs vulgariser mes connaissances pour que ça soit accessible et compréhensible au plus grand nombre. Je ne suis pas dans le jargon juridique, voilà. Moi, il faut que les gens comprennent ce que je leur dis, c’est ça qui me plaît.

Tapez « Fiscalité immobilière » dans YouTube, et vous verrez, on sera dans les premières recherches, comme ça, ça vous permettra de voir l’autre vidéo qu’on avait réalisé sur spécial immobilier. Alors, maintenant j’aimerais que tu reviennes sur la partie, si tu te souviens comment tu m’as découvert sur le web, quels sont les points forts du Club Privé Business, et qu’est-ce qui me distingue, selon toi, d’autres acteurs du marché ? Puisque finalement, tu commences à connaître plus ou moins tout le milieu. Moi personnellement, je connais quasiment tout le monde sur le marché. Et les autres personnes sur le marché me connaissent, quasiment tout le monde également, c’est un petit milieu le web entrepreneuriat. Je te laisse nous expliquer, si tu te souviens comment tu m’as découvert, ensuite quels sont les points forts du Club Privé Business, et numéro 3 : qu’est-ce qui me distingue, selon toi, des autres acteurs ?

Alors, comment je t’ai découvert ? Ça, c’était grâce tout simplement à la réaction en chaîne des infopreneurs : vous en suivez un, et puis vous allez regarder une vidéo, et encore une fois YouTube va vous proposer…

YouTube, les recommandations sur le côté.

Les recommandations sur le côté. Et j’ai vu Maxence, il est un peu grand quand même, et je me suis dit : « tiens, ça a l’air accrocheur le titre-là, je vais aller voir ça ».

Et comme c’était le business internet et pas l’immo, finalement, qu’est-ce qui t’avait accroché ?

Oui, excellente remarque. Ce qui m’a accroché, c’est que j’avais déjà mon site web, et que je me disais : internet, voilà, il y a des choses à faire pour se faire connaître, et comment je vais me faire connaître ? Et là pour le coup, c’est vraiment, a priori, le cœur de ton business, voilà : comment développer votre audience, tout ça. Et du coup, j’ai cliqué sur une de tes vidéos, j’ai beaucoup aimé la façon dont tu t’es exprimé, ton discours naturel, ta franchise. Je ne te connaissais pas personnellement, mais voilà, authenticité tout simplement, la simplicité. Voilà, moi, je ne suis pas issu d’une famille de juristes, il n’y a rien qui me prédestinait…

Justement, pour avoir cette croyance de dire : si c’est un avocat, ça doit être le langage corporate et des choses comme ça. Et une nouvelle fois, c’est où nos racines, où est-ce qu’on a grandi ? Et c’est la connexion qui va se faire naturellement.

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Exactement. Et voilà, quelque part je ne suis pas… je n’étais pas à la ferme, mais bon, je venais d’un milieu normal classique, voilà, mon père était ouvrier spécialisé. Donc, je suis en gros dans la famille, dans cette branche de la famille, celui qui avait fait le plus haut niveau d’études. Et du coup, je me suis un peu retrouvée dans ce que tu expliquais, et dans la personne que tu es, en termes de parcours. Donc je me suis dit : « tiens, il faut que je le suive ». Et, bah, je me suis intéressé ensuite à tes formations, et j’ai fini par découvrir le Club Privé Business.

Je crois que c’est mon séminaire, la première chose que tu avais achetée ?

Exactement.

Le séminaire qui a eu lieu en novembre 2017, la toute première édition.

Voilà, c’est exactement ça. Et comment je l’ai acheté ? Parce que tu es un pro de la vente.

Dis-nous ça, est-ce que c’était bon ?

Ouais, j’ai trouvé ça énorme. J’étais donc à un autre événement, et…

On peut le dire, c’était « Quitter la Rat race », j’ai fait « Quitter la Rat race » 2017 et 2018, c’est les deux seuls séminaires de Cédric ANNICETTE que j’ai fait.

Voilà. Et donc j’ai retrouvé Maxence lors de « Quitter la Rat race » 2017, au Live, en octobre. Et j’ai vu Maxence arriver, et on a bavardé, il m’a dit : « j’organise un séminaire dans un mois, tu n’as pas encore acheté ta place, écoute j’ai une super réduc à te proposer si tu achètes ta place maintenant. Eh bien, je te fais x % de réduction ». Et là, il dégaine son téléphone portable, et je peux payer via son téléphone portable. Alors, moi j’ai halluciné quand même, je me suis dit : « OK, le gars il est bon, il faut que j’aille à son séminaire ». Parce que moi, je vends aussi des prestations, donc il y a toute une partie… le métier d’avocat n’est pas une profession commerciale, on n’a pas le droit même d’être inscrit au registre du commerce et des sociétés. Mais il n’en reste pas moins que j’ai des clients, et que je leur vends de la prestation, c’est clair. Je me suis dit : quand on est bon dans la vente comme ça, il faut que j’aille au séminaire, et il faut que j’aille voir ce que propose Maxence.

Je remets dans le conteste, puisque peut-être que vous dites : waouh, mais c’est de la vente forcée ou quelque chose du genre.

Pas du tout, non.

Comme tu… en gros, tu voulais te lancer vraiment de manière rapide sur internet.

Exactement.

Tu avais vraiment ce côté « envie », et je t’ai dit : « j’organise un séminaire spécial, mon séminaire c’est spécial business internet ». Donc là, du coup on ne parle pas d’immobilier, on ne parle pas de Bourse, on ne parle pas d’autres piliers que vous avez peut-être déjà entendus sur le web. Et du coup, je me suis dit : c’est dans un mois, tu es à Paris, tu veux te lancer sur internet, là, viens. Et je faisais une offre spéciale par rapport au séminaire, et j’avais réussi à avoir 10 nouvelles personnes qui étaient intéressées par le marketing internet, donc ça, c’était cool. Et comme tu as apprécié mon séminaire, je crois que c’est, du coup, à mon séminaire en novembre 2017, je faisais une offre spéciale vis-à-vis à un pack à 1 000 €. Et là, tu as rejoint le Club Privé Business. Si je ne dis pas de bêtises, je crois que c’est ça.

J’ai fait deux choses : j’ai rejoint le Club Privé Business, qui me semblait vraiment très intéressant. Et je crois qu’il y avait une offre à vie à ce moment-là, quelque chose comme ça. Et la deuxième chose énorme, que j’ai adorée, c’est quand tu as dit : « et je pré-vends dès maintenant les places pour mon séminaire de l’an prochain ». J’ai trouvé ça énorme, et le lendemain j’ai acheté la prévente pour le séminaire 2018, voilà, avec la journée VIP.

Exactement. Si vous faites un événement, et que vous savez que vous allez le refaire un an plus tard, c’est le bon moyen aussi de revendre, les personnes qui sont intéressées qui se disent : « dans un an, j’aimerais bien voir un rappel de cet événement ». Finalement, réaliser des préventes, pourquoi, parce que je crois : on a été, premier séminaire, 150 personnes. Et de mémoire, enfin, je revois les chiffres, j’avais fait dix-huit ventes du séminaire pour l’année suivante, parce que juste vous proposer ça, et ça vous permet d’avoir un petit peu de trésoreries. Ayez ça en tête par rapport à ça. Donc du coup, tu m’avais découvert comme ça. Et les distinctions par rapport aux autres acteurs du marché, tu as dit « authenticité ». Dis-nous les deux expressions que tu aimes bien chez moi, peut-être que vous aimez aussi.

Aucun problème. Alors, évidemment c’est « on veut du cash », ça, j’adore comme expression, parce que c’est propre, Maxence, je le reconnais totalement là. Et justement c’est cash, voilà, on ne se leurre pas, on est là pour donner de la valeur, et en échange gagner de l’argent. Pour moi, c’est une évidence. Et c’est la même chose dans l’immobilier, je le dis toujours à mes clients : n’oubliez pas…

On est là pour faire du cashflow

Voilà, n’oubliez pas, on fait du cashflow. Mais surtout, n’oubliez pas que vous rendez un service aux personnes que vous logez. Donc quand on vous dit : « ouais, mais toi, tu loges des gens, tu les exploites », pas du tout ! Je délivre un service de location.

Non, quand on donne un logement décent.

Exactement, même plus que décent.

C’est un honneur.

Voilà, en échange on reçoit une rémunération. Ça c’est la première expression : « on veut du cash ». Et la deuxième expression que j’adore, parce qu’elle est très imagée et que c’est… c’est un langage aussi…

Ça sort du corporate, du politiquement correct pour les gens qui sont vraiment en mode : « ouais, mais moi je fais de la politique » ou des choses ça, ça c’est le « en mode chinois ».

C’est le « en mode gros chinois », voilà. Ça veut dire on va travailler beaucoup, on va vraiment mettre du charbon dans la chaudière, et on passe en mode gros chinois : on bosse, on bosse, on bosse. Et ça, Maxence je sais que c’est un bosseur, donc, j’aime bien quand il a cette expression. Et moi, ça me booste parfois, même très clairement.

C’est ça qui est important à avoir en tête, c’est que : avoir une activité sur internet, ça prend du temps, il faut mouiller le maillot. Et pourquoi je disais « en mode chinois », parce que c’est une bonne analogie : on a cette image que les Chinois travaillent tout le temps. Et pour avoir un business sur internet qui fonctionne, au début vous êtes obligé, trois mois, six mois, neuf mois, un an, je dirais une année si vous voulez vraiment avoir des gros résultats, travailler, travailler, travailler, travailler intelligemment. Grâce aux formations, aux conseils que vous avez de manière générale sur internet, sur le web marketing, pour que vous fassiez les choses qui payent pour vous, et ne pas vous que fassiez les choses qui, finalement, ne vont pas payer pour vous sur le moyen, long terme. Et une fois que vous allez avoir ça, vous savez avec la puissance de YouTube, de Google, de Facebook, d’Instagram, de LinkedIn, toutes ces choses-là, que ça a bien fonctionné. Alors j’aimerais aussi… est-ce que tu utilises LinkedIn ? Comme là on est dans le corporate ou c’est… Moi personnellement, je n’utilise pas du tout. Je sais que certains arrivent à faire du business avec, et c’est plutôt pour le B To B. Comme tu es Avocat, c’est pour ça que je te pose cette question, est-ce que c’est quelque chose que tu utilises ou… ?

Je l’utilise un peu, je ne l’utilise pas assez à mon goût, parce que c’est quand même difficile ensuite d’être présent sur beaucoup de médias à la fois. Donc Facebook, YouTube, Instagram en plus LinkedIn, ça commence à faire beaucoup de choses à gérer. D’où la nécessité de déléguer. Néanmoins, j’ai une présence, et je pense que je vais l’utiliser de plus en plus, parce que ça correspond à une fraction de ma clientèle, clairement je peux toucher une autre partie clientèle grâce à LinkedIn. Et j’ai des contacts qui ont des milliers, eux-mêmes, de contacts sur LinkedIn. Donc d’un seul coup, si j’accentue la présence, c’est vraiment, ça peut être très viral. Donc je vais me former aussi sur LinkedIn.

Parfait, comme ça tu auras une autre casquette. Et surtout, ma recommandation c’est : dès que vous avez une plateforme qui vous correspond, et que par rapport à votre thématique, celle-là vous avez les meilleurs résultats, foncez, foncez, foncez. Dimitri c’est Facebook principalement, d’autres personnes ça va être YouTube, d’autres personnes ça va être un mix de ces quatre plateformes, d’autres personnes ça va être plutôt Instagram. Mais en gros : allez vraiment sur, déjà la plateforme, là où vous avez les meilleurs résultats, vous accentuez, vous accentuez, vous accentuez. Et après, diversifiez-vous. Dimitri, pareil, tu es en train petit à petit de te lancer vis-à-vis d’Instagram pour développer ton compte, pourquoi ? Parce que vous le savez : YouTube, Facebook, Google, Instagram, l’algorithme change, des choses comme ça, et c’est important en fait de vous diversifier. Et ce qui ne change pas, c’est la relation que vous avez avec les gens, c’est vos différents conseils, c’est également votre liste d’emails, toutes ces choses-là, c’est les stratégies marketing qui ne changent pas, mais l’évolution du marché et également les plateformes, comme bien souvent il y a des changements, c’est important de ne pas tout miser sur un seul canal de trafic, parce que sinon dès qu’on a un souci ou alors, que le rich organique diminue, ça peut être nuisible par rapport à notre business.

Exactement.

OK, bah écoute, merci par rapport à ton retour d’expérience. Si vous avez apprécié la vidéo, cliquez sur le petit bouton « Like » juste en dessous. Si vous êtes dans l’immobilier et que vous dites : « justement, je cherchais un Avocat ». Foncez directement chez Dimitri BOUGEARD. Quel est le nom de ton groupe Facebook ?

C’est Immo Droit. Donc c’est relativement simple à retenir.

Et sinon, tapez directement Dimitri BOUGEARD, Avocat à Paris dans Google. Et ça, c’est la magie, voilà, d’internet, vous allez voir aussi toutes les infos, ça serait parfait.

Voilà, les infos, en plus vous pourrez lire les avis qu’on me laisse sur Google ou sur Facebook. Ça, c’est très important pour que les gens sachent ce qu’ils peuvent attendre des rendez-vous qu’ils prennent avec moi.

Aujourd’hui, ça, c’est un très bon conseil que tu as mis en place, c’est que sur Facebook quand les gens sont satisfaits de ton travail, tu leur dis : est-ce que tu peux laisser un message, comme ça : qui se ressemble s’assemble. Quand il y a des personnes qui découvrent ton travail, il dit : « ah, OK, il a pu résoudre ce souci, j’ai exactement le même souci, boum, je vais du coup aller chez lui. » C’est ça ?

Exactement.

Ayez ce réflexe par rapport à votre business : vous devez avoir le maximum d’avis, témoignage, étude de cas, pourquoi ? Parce que les personnes vont encore plus s’identifier par rapport à vous, parce que vous, vous vous êtes le formateur, une personne unique, mais vos clients vous avez un avatar client type, et le fait que les personnes voient si finalement ils ont le feeling ou alors, vous avez résolu les mêmes problèmes que ces personnes ont, là, ça va faire la grosse différence.

Ouais, et c’est la preuve sociale. Et ça, tu le mets toujours en avant également, et ça, j’ai bien enregistré.

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Maxence Rigottier

Issu d’une ferme agricole, il est devenu multimillionnaire Internet, conférencier professionnel et auteur best-seller.

Chef d’entreprise depuis 2011, Maxence et son équipe ont accompagné plus de 9 000 clients sur Internet.

Il possède un patrimoine net supérieur à 3 millions d'euros en investissant en bourse sur les marchés américains, dans l'or, les crypto-monnaies et l'immobilier en possédant 6 biens à Tallinn en Estonie.

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