L’étude complète de l’Estonie (0 impôts – Business offshore)

L’étude complète de l’Estonie (0 impôts – Business offshore)

Bonjour et bienvenue dans cet article. Je suis actuellement avec mon frère, Jonathan, qui a un site sur la méditation. On est au Congrès des infopreneurs à Budapest.

Aujourd’hui, je voulais vous partager une étude de cas complète sur l’Estonie, parce que tu t’es expatrié en Estonie, donc Business off-shore, comment créer une société en Estonie. On va voir ensemble tout ce qui est TVA, charges sociales, impôts sur les sociétés, impôts sur le revenu. Comme vous le savez, j’ai une formation Patrimoine en or. Moi, je sus résident maltais. J’ai ma société à Hong Kong. Ça, c’est une première éventualité. À Malte, les revenus générés à l’étranger ne sont pas taxés.

Toutefois, vous avez aussi d’autres opportunités parce qu’il y a énormément de possibilités si vous avez un business en ligne et si vous voulez vous expatrier pour profiter de la vie et réduire vos taxes pour accroître votre patrimoine et davantage contribuer dans la société.

Salut Jonathan.

Petit aparté : tu étais au Japon pendant plusieurs années…

Du Japon à l’Estonie

Jonathan : j’ai vécu au Japon plusieurs années et ç’a toujours été un problème pour moi, comment créer mon entreprise au Japon sachant que tout est écrit en japonais et c’était vraiment une difficulté que j’ai eue. En Estonie, je commence par ça, très bon point, tout est en anglais. Même si vous ne parlez pas l’estonien, le russe parce qu’il y a beaucoup de Russes en Estonie, il n’y a pas de souci, tous les sites sont en anglais, la banque, le site pour enregistrer pour votre entreprise. Toutes ces choses-là sont en anglais.

Je me suis expatrié il y a quelques semaines. C’est un choix qu’on a fait avec mon épouse, Yoko, parce qu’elle voulait vivre en Europe et donc on a cherché quels étaient les pays où les gens parlaient, où c’était attractif pour un entrepreneur. L’Estonie est aussi un pays innovateur au niveau d’Internet. Tout est en ligne. Je pense qu’on y reviendra un peu plus après, ça fait partie des choix intéressants. Et c’est très facile de créer un business. Je vais vous expliquer les étapes comment je m’y suis pris.

Maxence : on va revenir en détail sur les différentes étapes. Ce qu’expliquait Jonathan, tu as un site sur la méditation qui s’appelle Méditer pour être heureux. Tu as une chaîne que tu as lancée sur comment se créer et vivre des revenus passifs. On y reviendra dans une autre vidéo.

Les avantages de l’Estonie : la proximité avec la France, la zone euro, le coût de la vie…

Vous vous dites peut-être merci Maxence, merci Jonathan, pourquoi l’Estonie ? Qu’est-ce qu’il y a concrètement ? Tu as fait une petite liste, comme ça, ça vous donnera un aperçu. Quels sont les avantages de l’Estonie juste avant la fiscalité ? Pourquoi tu t’es dit l’Estonie ou pas un autre pays ?

Jonathan : déjà, en Estonie, vous êtes proche de la France. Là en ce moment, je suis avec Maxence à Budapest au Congrès des infopreneurs. Quand j’étais à Tokyo, c’était 12 heures de vol, pas super pratique. Il y a des avantages de vivre au Japon, mais pour ce genre d’événements, ce n’est pas très facile. Donc ça me permet déjà de me rapprocher. Vous avez un vol Tallinn Paris avec Air Baltic. C’est une compagnie low cost, ça ne coûte pas très cher. Si vous voulez visiter votre famille en France, vous n’êtes pas très loin. Ça prend 2 heures 40, 2 heures 50, et ça coûte 100-150 euros aller-retour, donc ça n’a rien à voir avec quand vous habitez en Asie.

Et un autre avantage, c’est que vous êtes dans la zone euro. Si vous êtes en Asie, il y a une devise qui est différente. Moi, au Japon, c’était le yen. Il y avait un truc assez embêtant, c’est que parfois le yen monte ou descend.

Maxence : parfois tu t’enrichis, parfois tu t’appauvris.

Jonathan : c’est un peu ennuyant, parce que ça ne dépend pas de vous, de si vous avez bien ou mal travaillé. Tout d’un coup, vous avez plus de pouvoir d’achat, moins de pouvoir d’achat. Ce n’était pas très pratique.

En Estonie, le coût de la vie n’est pas très élevé par rapport à la France. Le salaire moyen doit être de 800-900 euros par mois. Si vous gagnez 1000 euros par mois, vous pouvez vivre en Estonie. J’ai un loyer par exemple de 550 euros par mois.

Maxence : Internet, eau, électricité, meublé

Jonathan : ça, c’est encore en plus, donc ça doit faire 600… je crois que j’ai dû payer 630 euros parce qu’il y avait les charges en plus comme c’était le début. Voilà, 600 euros on va dire, vous avez 2 chambres, 65 m2.

Maxence : Internet, eau, électricité, meublé, entre 600 et 650 euros à Tallinn qui est la capitale de l’Estonie.

Jonathan : voilà exactement. Donc c’est assez intéressant par rapport à la France

Maxence : à Paris, pour 600 euros, j’ai 12 m2 !

Jonathan : voilà, moi, j’ai vraiment ressenti la différence parce que j’habitais à Tokyo.

Maxence : donc c’était les prix de Paris à Tokyo

Jonathan : je payais 1 200 euros par mois pour 20 m2. Vous voyez la différence, je paie moitié moins.

Maxence : tu étais dans une coloc au Japon. Tokyo 1 200 euros par mois pour 20 m2 et tu étais dans une grande maison en coloc, mais tu n’avais que 20m2 pour toi. Là, tu divises la facture par 2 et tu multiplies la surface par 3. C’est quand même plus sympa. Alors certes, ce n’est pas Tokyo en termes de style de vie, mais sur le plan financier c’est excellent.

Jonathan : au niveau du style de vie à Tokyo, c’est vraiment super, il y a beaucoup de gens, ça bouge de partout. Et Tallinn, moi ce que j’apprécie, c’est quand c’est beaucoup plus calme, plus paisible. Je suis en 10 minutes au centre-ville. Le bus est à côté de chez moi. J’ai pris le bus pour prendre l’avion ce matin, ça m’a pris 15 minutes alors qu’au Japon ça prend 2 heures parce que c’est une grande métropole.

Si vous voulez un mode de vie plus cool, plus calme, c’est un excellent choix. En plus, il fait beau, sans qu’il fasse trop chaud en ce moment. Là, on est au mois de juin et il faut 20-25°C. On est bien, au frais. Ça me fait le choix thermique par rapport à Budapest où il fait vraiment chaud. On se sent bien. Ça fait partie des critères. Les gens parlent anglais la plupart du temps, donc c’est un gros avantage. Quand vous faites vos courses, vous n’êtes pas en galère pour communiquer. Si vous allez dans un autre pays européen, ce n’est pas évident en général, à moins que ça soit la Suède, la Hollande, mais dans ces pays-là le coût de la vie est assez élevé, donc ce n’est pas si intéressant que ça pour un web entrepreneur.

L’Estonie, un pays dématérialisé

L’Estonie est un bon compromis et en plus, tout est en ligne. Vous pouvez créer votre entreprise en quelques heures. Quand vous arrivez, il vous faut un logement dans un premier temps. Vous pouvez trouver votre appartement par des sites. Après, en deux semaines seulement, vous avez une carte de résident. J’aurais pu la montrer, je crois qu’elle est dans la chambre à côté, sinon on mettra une photo en dessous de la vidéo.

Vous avez une petite carte avec une puce. Avec ça, vous avez les transports gratuits. C’est un truc que je n’ai pas précisé tout à l’heure. Dans Tallinn, vous pouvez vous balader dans la ville, les bus, les transports sont gratuits. Vous pouvez une fois 2 euros pour acheter la carte, et un euro pour la personnaliser, donc 3 euros à vie et tant que vous êtes résident à Tallinn, vous ne payez pas. Ça, c’est un truc sympa. Par exemple, ce matin, j’ai pris le bus pour aller à l’aéroport, je n’ai rien payé. Imaginez ça.

Maxence : free, gratuit !

Jonathan : exactement, c’est cool. Ça fait partie des avantages de la vie à Tallinn.

Maxence : je vais récapituler pour que tu continues.

N°1 : la proximité avec la France. Grosso modo, c’est comme moi avec Malte. C’est entre 2 heures 30 et 3 heures en fonction de là où vous êtes pour la France. C’est assez rapide. Compagnie Air Baltic.

2ème point : billet d’avion à 150 euros TTC aller-retour, donc rien à voir avec l’Asie.

3ème point : c’est l’euro, donc c’est très pratique par rapport au taux de change si aujourd’hui vous habitez dans un pays où c’est le franc suisse ou autres et où on est soumis à la variation de cette monnaie. Donc soit on s’enrichit, soit on s’appauvrit, mais en ne faisant rien de spécial, c’est aléatoire cette variation.

Comme tu l’as dit, c’est 100 % sur Internet. Les connexions sont excellentes. C’est un pays en extension par rapport à ce qui est start-ups, Internet.

Jonathan : exactement. Il faut noter que Skype a été créé en Estonie par des développeurs. Il y a vraiment plein de start-ups.

J’ai participé à un événement. Il y a le garage 48. Ils essaient de copier la Silicon Valley en Californie. Vous avez plein de développeurs qui créent des applications, des sites et c’est vraiment intéressant. L’économie estonienne a le plus fort taux de croissance de la zone euro. On parle de crise, que ça ne va pas, mais en Estonie, ça va. Je crois que ça doit être 6-7% par an, ce qui n’a rien à voir avec les grands pays européens. Le pays n’a aucune dette, ce qui est bien pour le long terme. On ne va pas vous mettre tout d’un coup plein de taxes parce qu’il faut payer les dettes. Là, il n’y en a pas. Pour l’instant, ils n’ont quasiment aucune dette au niveau du pays.

La start-up spirit

Il y a un truc dans l’esprit start-up qui va être vraiment intéressant pour les web-entrepreneurs, c’est que quand vous créez votre entreprise, si vous laissez l’argent dans votre entreprise, vous ne payez aucun impôt sur les bénéfices. Si vous vous dites, je veux créer une application, je veux investir pour développer mon business, ma start-up, l’Estonie dit : on vous encourage, donc vous ne payez aucun impôt sur les bénéfices. Ce qui est assez unique en Europe, ou même dans le monde. C’est très rare les pays qui proposent ça.

Vous payez 20 % si vous vous payez des dividendes, donc ça vient dans votre poche, de façon privée. Là, vous payez 20 %. Mais sinon, si vous laissez l’argent dans la boîte pour la développer, j’ai envie de développer la page Facebook, ou n’importe quoi d’autre, vous ne payez rien du tout. Je trouve ça extraordinaire et je suis vraiment content de faire parte de ce pays qui est innovateur, qui va de l’avant. Il y a plein de petites innovations comme ça.

Par exemple, vous avez une application de taxis – en France, vous vous souvenez de la grève, c’est assez difficile de changer quoi que ce soit, c’est toujours le statu quo, c’est un peu frustrant – et en Estonie, vous avez une application qui s’appelle Taxify et vous voyez en ligne les taxis qui sont disponibles, leurs tarifs, vous pouvez les appeler. Vous voyez sur la carte le taxi, s’il est en train d’arriver. Lui vous voit, si vous bougez. Il y a plein de toutes choses comme ça. C’est super avancé. Mo, j’adore ça. Je me dis que c’est vraiment génial ce qu’ils font. Ça fait plaisir d’habiter dans un pays comme ça qui va de l’avant, qui se bouge. En tant que web-entrepreneur, ça me faut très plaisir d’habiter là-bas.

Maxence : dans la deuxième partie, on va faire deux exemples concrets avec des calculs, pour dire, OK je ne paie rien, la TVA, avec des exemples chiffrés.

Juste pour finir sur cette partie, je reprends un peu les éléments que tu as donnés : on a évoqué les 3-4 premiers points :

Le coût de la vie. Tu as 65 m2 pour 600-650 euros par mois, Internet, eau, électricité, meublé.

Jonathan : et je loue une chambre sur Airbnb – enfin, c’est ma femme qui s’en occupe – ce qui fait que le loyer est moins élevé.

Maxence : il est quasiment payé

Jonathan : pour l’instant, on débute, donc on n’a pas beaucoup de commentaires, mais on voit que ça augmente. C’est ma femme qui s’en occupe. Vous pouvez ainsi faire baisser votre loyer de 50-60% en faisant ça sur Airbnb et ce n’est pas très compliqué, il faut juste répondre aux gens, leur donner la clé quand ils arrivent. Ce n’est pas un gros travail par rapport à si vous êtes salarié et que vous vendez votre temps. Pour gagner la même somme d’argent, vous allez bien plus galérer. Vous pouvez faire ça pour baisser votre loyer.

Au Japon, pour la petite histoire, on avait fait un Airbnb avec mon épouse, et ça s’était mal terminé à cause du propriétaire. Au Japon, ils sont assez stricts, alors qu’en Estonie, c’est plus cool. Il n’y a pas besoin de documents pour louer un appartement. On a oublié de le préciser, mais au Japon, c’était la galère pour trouver un appartement, parce qu’on vous demande plein de documents. Quand vous travaillez en ligne, vous n’avez pas de fiche de paie, donc c’était compliqué. En Estonie, on vous demande juste si vous avez de l’argent pour payer à l’oral. Vous dites oui et voilà, c’est bon, ça se passe bien. C’est assez agréable, appréciable quand on a vécu autre chose avant. Ça fait aussi partie des points intéressants.

Demain, si vous avez envie de vous installer là-bas, vous prenez un billet d’avion, vous louez un appartement. Vous créez votre entreprise en deux semaines, le temps d’avoir la carte de résident. Une fois que vous l’avez, vous pouvez tout faire. C’est juste le temps de faire cette carte, ça prend deux semaines. Et après, vous êtes tranquille, c’est super pratique. Ça n’a rien à voir avec créer son entreprise en Asie, parce qu’il faut aller en Asie, prendre un billet d’avion, louer un hôtel. Là, c’est beaucoup plus accessible. Même si vous êtes autoentrepreneur, c’est accessible pour vous ; vous n’avez pas besoin de faire un chiffre d’affaires énorme. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi cette destination. C’est vraiment ouvert à tout le monde.

Si aujourd’hui vous avez envie de bouger, d’être dans un pays qui avance, qui parle anglais, allez-y, foncez, c’est vraiment génial.

Maxence : c’est excellent. Au Japon, c’est un peu comme la France, avec les papelards, c’est pénible. Alors qu’en Estonie, d’après ce que tu dis, ça me fait penser à Malte. Vous avez du cash, OK vous payez. Ça me paraît logique parce qu’au final, c’est ça qui est frustrant en France, si vous êtes web-entrepreneur, si vous n’avez pas une fiche de salaire, vous n’avez pas trois cautionnaires ou 50 000 euros sur un compte bancaire, vous êtes un escroc, une personne qui ne va pas payer. Alors que si la règle était : vous ne payez pas, vous êtes viré du logement, ce qui est logique : et si vous payez, vous restez, ce qui me paraît normal.

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Comme en France, c’est procédurier – je ne connais pas à 100 % les lois, mais on n’a pas le droit d’exclure les personnes pendant la période hivernale – ce qui fait que les propriétaires ont peur. Personnellement, j’aurais des biens en France, j’aurais la même démarche, je prendrais des dossiers avec des cautionnaires. Mais c’est dommage d’en arriver là, parce que ça pénalise les bons payeurs et ça favorise les mauvais payeurs et c’est pour ça qu’il y a plein de gens qui s’expatrient par rapport à ça, parce qu’on n’est pas tous dans des cases d’une société avec des choses bien carrées.

L’Estonie favorise la création de valeur

Jonathan : je voudrais rebondir sur le Japon parce que c’est exactement le même cas. Très peu de gens créent des start-ups, de la valeur. Tout le monde veut suivre, aller dans les grosses boîtes, travailler jusqu’à 2 h du mat, parce que justement, si vous sortez du système, si vous voulez créer votre start-up, vous allez vous retrouver quasiment SDF parce que vous ne pourrez pas louer d’appartement. Les conditions financières sont vraiment déplorables au Japon, c’est pire qu’en France. C’est revu à l’année. Si vous quittez votre travail en mars, vous devez payer des impôts, la même chose que quand vous étiez salarié. Vous gagnez 3000 euros, vous avez 700 euros par mois de cotisations sociales. Vous quittez votre boulot, vous devez payer les 700 euros de votre poche jusqu’à la fin de l’année. Ça ne favorise absolument pas l’entrepreneuriat et c’est un pays qui tombe petit à petit. Il est très avancé bien sûr parce qu’il se repose sur son passé. Ça me fait penser à la France sur certains cas.

Maxence : il a tellement de l’avance que ça va encore.

Jonathan : il a boomé dans le passé, mais il se repose sur ses lauriers, n’innove plus trop. Plein de grosses boîtes ferment. Sharp est quasiment en faillite. Les gens se reposent sur leurs lauriers, n’avancent pas.

A Tallinn, c’est ça qui me plaît, c’est une énergie différente, une dynamique différente. Le pays était communiste avant, donc ils ne veulent pas entendre parler de régulation, de plein de lois pour tout surveiller. Ils ne veulent pas entendre parler de ça parce qu’ils ont connu le communisme pendant 60 ans, donc stop, ils n’en veulent pas. Du coup, c’est très ouvert, très cool, et ça permet aux créateurs d’avoir beaucoup de liberté, d’avancer. L’Estonie a un super bon taux de croissance et a beaucoup de start-ups qui se mettent en route et ça se ressent quand vous êtes là-bas, les gens sont plutôt cool, optimistes. Ça n’a rien à voir avec les pays qui se reposent sur leur passé. Voilà, c’était un petit aparté qui est intéressant et si vous voyagez vous allez vous en rendre compte.

8 avantages à s’expatrier en Estonie

Maxence : merci. Je récapitule.

  1. C’est l’euro
  2. C’est proche de la France
  3. Tout est en ligne
  4. Vous allez avoir tout ce qui est logement, toutes ces choses-là, gratuitement
  5. Avoir une réduction du coût de la vie par rapport à là où vous habitez actuellement
  6. Avoir la carte de résident en deux semaines
  7. Vous êtes dans l’Union européenne, donc c’est sympa
  8. Vous pouvez bénéficier du levier financier de la banque.

Jonathan : ce que je voulais dire aussi par rapport à une entreprise en Asie, c’est que si vous vous développez, vous voulez faire le levier financier, la banque, c’est-à-dire que vous achetez un bien avec l’argent de la banque, et non avec votre propre argent, et les loyers que vous recevez tous les mois vous permettent de rembourser l’emprunt et de générer un patrimoine tous les mois sans effort. Si votre entreprise est basée en Asie, c’est compliqué parce que justement vous êtes en Asie, et pour obtenir le prêt de la banque, c’est complexe.

Maxence : moi par exemple, dans mon cas de figure, ma société est à Hong Kong, évidemment je gagne sur un gros tableau par rapport à la fiscalité, mais l’effet de levier crédit pour pouvoir m’enrichir avec l’argent des autres, la banque, c’est plus compliqué parce qu’on me demande plusieurs années de bilan comptable. Ensuite, vous ne pouvez pas avoir certains effets de levier qu’on pourrait avoir comme tu expliques.

Le business en Estonie : CA et impôt sur les sociétés

Jonathan : j’ai mes documents, je paie mes impôts et taxes en Estonie. Du coup, tout est en règle correctement en Estonie, donc si je sollicite une banque estonienne pour faire un investissement, j’ai beaucoup plus de chance de pouvoir obtenir ça. C’est un projet qu’on veut faire avec mon épouse à moyen terme, on va voir comment ça se passe. C’est vraiment un bon plan par rapport aux blogueurs qui sont en Asie. La banque de Hong Kong ne va pas leur prêter pour faire un investissement en Europe et les banques européennes vont être assez frileuses pour prêter à quelqu’un qui est en Asie. Ça, c’est un des avantages dont vous pouvez bénéficier.

On va rentrer dans le détail de combien il vous reste dans votre chiffre d’affaires. C’est une discussion qu’on a souvent avec Maxence de dire par exemple, si vous faites 10 000 euros de chiffre d’affaires, combien il reste dans votre poche.

Maxence : on va faire un exemple. Vous travaillez sur Internet. On va faire un exemple avec 3000 euros par mois et un autre où vous réalisez 10 000 euros. Ça vous donne des chiffres. Après, vous divisez ou vous multipliez par rapport à votre niveau actuel. On fait l’exemple de 3000 euros, donc on prend en compte tout ce qui est charges sociales, TVA, impôts et diverses taxes. 3000 euros par mois, puis 10 000 euros par mois, comme ça, les calculs vont être simples.

Jonathan : on va commencer par les 10 000 euros, vu que c’est un chiffre rond. On fera l’autre après.

L’Estonie est dans l’Union européenne, donc le revers de la médaille, c’est que vous avez la TVA, mais ça dépend d’où sont basés vos clients. Si vous avez des clients en Suisse, au Canada – moi, j’en ai parce que ce sont des pays francophones – là, vous n’avez pas de TVA. Pour les clients français, vous payez 20 % de TVA et la Belgique 21 %. Si c’est dans un autre pays de l’Union, c’est le taux du pays qui s’applique, en général autour de 20 %. Il vous reste 8 000, je fais le cas extrême où tous les clients seraient en France ou en Belgique, sachant que vous en avez sans doute en Suisse, au Canada. Mais on va faire un chiffre rond : sur 10 000, il vous reste 8 000.

Ensuite, sur ces 8 000, admettons que vous avez 1 000 euros de frais, je dis ça à vue de nez.

Maxence : quand tu dis 1000 euros de frais, on pense à si vous utilisez PayPal, Stripe, des logiciels d’autorépondeur, des prestataires, etc.

Jonathan : il vous reste 7 000. Mais sachant que ce sont des frais que vous deviez payer, ce n’est pas de l’argent perdu. Ce sont des services que vous obtenez. Ensuite, vous avez le choix de vous verser un salaire. Si par exemple, vous voulez vous verser un salaire de 1 000 euros nets, ça va vous coûter 1600 euros avec les charges sociales, l’impôt sur le revenu. Ça va vous coûter 600 euros. 1 000 euros de salaire, c’est 1 000 euros dans votre poche. Donc il va vous rester 6400 euros dans votre poche.

Ces 6400 euros, soit vous les laissez dans l’entreprise pour réinvestir, donc là, il n’y a rien à payer, comme je le disais tout à l’heure parce que c’est pour encourager les entreprises à se développer. On leur dit : si vous voulez avancer, pas de souci, gardez votre argent pour vous développer. On vous taxera quand vous vous verserez l’argent sur votre compte privé. Si vous vous versez les 6400 euros en dividendes, il y a 20 % à payer au moment où vous choisissez. 20 % de 6400, ça doit être environ 1300 euros, si je ne dis pas de bêtises.

Maxence : sur 6400, 1300 oui.

Jonathan : il va vous rester 5000 euros dans votre poche après avoir tout payé.

Maxence : 5000, alors qu’en France, il vous resterait – j’ai eu la discussion à midi pour savoir les chiffres exacts – on m’a dit grand maximum, il reste sur 10 000, 3 500 en France. Donc vous avez 1500 euros supplémentaires et tu as fait le cas de figure de si vous sortez l’argent en dividendes de la boîte.

Jonathan : en France, on ne vous donne pas le choix.

Maxence : vous êtes taxé point à la ligne. En Estonie, on vous donne le choix, donc tu n’as pas intérêt, si tu n’as pas forcément besoin de l’argent, tu le laisses dans la boîte pour pouvoir grossir, grossir, notamment utiliser le levier des banques comme tu as évoqué pour constituer un patrimoine. Donc 6400.

Jonathan : j’ai pris l’exemple d’un salaire de 1600 euros bruts, et il vous reste 1000 euros une fois les charges sociales payées. Mais, vous avez la possibilité de vous verser un salaire plus petit et si le salaire est plus petit, les charges sociales sont plus petites. Je crois que le minimum, ça doit être 390 euros, le salaire minimum.

J’ai fait un calcul comme ça, parce que ça me paraît plus réaliste et plus éthique, plus honnête de prendre un salaire de 1000 euros, ce qui correspond au salaire estonien. Si vous voulez vous verser un salaire plus petit, ou même aucun salaire, je pense que ça doit être possible, vu que vous êtes citoyen de l’Union européenne, vous avez le droit de rester sans aucune condition. Même sans vous verser de salaire, mais à ce moment-là, il faudra vous payer une sécurité sociale privée, une assurance santé privée. Il faudra vous payer ça, ça doit 100-150 euros par mois, quelque chose comme ça.

Dans ce cas-là, vous ne vous versez aucun salaire, vous vous versez tout en dividendes et vous devez payer une assurance privée. Moi, je ne fais pas parce que mon épouse est japonaise et je suis son sponsor officiellement, donc il faut que j’aie des rentrées d’argent tous les mois pour montrer que j’ai les moyens de financier vu qu’elle est avec moi. Moi je dois le faire, mais vous, vous n’êtes pas forcément obligé. Vous pouvez ne pas vous verser de salaire et choisir de tout vous verser en dividendes. Je trouve que ce n’est pas très éthique d’un point de vue parce que vous ne participez pas au pays dans lequel vous habitez.

Maxence : et surtout tous les transports sont gratuits, donc c’est quand même fabuleux. C’est le seul pays que je connais où c’est gratuit.

Jonathan : les charges ne sont pas si énormes que ça quand vous comparez à d’autres pays.

Maxence : tu as dit 30 %, mais c’est charges sociales et impôts sur le revenu ?

Jonathan : admettons que vous avez un salaire de 2000 euros, il y a 25 % de charges sociales qui incluent la retraite, la maladie. Sur 2000, il reste 1500. Et ensuite, vous avez 20 % d’impôts sur le revenu. Sur les 1500, ça doit faire 300. Donc sur 2000 bruts, il vous reste 1200 euros nets, mais vous avez tout payé. En France, vous avez votre paie, mais ensuite, vous repayez l’impôt sur le revenu. Là, je l’ai déjà inclus dans le calcul, vous ne repayez plus rien après. C’est vraiment pour vous ce qu’il reste. Je trouve que c’est intéressant parce que vous êtes dans l’Union européenne, avec un coût de la vie accessible.

Pour aller plus loin, on vous recommande de voir également l’article concernant la fiscalité de Estonie par rapport à la France.

La problématique de l’hiver

En été, il ne fait pas trop chaud. L’hiver : c’est souvent une objection, mais l’hiver il fait -20°, comment tu vas faire ? Le truc, c’est que vous pouvez vous déplacer. Pour garder votre résidence en Estonie, c’est marqué officiellement sur les documents du gouvernement, il faut habiter 183 jours dans l’année, ce qui fait 6 mois et 3 jours. Je ne l’ai pas encore vécu, mais c’est ce que je prévois de faire, si vraiment c’est trop dur les conditions, qu’il fait -20°, il y a de la neige partout, vous pouvez en déplacer parce que vous êtes en ligne justement.

Les Estoniens qui travaillent tous les jours ne peuvent pas, ils sont obligés de supporter les conditions. Mais vous, vous pouvez vous déplacer au Portugal. C’est ce qu’on envisage avec mon épouse, d’aller au Portugal l’hiver. On va voir comment ça se passe déjà, parce que beaucoup de gens nous disent que c’est faisable, ce n’est pas si dur que ça. On va voir, mais si c’est dur, vous pouvez vous déplacer. Il n’y a pas de souci, en été, vous êtes au frais, vous êtes bien. Là, à Budapest, je peux vous dire la différence, il doit faire 35°. Il fait vraiment chaud. J’étais beaucoup mieux à Tallinn au frais à 20-25°. On se sent beaucoup mieux.

Vous pouvez vous déplacer. Vous avez de grandes capitales pas loin. C’est bien de voyager de Tallinn. Vous avez Helsinki à deux heures de bateau, Saint-Pétersbourg à 2-3 heures, Stockholm à 1 heure d’avion. Vous avez tous les pays nordiques. C’est assez intéressant. Je compte tout visiter. Vous avez aussi Riga qui est pas mal, qui est juste à côté. Vilnius. C’est intéressant de découvrir cette parte-là de l’Europe. Le coût de la vie est moins élevé, les gens sont cool, ils parlent anglais. C’est excellent, parce que je ne me voyais pas apprendre l’estonien ou apprendre le russe. Il faut savoir qu’en Estonie, il y a trois langues officielles, estonien, russe et anglais. Il y a pas mal de russophones. J’ai été assez surpris, je n’imaginais pas ça.

Maxence : c’est à côté en même temps.

Jonathan : peut-être pas la moitié de la population, mais 40 % de la population parle russe. Donc vous êtes dehors, vous vous croyez en Russie. La plupart des gens, vous leur parlez en anglais, ils comprennent, ils parlent anglais. Vous pouvez discuter avec les gens. Vous n’êtes pas isolé.

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Quand j’étais en Thaïlande, les Thaïs parlent anglais vite fait, juste pour dire « how much », les trucs vraiment basiques. Les Estoniens parlent anglais plutôt bien, vous pouvez avoir des conversations, parler avec les locaux. C’est assez agréable. Pour l’instant, je ne regrette pas du tout mon choix.

C’est un pays que je vous recommande pour la fiscalité, mais pas uniquement, pour l’esprit d’entrepreneur également, pour la localisation, la zone euro.

Tu me demandais tout à l’heure l’exemple pour 3 000 euros.

Maxence : juste avant de faire l’exemple, concernant la sécurité et la retraite – c’est peut-être des questions que vous vous posez – moi par exemple, j’ai un contrat d’assurance santé internationale avec une couverture dès le premier euro. Vous avez différentes zones dans le monde, zone 1 tout ce qui est Etats-Unis, Canada, Bahamas, les zones assez chères. La zone 2 : France, Estonie, Malte, les pays développés. Et zone 3 : les pays Afrique, Asie.

Quand vous avez un contrat d’assurance santé internationale, moi je paie un peu moins de 1 200 euros annuels, donc 100 euros par mois, pour la partie sécu et mutuelle. Couverture dès le premier euro. Ça me permet d’être couvert et toi, dans les chiffres que tu as évoqués, c’est déjà compris dedans. Tu n’as pu besoin de contrat ni de mutuelle.

Jonathan : exactement. Je suis mis au même traitement que les Estoniens, c’est-à-dire que je dois payer un ou deux euros si je vais chez le médecin. Ce n’est pas gratuit, mais c’est quelques euros.

Maxence : l’euro responsable en France, c’est un euro.

Jonathan : voilà. Ce sont des chiffres ridicules, ça aussi c’est un avantage. Au Japon, vous payez 30 % des frais médicaux à chaque fois. Il n’y a pas de système de mutuelle. Vous allez à l’hôpital, il y a 30 % de votre poche, toujours.

Maxence : c’était pénible le Japon pour ça.

Jonathan : vous vous dites, j’espère que je n’aurais pas un grave accident, parce que ça va se coûter cher. En Estonie, vous êtes bien couvert avec vos cotisations sociales. Un autre avantage, c’est que c’est dans l’Union européenne, donc vous pouvez avoir la carte européenne d’assurance maladie et si vous avez un pépin en France, vous pouvez vous faire soigner en France grâce à cette carte européenne. C’est un autre avantage que vous pouvez avoir avec le fait d’être en Estonie.

Comparaison rapide entre Malte et l’Estonie

Maxence : je voudrais revenir sur un point par rapport à Malte. Tu évoquais le plan du salaire. En Estonie, le revenu minimum, tu as dit, est de 392, donc pour faire simple 400 euros. Souvent, ce genre de type, Malte, quand vous voulez avoir la résidence maltaise, il faut montrer que vous avez au moins 21 000 euros. C’est pareil, vous n’avez pas besoin de vous verser de salaire, parce que ce type de pays – je pense notamment à Malte, parce que c’est 425 000 habitants –, mais l’Estonie, c’est certainement pareil, ils ne veulent pas avoir des gens qui viennent profiter su système. À Malte, l’équivalent du RSA, c’est environ 500 euros par mois.

Pourquoi vous devez être capable de montrer au minimum 21 000 euros ? Tous les ans, on fait un check sur votre résidence, avec cette somme d’argent, on sait que vous allez tenir au moins un an sans problème à Malte. C’est pour ne pas bénéficier du système. Si vous avez la résidence maltaise et qu’ensuite vous ne foutez rien, vous voulez avoir toutes les aides, ils ne s’en sortiraient plus pour une île de 425 000 habitants.

La retraite et les cotisations sociales en Estonie

Une question que vous vous posez peut-être : partie retraite ? Est-ce que dans les calculs, tu as quelque chose par rapport à ta retraite, une cotisation ou tu te démerdes à la faire tout seul ?

Jonathan : une cotisation, mais après, je ne sais pas dans le détail comment ça se passe. Je sais qu’on cotise pour la retraite. Au Japon, mon épouse avait cotisé, donc on doit aussi avoir quelque chose là-bas. Je ne compte pas vraiment là-dessus, donc je me pencherais sur la question le moment venu. Mais je pense qu’on a le droit à une cotisation dans ma mesure où on cotise, on participe.

Je voudrais juste revenir sur ce que tu as dit. Tu as parlé de Malte. J’ai habité quelques mois à Malte, mais je connais sans plus. En Estonie, vous n’avez pas besoin de 22 000 euros ou de chose comme ça. Vous devez juste montrer un contrat que vous louez un appartement. Pour prouver que vous résidez, il vous faut un contrat. Vous montrez ce contrat. Vous êtes dans l’Union européenne, si vous êtes Italien, Portugais, Espagnol, Belge, n’importe quel pays de l’Union européenne, vous avez droit à 5 ans automatiquement sans condition. C’est la magie de l’Union européenne. Je sais qu’il y a des gens qui n’aiment pas, mais c’est excellent pour ça.

Maxence : je te laisse finir, on va faire l’exemple avec 3000 euros. Vous avez compris, on a vraiment fait très large. Vous pouvez vous payer beaucoup moins en termes de salaire que 1000 euros. Mais admettons que vous voulez être clean et faire les choses à 100 % parfaites et contribuer dans la société, sur 10 000 euros, 6400 euros dans votre poche et un peu plus de 5000 euros si en plus vous sortez les dividendes en fin d’année.

Au mieux 6500 et 7000 et pire minimum 5000 si vraiment vous voulez tout sortir. Maintenant l’exemple avec 3000 euros.

Jonathan : 3000 euros, ça va être moins avantageux en pourcentage parce que la partie salaire est en proportion plus grosse. Mais ce qui est bien, c’est que ça vous incite à développer votre business, à grossir, parce que plus vous grossissez plus c’est avantageux pour vous financièrement, donc ça vous incite. Ça n’a rien à voir avec les pays où plus vous grossissez plus on est taxé. L’Estonie, c’est : grossissez, c’est bien, vous allez en profiter, vous paierez moins.

Si vous prenez le cas de 3000 euros, il y a 20 % de TVA, donc il reste 2400. Ensuite, il va rester 800 euros dans la boîte dans l’hypothèse où vous vous versez un salaire de 1600 euros bruts, donc 1000 euros nets. Il va vous rester 1000+…

Maxence : on était à 2400 – 600, ça fait 1800.

Jonathan : il va vous rester 1800 exactement.

Maxence : donc sur 3000 euros, il resterait 1800.

Jonathan : après, si vous avez des charges, ça va se diminuer un petit peu.

Maxence : il y a les frais qu’on n’a pas évoqués.

Jonathan : voilà.

Maxence : 1600, donc si vous avez 1000 euros de frais, il ne vous reste que 600.

Jonathan : mais si vous avez gagné 3000 euros par mois, ça m’étonnerait que vous ayez 1000 euros de frais

Maxence : voilà. D’ailleurs on va faire un aparté.

Jonathan : je n’ai pas beaucoup de frais.

Maxence : tu as combien ? Comme c’est mon frère, sur ClickFunnels, il est avec moi, donc tu paies zéro. Mais grosso modo, tu es à combien ?

Jonathan : si on prend l’hypothèse que vous payez vous-même Click Funnels et Mailchimp, ça va vous coûter 150 dollars par mois. On va dire 150 euros en arrondissant large. Et puis vos hébergements.

Maxence : 350 euros en déléguant quelques petits points, les hébergements. Grosso modo, mais grand maximum, si vous avez plus de 500 euros de frais, c’est qu’il y a un problème dans votre marketing ou c’est que vous êtes à plus de 3000 euros par mois. 500 euros max. Donc on était à 1800, il resterait 1300, ce qui est encore correct.

Jonathan : ce n’est pas extraordinaire.

Maxence : au pire vous pouvez devenir autoentrepreneur.

Jonathan : c’est-à-dire ?

Maxence : si vous faites 3000 euros par mois, vous n’êtes pas forcément obligé de venir en Estonie. Vous pouvez rester en autoentreprise en France et vous installer en Estonie. Vous habitez à Paris et vous en avez plein le cul de payer 800 euros par mois pour un 15 m2. Là, vous payez pour quelque chose de bien.

Jonathan : vous pouvez baisser votre salaire. J’ai pris un exemple large.

Maxence : vous pouvez mettre 500 euros.

Jonathan : voilà, dans ce cas, il y a 300 euros de plus dans votre poche. Vous pouvez le faire. Il n’y a pas de souci. Du coup, il vous reste plus. C’est même possible le cas où vous ne vous servez aucun salaire. Tout est en dividendes. Il faudra juste que vous vous payiez une assurance privée à la place.

Maxence : entre 100 et 300 euros par mois selon votre situation.

Jonathan : vous pouvez le faire au début, et quand vous vous développez, vous vous versez un salaire. Moi, c’est un cas différent parce que mon épouse est japonaise, et pour son visa et qu’elle puisse habiter avec moi, j’ai besoin d’avoir un salaire tous les mois. Mais vous, vous n’avez pas besoin. Il suffit que vous soyez de l’Union européenne, Belge, Français, Espagnol, Portugais, et pas de souci. C’est assez avantageux et le coût de la vie est moins élevé.

Autoentrepreneur en France, en pourcentage ça va peut-être être plus intéressant, mais le coût de la vie est plus élevé. Sur le long terme, vous allez devoir fermer votre autoentreprise, si vous vous développez, et vous allez devoir vous déplacer. Alors que là, vous êtes déjà au bon endroit et tout est en place. Vous avez votre compte Braintree, tout est en place, et prêt pour grossir.

Maxence : tu viens d’évoquer un point et je vais revenir sur deux ou trois petits points.

1erpoint : souvent, on entend sur Internet de faire sa société aux Seychelles, aux îles Caïman ou encore que sais-je – moi je suis à Hong Kong, toi en Estonie –, mais un point que vous devez toujours avoir, c’est : moi, j’ai ma formation Patrimoine en or, donc on me sort des choses assez marrantes, mais si vous ne pouvez plus exercer votre métier, c’est-à-dire que si vous n’avez plus PayPal, plus Stripe, Braintree, ClickBank, OK tu paies zéro euro de rien, tu as zéro frais, mais le problème, c’est que tu ne peux plus faire ton métier.

Jonathan : j’ai aussi l’exemple de Labuan

Maxence : de la Malaisie, Labuan, oui on nous en parle souvent, mais est-ce que tu peux encore exercer ton métier ? C’est ça la question.

Jonathan : à Labuan, vous n’avez pas Stripe, pas Braintree. Je crois que vous avez PayPal.

Maxence : mais PayPal, on vous le déconseille fortement si vous voulez augmenter vos ventes.

Jonathan : avec PayPal, vous ne pouvez pas faire de one click upsell, ni d’order bump. Pour vos clients, ce n’est pas très intéressant, parce que s’ils n’ont pas de compte PayPal, ça doit de la friction. Ce n’est vraiment pas intéressant. C’est l’objet d’une autre vidéo, et Maxence en parle souvent, mais PayPal, ce n’est pas un bon plan du tout.

Quand vous vous expatriez, pensez à regarder les pays où il y a Stripe. S’il y a Stripe, nickel, sinon regardez s’il y a Braintree. C’est aussi très bien Braintree parce que vous pouvez encaisser les gens avec les cartes bancaires et aussi par PayPal s’ils veulent payer par PayPal, mais ils ne sont pas obligés. C’est la grosse différence. Si vous n’avez que PayPal à 100 %, les gens n’ont pas le choix, il leur faut absolument un compte PayPal et ça, ça crée de la friction. En plus, avec PayPal, il n’y a pas le one click upsell, comme on disait avec Maxence. C’est un gros souci, car vous perdez vraiment en argent. Vous économisez peut-être en…

Maxence : en impôt, mais vous le perdez en vente.

Jonathan : c’est clair.

Maxence : pour moi, si vous n’avez pas Braintree ou Stripe, il y a Stripe à Hong Kong, donc ça super. Il y a Stripe sans 25 pays au moment où je fais cette vidéo, donc n’hésitez pas à jeter un œil à la liste. Vous tapez liste des pays sur Stripe.

On a une formation en commun qui s’appelle 0 frais, 0 commission sur vos prochains 50 000 euros de vente, notamment à travers Braintree. Ce n’est pas du tout une blague. En achetant cette formation, vous allez avoir toutes les étapes par rapport à Braintree et vous allez 0 euro, 0 % sur vos prochains 50 000 euros de vente. Je dis « prochains », c’est parce que si vous avez un business existant et que vous démarrez Stripe, 50 000 euros, et si vous démarrez tout court, pareil ça va être offert pour vos 50 premiers milliers d’euros. Si vous avez Stripe, vous pouvez déjà économiser 2000 euros minimum grâce à Braintree.

Jonathan : je confirme, je suis en train de l’utiliser en Estonie, parce qu’en Estonie, on n’a pas Stripe, mais on a Braintree. Quand quelqu’un me donne 45 euros, sur mon compte il y a marqué 45, il n’y a pas marqué 44, ou 43. Il y a 0 zéro commission pour les 50 000 premiers euros, donc ça vous fait économiser 750 euros, 1000 euros.

Maxence : plus, 2 %, ça fait minimum 1000 euros. Comme on l’a dit, il n’y a pas de commission, ni de frais, donc c’est minimum 1000 euros. Si ça vous intéresse, n’hésitez pas, il y a le lien de la formation juste en dessous.

Jonathan : vous aurez toutes les étapes en détail, vous ne saurez pas perdu parce que je filme mon écran, je montre tout en détail. Vous saurez comment vous aussi économiser au moins 1000 euros sur vos 50 000 prochains euros de vente, donc c’est sympa.

Braintree, c’est disponible dans 50 et quelques pays. La France y est, l’Estonie y est, Malte y est, Hong Kong y est. Vous pouvez en profiter, à moins que vous soyez à Labuan ou je ne sais pas trop où, mais en général, vous pouvez en profiter, donc ne manquez pas ça.

Maxence : le gros avantage, one click upsell, order bump. Order bump, c’est sur le bon de commande, vous pouvez mettre une petite case où les personnes qui cochent achètent le produit ou l’offre à vie, le coaching privé. C’est très sympa et c’est disponible dans quasiment 50 pays Braintree. C’est méconnu sur Internet. On est peut-être les premiers à faire une vidéo sur le sujet et c’est magique en quelque sorte parce que ça va non seulement réduire vos frais, et vous savez que je suis un adepte de la réduction des frais et de l’optimisation et développement des revenus, donc ça nous intéresse à 100 %.

Si demain, vous vous dites, je vais aller aux Seychelles, à Labuan en Malaisie, dites-vous, même si vous n’êtes pas comme nous, en vendant des produits d’information, est-ce que si j’économise sur le plan fiscal, je peux encore exercer mon métier sans me faire pénaliser ?

À lire
Où s'expatrier quand on est français ? (Estonie, Malte, Dubaï...)

Jonathan : sinon vous ne pouvez plus encaisser vos clients.

Maxence : je pense notamment à l’île Maurice qui est aussi pas mal sur le plan fiscal, mais par exemple, il n’y a pas Stripe, pas Braintree. Je crois que vous avez quand même Cuneo qui est pas mal, mais c’est pour vous donner un ordre d’idées. L’île Maurice, c’est très bien, j’y suis déjà allé, mais ce qui me freinait, j’étais allé en mai 2014, parce que j’hésitais à cette époque-là entre Malte et Hong Kong, et j’ai pris la décision Malte, mais j’hésitais avec l’île Maurice, et ce qui m’avait freiné à l’époque, c’est qu’il y avait juste PayPal et Click Bank, mais Click Bank, vous vous faites défoncer la tête par rapport aux commissions.

Jonathan : 6,5 %

Maxence : non, 7,5 + 1 dollar + le taux de change, donc en gros 10 % dans la tête. Sur 100 000, boum 10 k qui sautent. Même un infopreneur qui fait plus de 700 000 euros sur la photo m’a dit qu’il allait mettre Stripe sur ces prochains produits, parce que Click Bank, même si c’est bien, il se faisait désosser par rapport à ça.

Jonathan : sur les gros montants, ça chiffre pas mal, tout à fait.

S’expatrier en famille

Maxence : je vais te laisser terminer, mais juste avant, vous vous dites peut-être merci Jonathan, OK Estonie, excellent, merci Maxence pour Malte, par contre, moi j’ai des enfants, une femme. Moi, j’ai une chérie également, mais elle n’habite pas avec moi, mais par contre qu’est-ce que pourrait bien faire mon mari, ou ma femme, si demain on décide d’aller à Malte ou en Estonie, ou dans un autre pays où la fiscalité est moindre pour que ma compagnie ou mon mari qui ne travaille pas sur Internet puisse continuer à faire son métier ou se reconvertir ? Qu’est-ce que fait concrètement Yoko parce que c’est une ex-salariée ?

Jonathan : mon épouse est un bon exemple pour la vidéo. Yoko, que je salue, était dans un bureau. Elle en avait un peu marre…

Maxence : la rat race

Jonathan : elle était dans la rat race exactement. Elle gagnait plutôt bien sa vie, mais elle n’avait plus de vie, parce qu’au Japon, ils sont extrêmement exigeants, ils attendant la lune quand vous êtes employé. Vous travaillez jusqu’à 2-3 heures du matin. Vous ne dormez pas, on s’en fiche, ce n’est pas grave.

Maxence : deux semaines de congé payé, retraite à 67 ans, welcome to Japan !

Jonathan : quand vous êtes touriste, client du Japon, c’est un pays merveilleux, ils sont excellents, mais quand vous êtes de l’autre côté et que vous travaillez, ce n’est vraiment pas un pays que je recommande pour travailler parce que les conditions sont difficiles, on exige beaucoup, les salaires ne sont pas si élevés que ça parce que le pays économiquement ne va pas super bien non plus. Les gens travaillent trop. Yoko avait vraiment cette frustration, elle en avait marre de son travail et surtout de la hiérarchie, ce n’était pas très épanouissant, pas très intéressant.

Du coup, elle a décidé de se lancer en ligne. Elle a créé un business où elle écrit un blog où elle parle de comment est l’Estonie, et Tallinn et l’idée est de générer du trafic de Japonais qui viennent à Tallinn et de leur apporter des services. Elle a déjà des clients. Ce sont des gens qui sont intéressés pour créer leur entreprise en off-shore. En Estonie, il y a l’e-residency, c’est-à-dire que vous êtes en e-résident, vous n’habitez pas en Estonie, mais vous avez une carte de résident, vous pouvez créer votre entreprise, avoir un compte en banque sans être résident. C’est off-shore. C’est ce que tu évoquais au début de la vidéo. Vous pouvoir ici pour mieux comprendre la fiscalité  de l’e-resident en Estonie.

Moi, dans mon temps et dans ce que je vous recommande, ce n’est pas du off-shore puisque vous habitez dans le pays. Dans le cas des Japonais, c’est du off-shore puisqu’ils habitent au Japon et ils créent leur boîte en Estonie. Maxence, c’est du off-shore avec Hong Kong parce qu’il n’habite pas à Hong Kong et l’entreprise est à Hong Kong.

Yoko les accompagne, leur fait visiter. Les Japonais, c’est un marché particulier, dans le sens où les gens sont assez timides, frileux, ils ne parlent pas anglais, donc ils sont prêts à payer pour être accompagnés pour tout. C’est une opportunité, il faut en profiter et c’est justement ce que Yoko est en train de faire.

En plus, elle a mis en place Airbnb, donc vous pouvez pour créer un revenu complémentaire louer un appartement plus grand. C’est sympa pour vous quand personne ne vient, vous avez un appartement plus grand. Et puis, vous pouvez proposer une chambre sur Airbnb. Ce n’est pas très compliqué, il faut juste réponde aux messages quand quelqu’un vous demande. Yoko n’y passe pas énormément de temps. Il faut juste donner les clés, préparer un peu la chambre, mais voilà, ce n’est pas un gros travail et ça crée un revenu rapidement. Yoko arrive à générer 500-600 euros, quelque chose comme ça, parce qu’elle s’occupe d’un autre Airbnb au Japon, de sa famille, donc ça lui fait un revenu.

Vous pouvez démarrer quelque chose, un petit business comme ça. On en discutait avec un autre blogueur tout à l’heure, au début, c’est que vous n’avez pas beaucoup de trafic. Yoko, par exemple, elle démarre. Moi, ça fait 5 ans que je suis sur Internet, donc je commence à avoir pas mal de trafic, notamment sur ma page Facebook qui a 40 000 personnes.

Quand vous démarrez, il n’y a pas grand monde sur votre site. Donc ce que vous pouvez faire, c’est chercher dans des sources de trafic. Par exemple, Yoko s’est inscrite sur des sites japonais qui proposent ces services d’accompagnement. Ce sont des Japonais qui accompagnent d’autres Japonais quand ils sont à l’étranger. C’est assez unique au Japon, je pense que ça n’existerait pas en France un service comme ça, parce qu’il n’y a pas de besoin, les gens préfèrent se débrouiller tout seuls, c’est un marché différent. Et ça lui a ramené des clients avec vite.

Pareil, avec Airbnb, ça permet de vous ramener du trafic. Des gens visitent votre annonce et prennent votre chambre. Vous pouvez gagner de l’argent assez rapidement dès le début. Alors, ce n’est pas des sommes énormes, mais moi, je trouve que c’est très bien. Il n’y a même pas trois mois, elle était encore salariée, et là, elle arrive à générer 500-600 euros. C’est excellent. Moi je n’arrivais pas à faire ça quand j’ai démarré. Ça m’a pris plus de temps. Donc je lui ai dit bravo, tu gères bien.

Maxence : 600 euros en trois mois, sortie du salariat, je dis chapeau quand même. Moi, j’ai mis aussi beaucoup plus de temps. Donc chapeau.

Jonathan : vous pouvez en faire autant. Le truc, c’est de démarrer quelque chose sur le long terme, de créer son site. Elle sait qu’à court terme, ça ne va pas vraiment donner de gros retours, mais sur le long terme, c’est énorme quand vous avez votre propre trafic parce que vous pouvez proposer des services aux gens, vous les avez directement.

Maxence : quand vous avez une audience, une communauté, c’est jackpot.

Jonathan : c’est beaucoup plus facile, vous ne payez pas de commission à d’autres sites, à d’autres personnes. Vous gérez tout en direct. Vous n’avez pas besoin de quelqu’un pour être payé. C’est vraiment beaucoup plus simple et c’est investissement de long terme. Ça fait partie des stratégies de revenus passifs – on en discutera dans l’autre vidéo – qu’il faut que vous mettiez en place.

En tout cas, si vous voulez venir en Estonie, n’hésitez pas à me contacter. Je vais créer une formation où je vais aller dans le détail. Je vais montrer toutes les étapes, tout ce que je fais. Vous pourrez poser des questions, tout savoir. Si vous voulez venir en Estonie, ça sera tout prêt. Profitez-en. Je pense qu’on va préparer ça au mois de septembre avec Maxence.

Maxence : on va faire un truc vraiment clean, comme ça, ça sera un complément de ma formation Patrimoine en or, où j’explique comment créer une société à l’étranger, mon contrat d’assurance personnelle, quoi choisir, international et couverture dès le premier euro, la partie retraite, la partie document de résident. On va sortir une formation sur comment créer une société à l’étranger, mais pas off-shore comme moi, mais où on est à 100 % dans le pays.

Jonathan : voilà vous résidez en Estonie et vous devez y rester 183 jours par an. Comme ça, vous êtes résident, vous êtes tranquille. Les entreprises en Asie, le souci, c’est qu’il faut y aller, prendre un billet d’avion, réserver un hôtel. Si vous n’avez pas un gros chiffre d’affaires au début, ce n’est pas si intéressant que ça. Quand vous avez un gros chiffre d’affaires, les coûts fixes de l’avion, de l’hôtel, ce n’est pas dramatique.

Maxence : comme moi, quand vous êtes supérieur à 100 000 euros annuels, clairement ma stratégie vaut vraiment le coup parce que vous faites péter la TVA, les charges sociales.

Jonathan : si vous débutez, l’Estonie, c’est clairement un meilleur plan si votre chiffre d’affaires n’est pas énorme au début. C’est un meilleur plan parce que vous n’êtes pas loin. C’est juste le billet d’avion. Avec l’Union européenne, vous pouvez créer votre entreprise facilement, ouvrir un compte en banque. Tout est simple, facile. Tout est en ligne. Ça, c’est vraiment un point que j’adore pour moi qui travaille sur le Web. Vous vous loguez, vous pouvez faire vos démarches administratives. Vous vous loguez sur votre compte en banque.

Vous avez même un service où vous pouvez imprimer sur des imprimantes publiques. Vous pouvez faire plein de trucs avec votre carte d’identité estonienne. C’est assez unique. Je parlerai de ça dans la formation en détail, sinon la vidéo va durer des heures. Vous aurez tout en détail, donc ne le manquez pas. Je pense vraiment que c’est un pays intéressant à découvrir, pour vous lancer, démarrer. Si ça vous fait un petit peu peur, vous aurez toutes les étapes en détail. Comme ça, ça sera facile pour vous de faire la même chose.

Internet et le système bancaire

Maxence : juste pour finir sur deux petits bonus de cette vidéo : Internet, quelle est la compagnie, est-ce que c’est la fibre optique ? Je te laisse répondre par rapport à Internet.

La banque : qu’est-ce que tu utilises comme banque ou quelles sont les banques en Estonie ?

Jonathan : en Estonie, c’est assez simple, il y a 5 banques, c’est tout, juste 5 banques. Vous pouvez en choisir une des 5. C’est ce qui permet que tout soit relié, connecté parce qu’il y en a que 5. S’il y en avait 50, ça serait plus compliqué.

Maxence : en France, je ne sais pas combien il y en a, peut-être 30, et c’est la merde.

Jonathan : il y en a juste 5, donc vous en choisissez une. En général, les frais sont assez proches, ça ne coûte pas très cher. Vous avez une carte pour 1,20 euro par mois. Vous faites un virement, ça coûte 30 centimes, un truc comme ça.

Maxence : tu sais les 5 noms des banques ?

Jonathan : il y a Swedbank, SEB, LHV, Danske et Nordea. Je vous recommande soit Swedbank, soit SEB parce que ce sont les deux plus grandes banques, il y a plein de distributeurs partout, plein d’agences, c’est pratique, facile. Les frais ne sont pas très élevés. Swedbank, j’ai choisi celle-là parce qu’ils ont de meilleurs taux de change par rapport aux autres banques, et moi, ça va me servir quand je vais aller au Japon en tant que voyageur, pas en tant que d’y habiter. J’aurai de meilleurs taux de change, donc c’est intéressant pour ça.

Vous y allez, vous dites : I want to open an bank account. Je veux ouvrir un compte en banque. Et puis voilà, vous attendez peut-être 10 minutes. Quelqu’un vous appelle. Vous l’ouvrez, une fois que vous avez votre carte de résident, ça prend deux semaines. Tout est facile. Vous montrez votre carte. Ils vous enregistrent et vous avez votre compte en banque. Il faut revenir une semaine après, vous avez votre carte bancaire, mais vous pouvez déjà utiliser votre compte le jour même. Vous pouvez faire un virement. Moi, j’ai fait un virement de mon ancien compte vers le compte estonien le jour même et ensuite vous avez votre carte au bout d’une bonne semaine. Voilà, tout fonctionne, c’est facile, pratique.

Au niveau d’Internet, c’est très rapide.

Maxence : quelles sont les compagnies ? À Malte, vous avez Go et Melita. En Estonie, il y en a plusieurs, qu’est-ce que tu utilises ?

Jonathan : il y a Telia, Elisa. La plupart sont très bien. Selon où vous habitez, il est possible que le bâtiment ait déjà un contrat avec une entreprise précise. Vous pouvez en changer, mais en général, c’est plus avantageux, donc vous prenez ça. Moi, je trouve que c’est très rapide. J’échange souvent sur Skype avec Maxence. On n’a pas de souci, ça marche très bien. Les uploads sont rapides. Je ne sais pas si c’est la fibre, mais ça va vite.

Il y a un truc bien aussi, pour votre téléphone mobile, vous payez 4,95 euros par mois, et vous avez 2 Go Internet, 500 minutes et je crois que c’est 100 ou 150 SMS. Et vous ne payez que 4,95 euros.

Maxence : c’est une offre Free, même mieux que Free certainement.

Jonathan : et en plus c’est flexible, c’est comme les mobicartes, vous pouvez arrêter quand vous voulez, vous n’avez pas de contrat. Il y a plein de petits avantages comme ça en Estonie. Il y a beaucoup de compagnies de téléphone et de concurrence, donc du coup, c’est bien pour les clients. C’est bien pour vous, donc il faut en profiter.

Il y a aussi les transports gratuits, je l’ai déjà dit. C’est plutôt cool. Je ne regrette pas pour l’instant.

Maxence : merci pour ton retour d’expérience.

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Maxence Rigottier

Issu d’une ferme agricole, il est devenu multimillionnaire Internet, conférencier professionnel et auteur best-seller.

Chef d’entreprise depuis 2011, Maxence et son équipe ont accompagné plus de 9 000 clients sur Internet.

Il possède un patrimoine net supérieur à 3 millions d'euros en investissant en bourse sur les marchés américains, dans l'or, les crypto-monnaies et l'immobilier en possédant 6 biens à Tallinn en Estonie.

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